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8 octobre 2008 3 08 /10 /octobre /2008 23:45
Le bruit était partout,
la frénésie de la ville a eu raison de moi,
il était temps de faire mon sac,
et de quitter cette fourmilière.

Après avoir écumé routes et monuments indiqués par le LP, un constat s'impose : j'ai fait le tour des incoutournables stambouliotes. Et comme Istanbul est quasiment aussi cher que notre doux Paname, voire plus quand on est une cigale des familles, il est vraiment temps de partir et de commencer l'itinérance.
Avec un peu d'organisation, je n'ai plus besoin que de quelques minutes pour boucler mon sac de 80 litres qui est presque plein. Le petit sac adjacent, bien que moins gros, est proportionnellement pas moins lourd puisqu'il transporte toutes mes denrées technologiques et mes livres.
Tout ce petit monde grimpé sur mes frêles épaules, le soleil est déjà haut dans le ciel quand je me mets en route.
Le but de cette opération est de rejoindre la gare routière, la première mais surement pas la dernière de mon odyssée, celle-ci est située à l'extérieur de la ville ce qui ne l'empêchera pas d'être aussi grouillante que cette dernière.
Il faut prendre le tram déjà emprunté depuis 2 jours et effectuer un changement pour monter dans un train qui m'y conduiera.
Partout autour, les stambouliotes me remarque moi et mon bardat. Comme il fait relativement chaud, tous ces travailleurs sont légèrement vêtus, contrastant avec votre serviteur, sa parka autour de la taille, et ton son bordel à sa suite, le front coulant de transpiration. Il faut signaler que je porte déjà mon équipement complet, et que je suis équipé pour faire face à toutes les situations, qu'elles soient matérielles ou climatiques.
Je suis donc une caravane à moi tout seul et ça les fait bien marrer les stambouliotes. Heureusement malgré l'encombrement, j'ai encore le sourire facile.
La gare routière est finalement atteinte, et si je suis là, c'est pas par hasard, il faut que j'attrape un bus pour m'amener à Selçuk, petite ville à l'ouest du pays à une dizaine de kilomètres de la mer Méditerranée.
Mais si Selçuk est renommée, ce n'est pas pour son front de mer, c'est plus pour les ruines que l'on trouve en lisière de la ville. Et quand je parle de ruines, c'est pas deux colonnes qui se battent en duel, ici se trouvais voilà deux mille ans, une des plus importantes cités antiques : Ephèse.
Et parmi les sites qui composaient jadis la localité figurait, entre autre, le temple d'Artémis qui figurait parmi la liste des 7 merveilles du monde. L'originale.
Mais Selçuk, c'est pas la porte à côté et la ville n'est pas assez grande et la saison pas assez estivale pour que les bus y aillent directement. J'ai donc finalement besoin de prendre un bus jusqu'à Izmir puis un autre jusqu'à Selçuk.
Le LP que je trimballe, couvrant une dizaine de pays de la région, n'est pas très étayé et n'indique pas la durée que ça prend de rejoindre Izmir depuis Istanbul. Cela dit, à vol d'oiseau, les deux villes étant éloignées d'environ 500 kilomètres, ça ne devrait pas prendre plus de 6 heures pour faire le premier tronçon. Pour aller ensuite à Selçuk, une heure devrait ensuite suffire également. Selon les estimations aproximatives de bibi, je devrais donc rejoindre mon nouveau camp de base assez rapidement après la tombée de la nuit. Mais c'est pas un problème, j'ai le temps devant moi et les oiseaux chantent. Seul le ciel s'assombri un peu, ce qui m'indique qu'il était temps de partir d'autant que deux soirs plus tôt un orage bilbique avait rincé la ville.
Je prends donc mon billet pour Izmir, troisième ville du pays par sa taille et sa population. J'imagine encore que pour rejoindre la troisième ville du pays depuis la première, l'autoroute doit faire sa loi et on va filer plus vite que les nuages. J'avais tort.
