Ami aoutien,
être cher,
mon bras droit,
mon bras gauche,
à l'aide,
j'ai mal à ma bonne étoile,
et vlan!!
Tu n'es peut-être pas sans savoir que des évènements s'organisent de mon côté,
les oiseaux chantent et le ciel est bleu.
D'autant plus bleu quand un week end dans le maconnais est passé par là jusqu'à ce jour ( 'credi)
D'autant plus bleu quand le week-end suivant commence le jour suivant ( 'eudi)
Direction : plein nord. Destination Suède.
Et là on est au point où je suis sûr à 100% que vous vous dîtes : Quel enfoiré de première, demain j'arrête de lui parler!
Et vous auriez tort!!
La terre a beau tourner en rond, elle n'en est pas moins secouée.
Le soleil a beau briller de mille feux, un nuage de grêle peut toujours s'abattre au dessus de ma tronche.
Maladresse quand tu nous tiens,
Quand la gaucherie prend le pas sur le monsieur gaucher.
Le week-end fut idyllique, pantagruellique,
sportif, gouleillant sur le pif',
suffisamment ensoleillé pour profiter de la piscine,
dorloté par Sylvain et Stéphanie.
Mais le Braïce est comme l'eau sur le feu,
Perds-le des yeux et gare à la théorie du chaos,
un battement d'aile de papillon peut dérégler une machine parfaitement huilée;
ici, se doit être un papillon géant.
Le week-end fut au rythme des bébés, debout à 7h30 si c'est pas 7h00.
Les papas, les mamans, les matinaux; hop-hop-hop sur le pont!!!
Les Braïce sont pas exactement du matin, même du midi on ose pas trop le dire...
Pour le soir, ça fonctionne de la même façon.
Les papas, les mamans, les matinaux sont exténués avant le passage au lendemain.
Brice non.
C'est l'heure où la turbine fonctionne pleine bourre, que les pensées arrivent par paquets de trente, que la musique inspire.
Donc tout le week-end, quand l'avant dernier se couche, je prends possession du jardin sans pour autant me baigner,
Je me couvre pour me protéger des frimas estivaux, je prends le MP3 (nouvel archos 160Go), le casque panoramique,
de quoi fumer ( pas de commentaires ), quoi me rincer le gosier (sans alcool ),
et la fête commence.
On voit comme en plein jour car la lune irradie,
Comme ça pendant trois nuits.
Trois nuits? T'es pas resté quatre nuits en tout?
Ah si mais la quatrième...
Tout le monde monte se faire rejoindre par le marchand de sable un peu avant minuit.
J'ai de la marge, je suis tranquille.
J'ai tout le temps de me préparer.
Je me prépare un p'tit frichti', mets tout ce que je compte de vêtements chauds (veste à capuche, T-shirt à manches longues, polaire)
En bas, je suis en basket, chaussettes, jeans, téléphone billet de train et liste des choses à faire dans les six semaines à venir dans la poche.
Tu le vois venir...
Pas encore, alors je poursuis.
Je prends le emmepétrois, le casque itou.
Je décide de prendre l'appareil photo pour re-tester le flash et faire mumuse.
Je NE prends PAS le caisson étanche où loge l'appareil photo.
Je prends une bouteille de coca pour rincer le vin rouge bût depuis douze heures (avec des pauses).
Je suis équipé des pieds à la tête.
AVANTI!!
La nuit is mine.
En sortant, allumer la lumière : un spot de X mille watts.
Mais il éclaire rien, il est dans une cache, sous la maison à l'abri de la pluie.
Je le sors et m'aveugle.
36 chandelles!
Un phare collé dans mon oeil in the middle of the night.
Je vois plus rien mais je sais où les choses se passent.
Je prends quelques photos à mesure que je m'éloigne de la maison pour rejoindre mon transat.
On ne voit pas grand chose sur les photos, le flash est atone pour la maison qui est trop grande et trop loin.
Sans doute verra-t-on mieux si je prends la piscine avec la lavande qui l'entoure.
Un peu mieux mais pas top.
Si je me rapproche, ça ne devrait que s'améliorer.
En effet, le bleu est intense et chatoyant.
Peut-être devrais-je me prendre en photo devant ce bleu tropical.
Mauvaise idée, la photo n'imprime pas la piscine et le flash me piétine l'acuité visuelle à nouveau, les chandelles sont de retour.
Il est temps d'aller me poser.
Il faut se retourner, contourner la piscine sur le rebord, rejoindre la chaise et plier les genoux pour poser mes fesses.
Seulement de contournement il n'y eu pas...
Moins d'un pas plus loin que l'endroit où j'ai pris ma dernière photo, il n'y avait plus de sol où poser le pied.
Peine perdu, c'est la piscine.
Au grand jeu de la bascule, j'appelle notre nouveau candidat.
Tiens, il semble avoir les poches pleines.
