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21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 14:57
J'ai marché, marché et encore marché,
le corps endolori par tant d'efforts
il a fallut réagir!
Maintenant je marche motorisé, et pas que...

Le lever en Cappadocce ( 1 P , 2 P? Le foutoir!) est à ceci radieux que tout est là, la nature, les sourires, le soleil.
Le thermomètre hésite entre l'hiver et l'été qu'on soit de nuit ou de jour, mais au réveil, pour lui et moi c'est le printemps.
Lunettes de soleil de rigueur et loin d'être rigoreux, la nourriture s'engouffre, la tête et les jambes s'affutent.
Aujourd'hui samedi, une nouvelle expérience est au programme. Le genre motorisé et rigolo comme un jouet pour grands, la marche pas rancunière m'y porte, bienvenue à quad-land. Juste pour l'explication, un quad est une p'tite moto à 4 roues.
Rendez-vous à 10h pour 2 heures d'amusement, tout ceci coutant une vingtaine d'euros.
L'approche est très ludique, à la moindre accélération j'ai le sourire qui s'étire. C'est un peu bruyant mais le simple fait d'être au guidon grise au point d'en oublier les nuisances. Je précise aussi que lors de mes marches alentours, je n'ai jamais été importuné par le bruit de ces machines, c'est important pour pouvoir en profiter ensuite!
On est 3 derrière notre guide qui conduit un scooter, trois débutants, tant mieux aussi, pas la peine de forcer l'allure pour s'amuser.
Le chemin est sinueux, bosselé, passe par des "tunnels" creusés il y a plus que des lustres, c'est un peu gadoueux, juste comme il faut pour te repeindre une paire de jeans en long et en large.
L'apprentissage est rapide, on dérape sans mal, plus on est fou, plus on rit. Les arrêts photos sont au programme et juste assez nombreux pour qu'on s'herberlue du spectacle chaque fois qu'ils se produisent. A chaque fois le point de vue est hallucinant.
En fait, la Cappadocce, la région pas les vallées troglodytes, est très plate et ponctuée de plateaux et, chaque fois qu'on est en haut du plateau, on peut voir à une centaine de kilomètres; je vous dis pas le spectacle!!! La différence avec la France où il y a toujours une colline pour te fermer l'horizon est frappante.
Par exemple on peut voir le sommet d'une montagne enneigée au loin (85km), et la première fois que je l'ai vu je l'ai pris pour un nuage tellement ça semble perdu dans le ciel!
J'ai bien fait de pas demander, ça m'aurait "couté" des rires!
Je flingue comme il se doit mon jean en déboulant plein pot dans une grande flaque bien boueuse, ruinant du même coup mes pompes qui n'avaient rien faits pour mériter un tel traitement.
Car la ballade, revenons-y, se déroule de mieux en mieux à mesure que l'on prend confiance, on fait les fous tels de jeunes chiots jusqu'au terme, en aillant l'impression qu'on est partis depuis 1/4 d'heure. Impossible dans mon état de me lasser de ce truc!!!
En partant de la location, je dis "à demain" à notre guide dans un grand éclat de rire. L'adrénaline se pompe au litre, la journée commence en fanfare!
Le reste sera plus calme, encore que, disons que le bruit sera moins mécanique. En effet, je suis provoqué en duel au billard par mes 2 co-riders.

Ils connaissent un endroit nettement mieux qu'un autre où j'avais déjà joué la veille au soir et où l'ambiance musicale ne faisait rien pour mériter cet adjectif. Enfer de l'enfer, c'était comme souvent musique techno à rythme minimaliste et musique dansante à même faire craquer un sourd.
Ici, il est 15h, quand on rentre dans le bar, Sade est au micro. L'ambiance est zen et ma langue bien pendue...
Les parties s'enchainent, l'heure défile plus vite que la normale.
Et, alors que Sade n'interrompais, le barman et propriétaire me présentait sa bilbiothèque musicale nous recommandant d'en faire bon usage.
Que n'en fallait-il pas plus pour nous faire rester jusqu'à la nuit!! Jusqu'au dîner présemment. Il fallait bien remplacer la potion houblonnée dont je ne suis quotidiennement pas coutumier mais qui file très goulaiement ici.
La pension, organisant un barbecue frugal, nous vit revenir avec appétit et se fit fort de remédier à ce problème.
Pendant ce temps, au gré des conversations, sachant qu'il devait quitter la région le lendemain à midi précise à l'aéroport local, Chris, un australien travaillant comme chef sur des bateaux de maître et en vacances jusqu'à un nouvelle appel du large, Graham, un anglais ayant encore quelques temps ici et moi nous renseignons pour obtimiser au maximum la matinée du lendemain jusqu'au midi fatidique.
Le verdict, lever à 5h40 pour 4 nouvelles heures de quad depuis le lever du soleil jusqu'à un petit déjeuner et retour à 10h passées.
Le parcours devrait être différent, et le rythme un peu plus soutenu. J'ai faim de ce truc, surtout ici, les chemins sont là exprès et les paysages irréels.