A peine grimpé dans le bus, les nuages assombrissent les alentours et dès les premiers tours de roues, la pluie s'invite dans le voyage. Perso, je suis plutôt bien installé, le bus est confortable et les gens autour de moi sont calmes au niveau du volume sonore de leurs discussions. Pourvu que ça dure...
On quitte la rive européenne d'Istanbul pour passer sur la rive asiatique en empruntant un pont gigantesque, à l'échelle de la ville. Les paysages sont verdoyants, douchés par la pluie qui tombe, les mosquées se succèdent au rythme des quartiers traversés.
Le Braïce, quant à lui, a les yeux embués et le sommeil proche. Après quelques minutes, je m'endors du sommeil du juste.
Après deux heures de route, mes voisins immédiats quittent le bus lors d'un arrêt précoce. ils sont immédiatement remplacés par une autre famille, un couple plus leurs 3 enfants. Parmi eux, une petite fille d'environ 4 ans chouine un petit peu, c'est pas encore la mort mais je suis réveillé et il faut que j'augmente le volume de la musique pour couvrir ses caprices. Mais elle devrait se calmer avec le temps et dormir, c'est normalement comme ça que ça se passe.
On s'arrête une nouvelle fois pour faire le plein et se restaurer la panse. La pluie n'est plus qu'un lointain souvenir, la route vers le sud est dégagée. Je ne suis pas inquiet vis-à-vis de l'horaire, il n'est que 16h.
La gamine d'à côté a fini de chouiner et a préféré pleurer, c'est mieux pour développer ses cordes vocales, pas pour mes nerfs, elle ne se calme pas, c'est maintenant un réacteur d'avion, mais comme personne dans le bus ne semble y prêter attention, je fais pareil, me promettant de la pendre quand même si ça continue!
Un nouvel arrêt vers 18h, le soleil se couche, la brailleuse fait encore des siennes, elle est increvable. Ses parents, eux, sont crevés et n'y font rien; j'ai bien envie de les secoué mais je suis pas chez moi.
Les heures passent, la nuit tombe et toujours pas d'Izmir en vue. Je me rend compte que je me suis trompé dans mes prévisions alors qu'il n'y a pas d'autoroute et que le bus traverse de nombreuses villes et villages, s'arrêtant chaque fois pour répondre à l'appel des feux tricolores.
Je dors par période d'environ 30 minutes à chaque fois réveillé par la diablotine en chef. il est 21h, on s'arrête pour dîner.
C'est un indice qui me fait penser qu'on est pas encore rendu... Le trajet dure depuis 9 heures de temps, et si j'avais su à l'avance combien de temps prendrait le trajet, ça ne m'aurait pas posé problème, mais là, je n'ai aucune idée de quand on arrive donc ma patience s'effrite...
La gamine pleure de re-chef. Je suis saoulé.
Je commence à me dire qu'on va arrivé à Izmir au milieu de la nuit et que je vais y dormir dans la gare routière pour m'épargner un trajet en taxi et une nuit d'hotel puisque je n'ai rien d'autre à y faire que de prendre un autre bus.
Maigre consolation finalement, on arrive pas au milieu de la nuit, il est minuit sonnante et trébuchante quand le bus s'arrête à bon port. La sirène (l'alarme pas la naïade) avait pourtant fini par s'assoupir enfin. Après 12 heures de bus, une nouvelle collation s'impose. A l'issue de celle-ci, je me trouverais bien un petit coin à l'abri pour planter ma tente (c'est une image, j'ai tout sauf une tente!!!)
Mais en chemin, tous les guichets des voyagistes "bus" sont ouverts, je découvre que le tourniquet des transports routiers ne s'arrête jamais. Ca peut toujours servir de monter dans un bus à 1h du mat' pour faire cent bornes, la preuve : je déniche facilement ma correspondance, mon nouveau bus partira en effet à 1h pétante.
Après avoir déjà passé douze heures sur quatre roues, j'en redemande encore.
La nuit à la gare routière attendra une prochaine fois.
A 1h, on part comme prévu et cette fois, pas d'entourloupes, la distance est vite avalée, je fais cependant attention à ne pas m'endormir pour ne pas risquer de me réveiller le lendemain matin à l'autre bout du pays!

