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28 octobre 2008 2 28 /10 /octobre /2008 17:08

La turquie est le premier pays du périple que je dois regarder vers l'arrière.

Ces 3 premières semaines ont filé drolements vites,

Faut dire qu'à pas rester en place,

Les fourmis ont colonisé mes jambes.

 

Le dernier jour en Cappadoce n'a servi qu'à une dernière impégnation des lieux, chaque regard porté sur le paysage et sur les gens devant être les derniers, c'est avec une certaine nostalgie que je me préparais à quitter la Turquie.

Ici, comme ailleurs je l'espère, je n'aurais pas eû à me plaindre comme un bon français.

Tout a concouru à ce que mon itinéraire ne me laisse pas le temps de paresser, en tout cas juste assez pour que je ne sois pas aussi fatigué que lorsque mon emploi du temps était dicté par la sacrosainte trilogie "métro-boulot-dodo". Mon rythme s'est adapté aux exigences hyper-contraignantes du voyage et je ne m'en porte étonnemment pas plus mal.

Pour vous donner une idée, hier soir (jeudi), je me suis couché à 21h30 et sans me plaindre!! Tout fout le camp, j'vous jure...

 

Récapitulons point par point pour peut-être vous donner quelques clés si l'envie vous prend de traverser le Bosphore.

Le cout de la vie est moins cher que l'Europe de l'ouest mais reste tout de même relativement élevé par rapport à mes expérience précédentes. Mon lit, qu'il soit en chambre individuelle ou en dortoire, m'a couté entre 8 et 15 euros par nuit. Les repas tournent autour de 5-8 euros tout compris et les visites souvent payantes à hauteur de 10 euros (Sainte-Sophie, Topkapi, Pamukkale, Ephèse et autres...)

La bière Ephes est le raffraichissement nationale et une bouteille d'1/2 litre vous en coutera environ 2 euros.

Dernière chose, le prix de l'essence explique le cout de la vie relativement élevé ici, le prix d'1 litre de super revient à plus d'1,5 euros. Je ne suis pas un spécialiste d'auto-moto mais il me semble que c'est encore plus cher que chez nous! Un conseil donc, si vous viendez ici, prendez pas la voiture mais le bus.

 

Dans un autre registre, question nourriture, c'est délicieux. Je n'ai jamais que rarement eû des certitudes sur ce que je commandais, et pourtant je n'ai jamais rechigné à finir mon assiette voire même à re-commander un 2ème plat tant c'est bon. Ca déborde de légumes, d'herbes, de parfums. En plus, les desserts sont à la hauteur de leur réputation.

Pas moyen de quitter la table sans être rassasié. Que demande le peuple?

 

Au niveau des gens rencontrés, les stambouliotes sont des gens plutôt sereins et tranquilles malgré le fait qu'ils partagent une ville de 15 millions de personnes et qu'ils se serrent du matin au soir dans les tramways, sur les ponts, dans les rues, partout!

Ensuite, à mesure que l'on s'éloigne de l'Europe, le folklorique (pour moi, le parigo) pèse un peu plus. Tout est plus mora-mora (tranquille-tranquille) comme disent les malgaches. Pas besoin de se presser de toute façon, ça ne fera pas avancer le chmilblick plus vite.

Les turcs sont des gens hauts en couleurs, contents de vivre et fiers de leur pays.

 

Les paysages, quant à eux, sont très tourmentés. La montagne enserre le pays souvent secoué par les tremblements de terre.

Temoins de cette activité, les sites antiques rappellent que les romains non plus ne savaient pas ranger leur chambre!

La Capadocce est, elle,  grimpée sur un haut plateau (1200m) et est à l'inverse plutôt plate ce qui permet souvent de pouvoir voir à une centaine de kilomètre à la ronde.

Manque peut-être quelques plages de sable fin, mais ce n'est pas l'essentiel tant la diversité est criante et seul le plus blasé des blasés pourrait revenir là-dessus.