Après un concours de son très divers et très varié (NDLR : son au singulier) sur MP3 avec Chris, tout le monde ira ce coucher avant 1h du matin. Pas question de dormir moins de 4h30, il convient d'être en excellente forme!!

A 5h30 du matin, le Muezzin et son appel à la 1ère prière du jour me tire du sommeil.
Je tente de réveiller Graham, pas moyen, il est malade et craint le froid matinal, il fera main basse sur les toillettes plutôt que sur une petit bécane.
Chris et moi ne seront que 2 à tenter l'expérience du lever de soleil.
On quitte l'hotel à pieds, il est 6h, il fait nuit noire et dans les 5° ce qui n'est pas beaucoup pour un plagiste de la semaine précédente.
A notre arrivée au magasin, un thé à la pomme nous est offert et on en a bien besoin pour nous réchauffer.
On est, avec notre guide, les premiers levés dans tout le village, pas une fenêtre allumée, pas une voiture, rien, la nuit juste.
On allume les moteurs, on ferme les fermetures éclairs, et zou. A la lumière des phares, on s'effonce vers la lumière, le soleil arrive...
Après 2 kilomètres, on approche du site d'où partent les mongolfières, et à cette heure là, c'est la frénésie, on est pas les seuls à être debout finalement.
Une quarantaine de ballons sont au départ, c'est surréaliste. Les photos parleront d'elles-mêmes. La vidéo aussi.
On part ensuite sur les chemins ou à travers champs et montagnes cappadocciennes, plus de risques de se salir, je porte mon jean crotté de la veille.
Jamais la fatigue ne se fit sentir sur nos chevaux mécaniques, c'est grisant au possible.
Pendant 4 heures, pas un instant on a pris un chemin identique aux journées précédentes, la paysage lui reste identique à lui-même, c'est à dire inlassablement extraordinaire.
Et à 10h , comme la veille, alors que le tour se termine, je dis "à demain" à notre guide pour plaisanter, parce que j'aime bien plaisanter...
Chris, quant à lui, doit partir vers Istanbul, son avion n'attend pas, il décolle à midi. Il a choisi de se payer le transfert depuis l'hotel en voiture particulière pour avoir assez de temps pour nos 4h de quad.
Lorsque fut venue pour lui l'heure de partir, il vit sa voiture, un vieux break en tolle des années 60 et son chauffeur, Hörem, un type qui travaille ou passe du temps à l'hotel avec lequel on a bien sympathisé. Hörem avant de partir me demande si je veux me joindre à la troupe.
Le petit déjeuner attendra encore, il me dit bien de faire un peu de route en voiture pour voir les alentours encore différemment et d'élargir mon périmètre de connaissance des lieux. Tant que la voiture ne nous fait pas faux bond, et même ça de toute manière serait assez folklo' pour que j'en ris.
La voiture marche finalement comme une vieille montre à gousset, increvable.
En route, Hörem nous explique ses multiples et nombreux talents dont l'orticulture fait partie. Mais son vrai talent, ce sont les chevaux.
Il ne vit que par ça, et la décone en tout genre ce dont on ne peut le blamer vu qu'il a 25 ans et qu'il habite malgré tout un patelin.
On arrive à l'aéroport largement dans les temps, on dit au revoir à Chris que je recroiserais peut-être sur la route. Et la faim gagnant, il est convenu d'une halte réparatrice.
Comme Hörem connait le coin comme sa poche ainsi que tous les meilleurs bouges des environs, on s'arrête pour un kebab frais comme la rosée. Rien à voir avec ceux achetés en France, c'est plus que frais, la salade et les oignons croquent, les tomates ne viennent pas d'Espagne, le pain croustillant mais tendre et la viande, 100% monton label-rouge. Une merveille de sandwish! De quoi en plus tenir jusqu'au soir!
Reste plus qu'à reprendre la route pour rejoindre göreme et me déposer à la pension. Alors que l'on s'y rend frolant les 40km/h, Hörem me demande ce que je veux faire de mon après-midi, ce à quoi je lui rétorque que je vais sans doute faire une petite sieste avant de dénicher un point de vue pour le coucher de soleil.
Lui me dit qu'il a un autre programme et que je pourrais tout aussi bien le suivre. Il n'en fallait pas tant pour repousser la fatigue, et arrivés à Göreme, on poursuit un peu sur la route du musée à ciel ouvert (vu bien avant) pour stopper la diligence devant son ranch.
Mon bougre à l'oeil malicieux est en fait éleveur de chevaux et propose aussi des randonnées équestres aux gens qui veulent bien s'en donner la joie.
Son installation est à fleur de terre à tel point que les écuries ont été creusées à cet effet et dans la paroi par les troglodytes voilà plus de mille ans. J'étais passé devant à pieds 2 jours plus tôt et avait déjà trouvé l'endroit extraordinaire, à l'image des vallées l'entourant, mais ne voulant troubler la quiétude du lieu, je m'étais gardé de m'approcher de trop prêt, n'étant pas en mesure financière de faire une randonnée équestre.
Cette fois-ci, comme je suis avec le patron, plus de scrupules. Je suis invité à franchir la cloture, à visiter les lieux, à profiter de sa passion.
De son gout pour l'orticulture aussi...
Après quelques minutes, cerise sur le gateau, il m'invite à se joindre à lui pour un tour à cheval. Comment pourrais-je décemment refuser?
J'ai beau être plus à l'aise pour sauter d'un avion que pour monter sur un canasson, il y a des offres qui ne se refusent sous aucuns prétextes.
La sieste peut bien attendre.
En 2 temps 3 mouvements, deux chevaux sont apprêtés, on va leur faire se dégourdir les sabots. Et si c'est bon pour eux, pour le Braïce, c'est showtime!!
Que de l'inattendu toute la journée, et à ce niveau là, c'est même plus du privilège!! C'est hors catégorie!!!
La promenade passera par des chemins où seul un cheval est grosso modo capable de passer. En plus d'être à deux mètres au dessus du sol sur lequel on marche, mais aussi à 40 mètres au dessus du sol à 10cm sur la droite... Bigre, c'est haut et pas rassurant pour le braïce.
Par moment quand même, Hörem choisit des itinéraires plus plat et sécurisant pour moi. Et là, il m'initie au galop! Les WHAOUUUUUUs sont de retour!!!!!
Ca dure comme ça pendant plus d'une heure, le soleil au dessus de la tête, tantôt en bas de la vallée, tantôt en haut.
Seul point noir : moi, j'étais juste parti pour un tour en voiture d'une heure histoire de se changer les idées, l'appareil photo laissé dans la chambre était au chomage technique.
Retour au ranch, bière fraîche et tabac local, sans commentaires.
On profite de la fin d'après-midi comme ça à l'abri d'une cave voutée aménagée et on redécolle vers 17h. Le ranch est à 1km du village par la route et Hörem connait toutes les pistes de la région; pas moyen de faire autrement que de contourner le village, de marcher une heure et d'en profiter religieusement.
L'itinéraire Brice pris donc encore le pas sur la route prioritaire, une heure de marche au pays des schtroumfs avec leurs maisons en forme de champignons.
Tout le retour se fera à la lumière colorée et déclinante, guidé que je suis par mon nouvel ami. Je n'aurais d'ailleurs pas pû trouver le chemin moi-même tant c'est alambiqué. Sûr que tout seul, je me serais pelé de froid à dormir dans une cave troglodyte en attendant les secours.
0n rentra à l'hotel tranquillement au niveau du rythme, la journée à été longue et sacrément rythmée. Surement la meilleure depuis le début si je devais m'amuser à des comparaisons hasardeuses.
Je me votis une petite douche et une bonne sieste ou l'inverse.
Réveillé par la faim, à 23h, il fut juste temps d'aller chercher un kebab et de retourner dormir.
Le programme du lendemain est incertain, contentons-nous de bien nous remettre, ce sera déjà ça.