Il est donc 2h quand j'arrive enfin à destination, quatorze heures après être parti d'Istanbul qui me semble maintenant à des années lumières.
Selçuk est endormie, et une citadelle médiévale digne de Carcasonne veille sur elle depuis le haut d'une colline toute proche. La forteresse est illuminée, ça valait bien d'arriver la nuit, encore que...
Comme le soleil est couché depuis bien longtemps déjà, il n'y a pas une âme à qui m'adresser pour me repérer.
Heureusement, Selçuk n'est qu'un gentil bourg de quelques milliers de selçukois; et le LP a eu la bonne idée de glisser une carte de la ville, reste plus qu'à repérer le nord et à repérer l'endroit où je me trouve sur le plan.
C'est finalement assez prestement que je me repère et que je me mets en recherche d'un hotel où poser mes gaules. Et comme Selçuk est un haut lieu touristique, une boutique sur deux est un hotel, merci mon dieu!!
Je réveille un gardien de nuit qui me dévisage comme si j'étais un épouvantail, on peut le comprendre, ne manque qu'un grondement de tonnerre pour ajouter à la dramaturgie. Mais je vous calme tout de suite, le ciel est dégagé, je vais me coucher au sec, na!!

Je trouverai enfin le sommeil vers 3h, après une looooongue journée; Selçuk a intéret à en valoir la peine!!

Le réveil du lendemain est fixé de la même manière qu'à Istanbul, le petit dèj' finissant à 10h30, je suis sur le pont dans ces eaux là, signifiant que le moindre rayon de lumière me piétine la rétine, je suis explosé car j'arrive toujours pas à faire une nuit de 8 heures. Peut-être vais-je retourner m'allonger à l'issue, en tout cas cette perspective me fait bien saliver.
Durant ce petit encas, je rencontre Neill, un irlandais de passage comme moi. Sauf que lui est reposé, le salaud!!!
Après lui avoir bien fait comprendre que j'étais trop précaire pour visiter Ephèse aujourd'hui, on convient malgré tout de faire un tour ensemble dans les rues de Selçuk; et comme on passe devant une location de vélo, il nous vient, surtout à lui, l'envie de tenter l'expérience cycliste.
Moi qui étais juste descendu prendre le petit déjeuner en claquettes, nous voilà partis sur les chemins, à bicycletteuuuux.
Une fois de plus, toujours pas de long fleuve tranquille pour le Braïce.

NOS deux vélos pèsent aussi lourd que trois Vélibs, MON vélo est rose, le nom du modèle écrit en blanc est "Mademoiselle", et la selle m'arrive au niveau des genous et un petit panier très seillant devance le guidon. Ca va pas être une partie de plaisir au niveau de l'effort à consentir. Pour arranger le tout, la région est valonnée au possible.

Mais avant de partir, on s'équipe d'eau fraiche et comme on passe devant une banque (damned) j'entreprends de changer de l'argent ne pouvant plus rien retirer depuis mes aventures stambouliotes pendant encore au moins 48 heures. Neill s'occupe de la boisson, je m'occupe du change.
Je rentre dans la banque à 12h25 et après cinq minutes nécessaires pour comprendre le fonctionnement de la machine-à-donner-un-ticket-pour-attendre-son-tour, il est 12h30 pile, et la banque doit fermer pour que les employés puissent aller déjeuner, c'est pas encore trop grave pour moi mais des dizaines de quidams attendaient leur tour à l'intérieur et devront revenir une heure plus tard. (C'est une méthode commerciale un peu particulière, la Bank of Tokyo aurait-elle pû s'en inspirer pour garantir à mes siestes leur durée optimale)

J'ai pas de livres turques mais j'en ai pas besoin, au pire j'ai des euros. En selle cavaliers!!!!!

On décide en premier lieu de monter voir la citadelle de plus près pour se rendre la tache moins tranquille. Même sur le plat, je n'avance pas.
Moi qui ai l'habitude de doubler les voitures dans le tout-Paris sur feu-mon destrier tout terrain (merci la RATP!!!), je dois dire que ça fait drole.
Je finirais par pousser mon vélo à pieds à chaque côte rencontrée, c'est pas moins crevant mais c'est beaucoup plus simple!!!
Pour atteindre le chateau, il faut en plus rentré dans un autre endroit, lui aussi fortifié où trone un nouveau guichet, l'entrée est payante. Mais mon accolyte a une idée, en faisant le tour, trouvera-t-on peut-être une brêche dans le dispositif. Effectivement en contournant l'entrée de quelques pas, le mur d'enceinte de l'édifice se fait plus bas. La courte échelle suffit à nous faire entrée gratis même si c'est pas évident, vu que je suis toujours en claquettes...
On tourne un petit peu à l'intérieur, tout n'est que ruines reconstituées à partir de morceaux tombés lors des nombreux tremblements de terre qui secouent violemment la région depuis toujours. De nombreuses colonnes sont élevées mais seulement quelques unes d'entres elles sont d'un seul tenant. Les autres ont été redressées comme si on avait commencé là un puzzle géant et qu'on l'avait ensuite laissé en plan. Des morceaux s'emboitent les uns les autres, tiens ça fait une colonnne, ou tiens ça fait un mur, etc...
Sur ce site, on tombe sur une tombe plus grande que les autres, une plaque indique son propriétaire : "Saint Jean in Mezari - the tomb of Saint John".
C'est donc là qu'est enterré Saint Jean, et ben il s'ennuie pas, il doit avoir au moins 3 hectares de terre à lui tout seul. Minute de recueillement, mais comme on est pas de là, il faut avancer, mais pas trop vite car on est sous le cagnart, et ça cogne méchamment.
On ressort par là où on est rentré, et on re-chevauche.