 

 

Le soleil s'est donc couché sur ma présence ici, le bus de 20h30 m'arrache à Göreme. Au petit matin, je suis à Antakya dans le brouillard. C'est pas qu'il fait gris mais les nuits dans le bus réservent toujours des réveils au radar. Ne reste alors plus qu'à changer de bus pour traverser la frontière d'avec la Syrie jusqu'à Aleppo, 2ème ville du pays.

Je n'ai plus en poche que 1,90 YTL ou un peu moins d'1 euro de mes devises turcs. J'ai eû le compas dans l'oeil et n'aurais pas à rechanger l'argent retiré en Turquie.

Bon calcul mon gars!!

Sur la lancée de mon bus nocturne, à peine monté dans le nouveau, Morphée repasse dans les parages ne laissant de moi qu'un tas de viande fraiche mais sans vie.

Je suis tiré de là par l'agitation dans les rangs passagers du fait de la frontière toute proche.

Les alentours sont légèrement valonnés et la végétation peine à se faire une place au soleil au milieu des cailloux qui pululent.

Alors que le poste frontière apparaît au loin, le bord de la route se peuple d'une faune iconoclaste : des dizaines de voitures couchées, retournées depuis des années attendent là que la fourrière veule bien d'elles. C'est assez perturbant au réveil, espérons que la traversée se fasse sans peine au contraire de ceux qui ont dûs laisser leur véhicule ici. Dieu seul sait d'ailleurs ce qu'ils sont devenus...

Un policier monte dans le car et se saisit des passeports de tous les passagers.

Je n'aime pas trop me séparer de mon passeport mais admettons... C'est pas le moment de la ramener!

De toute façon, j'ai pris la précaution de faire faire mon visa syrien à Paris, ce qui était de loin la meilleure des solutions.

Dans le bus, un touriste polonais avec lequel je discute n'a pas pris cette initiative et le pauvre stresse un p'tit peu...

Quelques minutes de patience m'auront finalement suffi à récupérer mon bien. Au final, pas de fouille personnelle, pas de fouille de sacs, aucunes questions sur le pourquoi du comment de ma présence. Les doigts dans le nez en quelque sorte.

 

Pour le polonais, les choses seront toutes différentes. Le bus partira sans lui qui a dû se démener pour faire valoir ce à quoi il n'a pas droit puisque sans visa au préalable.

C'est triste pour lui qui a peut-être dû rebrousser chemin, mais la vie continue, et ma route aussi.

 

Dès la frontière passée, le bus s'arrête pour faire le plein, l'essence de ce côté là, on pourrait la donner tant elle semble bon marché. Depuis ma place, je vois le compteur défilé : 1 litre toutes les 5 secondes soi le débit d'un robinet moyen.

Mais peu importe le débit pourvu qu'on ait l'essence pas chère et rien qu'à voir l'empressement du chauffeur pour quitter la route et s'arrêter ici...

La route justement est toute différente que l'on soit d'un côté ou d'un autre de la frontière.

En Turquie, elle est régulièrement lisse. En syrie, le goudron est raffistolé ci et là pour qu'il soit le plus plat possible. C'est un bel effort mais ça secoue quand même en ligne droite.

De part et d'autres de la route tout est très caillouteux. Seuls quelques oliviers ont réussi à faire leur trou dans cet environnement pas facile quand on est un arbre.

En fait, dès qu'il y a un espace libre, les paysans font pousser les zitounes et selon là où se pose le regard c'est cailloux-land ou olive-city.

Autre chose frappe également le regard, c'est la masse des déchêts où que ce soit, amassés de façon anarchique.

Les sacs plastiques rencontrent les bouteilles vides qui jaugent les cartons du regard qui défient les autres détritus en tous genres.

C'est très sale et ça n'est sans doute pas la première préoccupation des gens du coin voire de ceux qui passent là une fois dans leur vie et qui doivent déverser tout ce qui leur appartient de déchets par les fenêtres de leur voiture. Le recyclage a encore du chemin à faire et les mentalités aussi...