C'est curieux, d'autant qu'il fait nuit, qu'il est couvert comme en octobre et que tout le monde dors du sommeil de pas-moi.
Il semble également avoir quelque chose dans la main, on dirait...
Oui, c'est un appareil photo, il n'y a aucun doute.
Le changement d'état d'esprit est aussi immédiat que la sensation d'humidité.
Un millième de seconde, c'est pas humide c'est mouillé.
Un millième de seconde, je ne suis pas vertical je suis horizontal.
Un millième de seconde, c'est la gravité qui fout le camp, c'est la merde!!
Un millième de seconde, c'est pas la gravité ducon, c'est la piscine!!!!
Le petit bain, tu rêves.
Les marches, laisse-moi rire.
Le grand bain, le vrai.
c'est le J.O dans le jardin et tout le monde dort!!!!!
Au programme, sauve ce qui peut être sauvé.
Ma peau, pas mal, quoi d'autre.
Le MP3, trop tard, quoi d'autre?
L'appareil photo, il est au bout de mon bras à l'extérieur de l'eau, quelqu'un a dû activer un programme d'urgence.
Il faut donc sauver l'appareil qui est au bout de mon bras qui est à l'extérieur.
Ca vaut le coup de nager vite.
Phelps arrive.
La technique : la brasse à une main.
Le chrono escompté : record de Bourgogne.
Arrête de refléchir, brasse!!
Donne-moi ta meilleure grenouille!!!
Un mouvement, ça marche pas!!
Un deuxième, je commence à bouger mais il faut se rendre à l'évidence, j'ai pris trente kilos!!
Troisième, quatrième, cinquième, je touche le bord.
Sixième, touchdown, je pose l'appareil photo.
Accélère bordel!!! Maintenant remonte!!!!
Allez gros sac, remue ta flotte!!
Ho-hissse je m'extirpe, tout autour n'est que floc-floc.
Moi-même ne suis que flaque.
Il fait pas chaud, je suis à trente mètres de la maison, tout le monde ronfle.
L'attaque a duré moins de trente secondes.
Le squat' jardin a fait long feu si j'ose dire.
Retour à la maison, mais pas DANS la maison, je suis une éponge géante.
Quoi ensuite, dessapage ou inventaire?
Allez, les deux! Vite, vite!!
La veste et la polaire en moins, je gagne 25 kilos.
Les baskets en moins, je gagne les boulets de 3 kilos noués à mes pieds.
Mes chaussettes font plus penser à des gants de toilette.
Le pantalons en moins, je perds le lecteur MP3.
Je suis en caleçon t-shirt mouillés et le bouche à bouche n'y changera rien.
Tiens, quoi t'est-ce?
FUUUUUCK, le portable...
L'agence immobilière doit me rappeler dans une dizaine d'heures, meeeeerde...
Tiens quoi t'est-ce d'autres?
Oh my god, mes poches sont pleines comme des sacs à main!
Et mes fringues sont coulantes à souhait; je suis en calebute.
Trop éberlué pour avoir froid, il faut essorer, essuyer tout le bordel.
Seulement tordre la panoplie complète du kiffeur des jardins (bientôt chez vous...) prend du temps. Et puis ça parait simple, je tords, ça coule en dessous. Facile quoi.
Mais après un quart d'heure, ça a l'air de rien mais ça ruine les bras, allez-y pour voir!?!
Seule lueur d'espoir dans la nuit, l'appareil photo est sain et sauf.
Ca tombe bien sa garantie n'est plus garantie.
Pour l'Archos, une aventure relativement similaire a déjà eu lieu à Madagascar (sic) et l'Ipod avait été remplacé.
Le seul problème, c'est le portable.
Ma carte SIM fonctionne mais le téléphone est décédé.
C'est là que si tu as été jusqu'au bout, j'ai besoin de ton aide...
Un bon nageur est un nageur qui laisse son portable au vestiaire, ça va j'ai compris, ça n'arrivera plus.
Si tu as un tiroir avec pleins de trucs qui servent à rien dedans, si ce tiroir est riche d'un téléphone non utilisé et utilisable, appelle-moi.
Ou non, envoie-moi un e-mail plutôt.
C'est assez urgent car je vais en avoir une grande utilité mais pas très urgent car je suis à Gotheborg jusqu'à mercredi prochain.
Cela dit, si tu pouvais te manifester assez vite, ça m'enlèverait un poids. Un de plus.
Comme tu le vois donc, les préparatifs suivent le rythme des marées.
Je gère à mort et j'ai une patate d'enfer.
Les choses sérieuses reprendront la semaine prochaine.
Enfin sérieuses...
Vous vous souvenez quand je vous parlais de démission, j'en rigole mais c'est pas drôle. Nos chers banquiers ont décidé en toute conscience de renvoyer votre rédacteur. Si en fait j'en rigole, vite fait et après c'est promis, je m'y remets!