J'en profite pour faire une petite parenthèse pour t'expliquer comment sont les tombes ici, pas celle de St Jean mais en général.
On enterre le corps, on recouvre d'une pierre tombale horizontale, rien d'exceptionnel jusque là.
Sur la pierre rectangulaire, à gauche et à droite sur celle-ci, deux autres pierres sont dressées verticalement; et entre ces 2 pierres, au centre de la pierre tombale se trouve une cavité remplie de terre dans laquelle pousse le plus souvent un rosier. Je ne sais pas si tu arrives à visualiser, mais c'est comme si la fleur à venir était le prolongement logique de la dépouille du défunt. C'est très beau comme symbole, et il fallait bien que j'en parle avant que ça fasse "pffft" dans ma tête.

Retour au vélo.
Au gré du parcours, des panneaux routiers renseignent les endroits valant quelques minutes de pédales douloureuses.

Au premier lieu desquels le temple d'Artemis, déjà évoqué plus haut. A l'époque de sa grandeur, le temple construit sur un modèle proche de l'Acropole d'Athènes faisait quatre fois la taille de ce dernier, c'est un chiffre qui donne le vertige si on y réfléchit bien.
Seulement, 2000 ans de guerres et de tremblements de terre plus tard, le temple d'Artemis a bien changé. Il ne reste plus rien que des tas de pierres taillées dans le marbre et laissées là par mère nature.
Circulez, y'a rien à voir!!
Seule une colonne trone encore au milieu du champ de cailloux, et cette colonne est la plus bancale du monde. Elle est remontée de bric et de broc avec des morceaux qui ne coincident même pas les uns les autres. C'est un peu triste mais pas le temps de pleurer, de toute façon il fait tellement chaud que mes larmes s'évaporeraient instantanément, pas besoin de se donner tant de mal, d'autant que question "mal", j'ai encore des bornes à faire sur le boulet qui me sert de vélo!!

La route continue jusqu'à une supposée grotte des 7 vierges, mais là encore même pas une vierge n'est encore présente pour nous accueillir.
On peut reconnaître les vestiges d'une ancienne salle voutée, mais là encore, l'activité tellurique a eu raison de l'architecture.
J'espère qu'au moins à Ephèse il y a un truc qui tient debout. Parce que jusque là, c'est comme si mes cadeaux de noël m'avaient été offerts en morceaux non-échangeables.
Mais Ephèse c'est pour le lendemain, je suis toujours pas pressé, si ce n'est de rendre ce satané vélo!!!!
D'ailleurs en quittant la grotte, je quitte aussi Neill qui en veut encore. Moi, je suis rincé, je pense déjà au chemin retour, reproduire en sens inverse tous les coups de pédales déjà effectués à l'aller.
J'ai d'ailleurs pas précisé avant que l'hotel dans lequel j'aimerais aller dormir, mon hotel, se gausse d'avoir une piscine dans ses environs immédiats.

Je dis donc au revoir à Neill en lui promettant de lui dire si l'eau est bonne lorsque qu'on se reverrait autour d'une bière fraiche.
Mais première mission, rendre le vélo, et pour se faire, il faut d'abord retrouver l'endroit où est son propriétaire parce que c'est bien beau de dire que tu vas rendre ton vélo mais encore faut-il te souvenir comment y aller sachant qu'il était dans une petite rue contrairement à mon hotel que j'ai retrouvé sans soucis autre que les jambes qui brulent.
J'ai donc refais le tour du bled et en ai profité pour aller faire mon change.
Dis comme ça, ça parait simple. Mais encore une fois et pourtant...