Je n'avais rien remarqué de tel en Turquie, c'est un petit choc visuel pour mes yeux d'occidental embourgeoisé.

C'est sûr en tout cas que si je fréquentais plus les lieux, je prendrait ma fourche pour piquer le cul des pollueurs de tout poil et commencerait à regrouper les immondices parce qu'à ce rythme, force est de constater que dans quelques années, il y en aura vraiment partout!

 

D'ailleurs, c'est intéressant de constater que les déchets ne sont plus là dès qu'on entre en ville, à croire que les campagnes sont la décharge des citadins.

Aleppo est peuplée de 4 millions de personnes, les habitations du pourtour sont le plus souvent un empilement de parpeints.

Dans le centre, même si un peu plus joli, tout porte à croire que Mr Leroy Merlin n'est pas de la région.

Les immeubles sont le plus souvent noirs de la circulation sans pots catalytiques qui m'encombre les narines à ma sortie du bus.

C'est pas que c'est la première fois pour moi, mais la différence avec la Cappadoce et Göreme (2000 habitants - 400 véhicules) est criante de contraste charbonné.

 

M'y voilà donc en compagnie d'une japonaise avec laquelle je cherche mon chemin dans les rues de cette ville inconnue.

Je suis avec mon LP en main et dès que j'y jette un oeil, c'est comme si toute la ville s'interrogeait de ma destination.

"where are you going?", "Speak english?".

Il ne faudra pas 5 minutes pour comprendre que les syriens sont très sensibles au sort d'autrui. On ne peut pas se tromper, même si les gens savent ne pas parler l'anglais et donc parler avec nous (la japonaise Moto et moi), ils feront tout leur possible pour nous faire leur description gestuelle de notre chemin. C'est bon de savoir ça pour la suite en tout cas, moi qui ai toujours tendance à me perdre...

Le fait de marcher en compagnie de Moto me "dévoile" aussi autre chose, les syriens (hommes) n'ont d'yeux que pour elle, ne perdant pas une miette de cette jeune femme se promenant pourtant habillée comme si elle était nue. Il faut dire qu'Aleppo est une ville assez concervatrice et que plus de la moitié des femmes locales y marchent voilées.

De nombreuses d'entre elles sont couvertes des pieds à la tête, certaines ayant également un voile recouvrant les yeux.

Pour moi qui entends tant voir, tant sentir, tant ressentir dans les mois et les années qui viennent, c'est assez troublant mais soit.

 

Je finis par dénicher mon hotel après 30 minutes de marche avec mes 16-18 kilos sur le dos, j'ai chaud.

Celui-ci comme tous les hotels bon marché de la ville se trouve dans le même quartier. Dans ma rue, situation bizarre, les enseignes sont soit des hotels soit des vendeurs de pneus, et ce, sans exceptions.

Mais bon, tant que ma chambre ne sent pas le caoutchouc brûlé, c'est tout bon.

Au moment de conclure l'affaire avec mon nouvel hôte, j'en viens à une nouvelle évidence, la Syrie est un pays où on DOIT marchander.

Le prix initial est (en convertissant) de 25 euros, j'arriverais au final à le faire descendre à moins de 10!!!! C'est une bonne leçon merci de la retenir!

 

Il est 14h passées, juste le temps de prendre le temps de rien faire avant d'affronter la ville et sa circulation.

A 15h30, assez trainé, en route! Equipement léger, ballade au rythme tonique.

 

je m'engouffre dans le flot des piétons et commence ma tournée papale, du genre de celles où on dit bonjour en levant la main ou en se frappant le coeur tous les 2 mètres. "Salaam Aleykum" par ci, "merhaba" par là. Et merde, je ne suis plus en Turquie, le 2ème exemple n'est plus valable...

Moi qui m'étais fait fort de développer mon turc, on peut dire que ça vaut pas lourd en Syrie. Nouvelle leçon : Développer mon arabe.

Et pour ça, les vitamines ne feront pas de mal, rendez-vous donc pour un chicken kebab à emporter qui sciera à ravir à mes babines affamées.

Prix avec une boisson : 0,50 centimes d'euros, qui dit mieux?

Je fais mon tour du jour dans le quartier chrétien de la ville décrit dans le LP comme étant le plus agréable.

Les rues sont pavées, étroites, entourées de boutiques de mode locale. C'est le sentier version Aleppo!

Le parcours des rues étant le même depuis des siècles, de nombreux chemins perpandiculaires où une voiture n'aurait pas la place de circuler passent sous des arches tenus par des murs aux pierres apparentes où des portes mystérieuses sont fermées cachant on se sait quel secret.

Le LP avait raison, c'est comme marcher dans une cité médiévale sauf qu'ici, à l'inverse de la Turquie, tout est debout et respire l'activité.

De vieilles églises ponctuent également le chemin de belle manière.

Sur le chemin du retour, cherchant autre chose qu'un plat composé de pain, je me fis fort de dénicher une petite auberge locale servant un fameux couscous, mon premier, un régal!

La nuit est tombée, je rentre par la grande rue commerçante locale, illuminée d'enseignes colorées, c'est piéton et plaisant. Il fait autour de 20°, une petite laine n'est même pas nécessaire, encore un grand écart à faire par rapport à la Capadocce dont j'ai encore oublié le nombre de P et de C!!!!

 

Je rentrerais à l'hotel avant 21h30 et me garderais juste assez de temps pour me mettre plein de son dans les oreilles.

Ici le dépaysement est garanti d'une facture peu onéreuse.

Et comme je n'écoute pas mon baladeur lorsque je suis à l'extérieur pour mieux m'imprégner de tout, le fait de m'en équiper quand je rentre n'est que régénération à grandre échelle.

Le sommeil viendra de lui-même avant minuit, j'ai du mal à me reconnaître...

 

 

Seulement, coucher de bon heure, réveil à fond la forme!

A 9h je suis debout, devançant l'appel du réveil pourtant bienveillamment programmé avec "Sly & the Family Stone".

Pas de petit dèj' à l'hotel, c'est en option; on verra bien en route!

Il faut qu'aujourd'hui (jeudi), je bouffe Aleppo par les 2 bouts. Je vais sans doute continuer à descendre vers le sud dès le lendemain, grand besoin est donc de forcer l'allure. Pour ce faire, j'emprunte une route diamétralement opposée à celle de la veille; le but : la citadelle et le souk (classé à l'Unesco).

En quelques centaines de mètres, je suis déjà paumé. Mais vaille que vaille, pas question aujourd'hui de faire demi-tour, je vais bien au moins à un moment apercevoir la citadelle qui trone sur une grande colline au centre de la ville.

Et j'avais raison, après 15 minutes au hasard, j'aperçoit au loin la fière batisse, mais elle est pas dans la direction empruntée, résultat j'ai bien fait de la voir sans quoi j'aurais fini à Bab-El-Oued!

Virage à 90°, je ne suis plus perdu.

Sur la route, la grande mosquée m'accueuille. Un enlèvement de chaussures plus tard, je suis à l'intérieur, on n'entend plus le vacarme du traffic, juste le mysticisme qui s'élève de ce lieu.

Mais la route est encore longue, retour dans le vacarme. Au loin la citadelle. Une nouvelle recette pour un nouveau kebab me redonne de l'allant et alors que j'y arrive, c'est comme si tous les enfants d'Aleppo s'étaient donnés rendez-vous pour m'accueuillir. Ils ne veulent rien d'autre que rigoler et passer du bon temps, comme moi en somme!

Je resterais là pas loin d'une heure à essayer de baragouiner des mots d'arabe appris sur le pouce.

Ca ne va pas très loin mais eux sont tous éclatés de rire; et plus je baragouine plus ils rigolent! Bon public!!