J'avais compris le matin même comment faire la queue. J'arrive donc tranquille, il doit être 15h. Différence avec le matin cependant, je ruisselle. C'est pas du meilleur effet mais au moins dans la banque, il y a la clim' qui, bien que les portes de l'agence restent en permanence grandes ouvertes, fait son effet.
Pas une place assise dans l'bordel, des tas de gens font déjà le pied de grue les yeux frénétiquement rivés sur le panneau indiquant le numéro appelé.
Mon numéro est le 221. Une dame m'offre même un autre coupon car elle en a fini, l'autre coupon est le 508, bizarre...
D'ailleurs j'ai toujours pas compris mais l'ordre des numéros appelés donnait quelque chose comme :
873, 539, 047, 689, 168, 196.
C'est à n'y rien comprendre, d'ailleurs j'ai rien compris!!!
Rien de logique dans ce bordel. C'est à vous choper mal à la tête en prime donc mieux ne pas y réfléchir et attendre en pensant à des moments meilleurs.
Un truc logique cependant est que comme de nombreuses personnes sont arrivées avant moi, mon numéro n'est pas arrivé tout de suite tout de suite.
1 heure d'attente pour les tenir enfin mes livres turques. On ne m'y reprendra plus, c'est sûr. Ou pas d'ailleurs...

Je repris donc mon vélo-boulet, retrouva l'hotel, y chercha mon LP pour remettre les yeux sur le plan de la ville.
En 2 temps 3 mouvements, j'ai alors compris que j'avais cherché la location des vélos de l'autre côté du bled, ça m'a au moins servi à visiter un peu même si c'était vraiment pas le but.
Une autre conséquense est qu'en se perdant et en retrouvant finalement mon chemin, je connais dorénavant les axes principaux et les moins principaux et que je peux donc finalement me repérer sans mal. Il fallait passer par là, c'est fait.

Reste la piscine de l'hotel; après être rentré pour la deuxième fois de rendre mon vélo, je demande bien gentiment : "Et la piscine, elle est où?"
Ce à quoi mon hôte me répond : "on a eu 10 jours de pluie il y a quelques temps, on a dû la vider".
J'ai encore une fois pas cherché à comprendre par quel miracle quand il pleut il faut vider une piscine, je suis monté dans ma chambre et ai pris une douche vengeresse d'une demi-heure alternant l'eau chaude - tiède - et froide selon que j'avais trop chaud ou trop froid.
J'ai retrouvé Neill plus tard ce soir là mais lui ai vite dis bonne nuit (il devait être 19h, il a pas compris non plus).
J'ai dîner à la fraîche au calme dans un endroit à promiximité pour ne pas multiplier les déplacements, ce serait dommage.
Je suis vite remonté dans ma chambre et ai fini par écrire l'article du blog que tu as lu précédemment.
Et comme d'habitude, il a fallu que je développe, je me suis encore couché vers 2h, exténué.
Ephèse est au programme du lendemain, et une chose est sure, pas moyen de m'y faire aller à vélo. Pour sur!!!!!!

Et comme d'hab', je finis mon nouvel article à pas d'heure.
Je dois aimer les réveils douloureux, c'est pas possible autrement...



PS : Ca ressemble à une suite d'embrouilles façon "after hours", mais ne t'y trompe pas, c'est le bonheur!!!

PPS : Mr Retailleau avait demandé un article par jour, le voilà servi! Profites-en bien parce que comme pour Pliz, "je ferais pas ça tous les jours"!!!!! Et en plus, j'ai rêglé le problème des commentaires, du moins il m'semble. Elle est pas belle la vie?

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commentaires

R
Pour ce soir, cette ballade en vélo m'a crevé avec en plus une gamine qui hurle....par contre,je ne suis pas arrivée à sentir la chaleur,dommage. Quand aux banquiers, on savait qu'il ne savait pas compter quand ça les arrange. <br /> J'espère que la journée de demain te montrera les merveilles d'Ephese. Bisous Môman
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A
Ah que j'ai ri ! Ca m'a rappelé les "Martine" que je lisais quand je n'étais pas grande... Tu sais, un peu comme : "Brice en claquettes et la pédale rose", ou "Brice en claquettes à la piscine vide", ou "Brice qu'en a sa claque (ette) des chieuses de 4 ans qui pleurent en Ataturk".<br /> Vivement la suite de tes aventures, Indiana Braille's !<br /> :-))
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S
Problème des commentaites corrigé effectivement. Bravo Monsieur l'Administrateur!<br /> Et bravo Monsieur le Rédacteur, toujours top tes textes. un petit souci cependant : lire ton article avant d'aller au boulot, vu le contenu, ça nous fait arriver à la bourre....Allez, je t'accorde une semaine de repos, tu l'as bien méritée.
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