Pour finir, une petite émeute lorsque je sors l'appareil photo, tous les enfants veulent être dans le cadre mais ils sont tellement nombreux que c'est impossible.

Résultat, je prendrais 15 minutes de plus pour prendre des clichés de tout le monde par groupe d'une dizaine de petites têtes blondes, ou pas d'ailleurs.

 

Extraction de cette masse itinérante à mes côtés en douceur, tout le monde en a eu pour sa joie, je m'attaque à la forteresse.

C'est assez bien conservé, assez grand pour à nouveau ne plus entendre le bruit des voitures, et de là-haut, on surplombe toute la ville.

A l'intérieur également, d'autres enfants qui chantent, dirigés par leur professeur. Ils doivent être plus de 100 et leurs cris résonnent comme un virage de supporters, en plus aigû quand même... Ca frappe des mains, ça rit, ça se chamaille, comme des enfants.

La visite de la citadelle durera le temps d'en voir le maximum et alors que je commence à en avoir plein les pompes, il est temps d'y aller.

Le souk ne risque pas d'être reposant alors il convient de ne pas user toute son énergie dans un chateau inhabité depuis des siècles, parce le bazaar, lui, est habité et pas qu'un peu.

 

Tout le souk est couvert. En comparaison avec celui d'Istanbul, c'est beaucoup moins clinquant et beaucoup moins haut de plafond, mais l'âme est bien là.

C'est aussi beaucoup plus rustique, par exemple de nombreux bouchers y vendent leur viande, à commencer par des têtes de chèvres qui trônent devant les étales.

Végétarien, passe ton chemin. Carnivore, essaye encore. Mais plus tard alors, bien plus tard...

Dans ce maelstrom de boutiques, on est sollicité de toute part. "Vous êtes français? Bienvenue mon ami! Tu n'achètes pas, c'est pas grave mon ami"

Comme je suis bien luné, je m'arrête dès qu'on m'adresse la parole. La traversée prend des heures, je me perds encore et encore mais là encore, le coeur y est.

Je m'arrête dans plusieurs mosquées, boit le thé avec les tenanciers des boutiques, touche le tissus, humme les parfums, évite les porteurs de marchandises.

Le lieu a comme une vie propre, une ville dans la ville.

Une ville qui aura eû le talent de me vider de toute mon énergie. Après 2,5 heures dans le bordel, je suis vidé, méconnaissable.

De toute façon, le soleil va se coucher et je risque de l'y accompagner de bon coeur.

 

Une dernière chose quand même car on est pas des bêtes, un nouveau couscous des familles accompagné d'une bière sans alcool.

Le retour à l'hotel se fera vers 18h plein les jambes, plein le gosier, plein les narines, plein partout.

Je m'écroule à 21h30, je sais déjà que demain est un autre jour et que j'aurais encore de la route à faire.

Les astres m'emmèneront sur la route d'Hama, à moins que ça ne soit encore un bus, 150km plus au sud.

Quelque chose me dit que j'aurais dû demander dans le souk s'ils ne vendaient pas un tapis volant, ça serait pas de refus.

 

 

Le début du voyage ressemblait à un prolongement de l'Europe, mêmes chiffres, même alphabet.

Ici le dépaysement est garanti et c'est exactement selon j'avais envie.

C'était même le plan original avec un départ de Turquie, porte vers le Moyen-orient et vers l'Asie, pour pousser toujours plus à l'est.

Pour l'est on verra plus tard, c'est le sud qui nous intéresse ici.

La Syrie devrait me retenir de ses petits bras musclés une grosse semaine, viendra ensuite le tour de la Jordanie.

Ca n'est d'ailleurs pas impossible que tu n'ai de mes nouvelles que d'ici là car je n'ai pas encore trouver de liaison internet WIFI pour faire circuler mon récit.

J'ai tout de même été dans un cybercafé pour me rendre compte du réseau local.

A titre d'exemple, c'est impossible de se connecter à Facebook que ce soit à Aleppo ou à Hama.

Je peux quand même me connecter à over-blog, mon cher hébergeur, mais le service n'est pas assez rapide pour que je te fasse profiter de tout, un peu de patience donc...

 

Un peu de patience et un peu de ferveur aussi, la fréquentation plafonne voire DECROIT en ce moment et ce, depuis une bonne semaine malgré les heures passées sur mon écran pour te faire vivre avec un maximum de complétition la complexitude du monde dans lequel tu as la chance de vivre.

J'ai fait le calcul, et depuis 3 semaines, j'ai passé plus de 30 heures sur mon ordi'; fais la conversion par jour de ton côté, ça donne le vertige. Dis-toi que j'ai pas que ça à faire et que si j'ai pas un minimum de retours, je vais vite me lasser.

Commentaires plus qu'appréciés, prosélitisme encouragé.

Prochaine étape si ça continue sur ce rythme : grève des accents.

Etape suivante : grève de la ponctuation.

Etape ultime : grève des voyelles!!!!

Méfie-toi, Bachar El-Assad, nouvel ami de notre cher président est de mon côté et on est pas content.

 

Dis-toi que pendant des années j'ai écouté tes histoires, bu dans ton verre, regardé tes photos de vacances, partagé tes matchs de foot, regardé tes enfants grandir, compté tes conquêtes sexuelles, fais dans tes cabinets; et bien maintenant c'est à toi de faire dans MES cabinets et de regarder grandir mon enfant, mon blog.

Gouzi-gouzi appréciés.

Ou gare aux accents...

In Sha'Allah.

 

 

Mais ne te méprends pas quand même, comme dirait Plastic : ça plane pour moi!

 

 

 

PS : Alors les Rousseau, elles sont où les cigognes?

       J'achète des choux ou des roses? ou les deux?

       J'ai tellement hâte que j'y pense plus souvent que je passe de temps à écrire, c'est dire!

       Et les prénoms? Bastien Jr ou Bastien 2ème du nom ou Bastienne ou Clémentin, tiens c'est pas mal ça, Clémentin!

 

PPS : Et chez les Snaider, on doit plus être très loin non plus!

 
PPPS : Les resseguiers ont pris de l'avance et remettent avant tout le monde le prénom Bastien à la mode. Bienvenue à lui, qui sera bien aise de recevoir mes bisous secs en échange de ses "glabeuh" baveux.

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commentaires

S
Salut m'sieur Brice,<br /> Un bonheur dépaysant ton blog.<br /> Continu de nous faire voyager par procuration !<br /> Gros bisous<br /> Sandra
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H
Tu ne me connais pas, je ne te connais pas mais je connais ton père pour avoir travailler avec lui,je n'ai pas l'habitude des blogs , je vais les lire avec intéressement, je te souhaite bon courage
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M
Encore mrci de ta patience pour rediger tes textes mais pour nous c'est fantastique de voyager par procuration. Apres une journee de travail, le depaysement garanti nous attend
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C
Salut mon Brice !<br /> Les cigognes n’ont toujours pas livré leur 2 p’tits colis. <br /> Pourtant c’est la crise du logement par ici et, moi aussi, j’aimerais bien pouvoir poser mes 18 kilos ! <br /> Mais la 1ère partie du voyage touche à sa fin et nous devrions partir pour la nouvelle destination au plus tard la semaine prochaine !! Avec 16 biberons par jour, à notre tour de nous sentir Lonely sur notre nouvelle Planète !<br /> Plein de gros bisous et vivement le prochain article.
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D
aHHHHHH , je vérifiais tous les jours mais non pas d'histoires de ton périple en vue ... déçue j'étais, contente je suis d'en avoir 3 d'un coup d'un seul . je te suis depuis le début , je suis pas une groupie, faut pas déconner, mais j'aime ton voyage ,la façon dont tu nous fais vivre tes aventures et la manière dont tu les écrit . Continue and have fun !!
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S
<br /> aHHHHHH, merci!!!<br /> <br /> <br />