Le réveil du lendemain, tranquille peinard, accoudé au contoir, le type est entré dans le bar, m'a proposé un café noir,
J'lui dis : t'en cas faire, fais moi un thé, tandis que j'm'en grille une p'tite,
ça c'est passé comme ça, la tête au soleil,  et moi, la Capadocce, j'laisse pas béton (ou quelque chose dans l'genre).

Au fur et à mesure de la semaine, la pension s'est plus ou moins vidée, ne doivent rester que 7 ou 8 clients. Le froid va débarquer sous peu avec son grand manteau blanc et ça se sent dans la fréquentation des lieux.
Tous les visages de la pension me sont familiers, c'est comme à la maison mais en plus grand.
Parmi les 7 ou 8, deux coréennes pas bien fute fute, qui veulent faire du quad sous la pression amicale et souriante d' Hörem. Seulement, c'est l'évidence incarnée qu'elles ne parviendront pas à maîtriser les engins.

Attention : ceci n'est pas une remarque sexiste, c'est juste qu'elles sont très très très gauches, et qu'il faut les voir pour le croire. en plus on passerait notre temps à s'arrêter pour photographier chaque chaton croiser sur le bord de la route. So cuuuuute!!!! (NDLR : english, thank you)

Le plan est donc celui-ci, Hörem et moi on conduit dans la montagne avec 2 quads tandis que les filles seront à l'arrière de la selle. C'est un marché très avantageux d'autant que gratuit pour votre serviteur-pilote.
Hörem conduit les yeux fermés comme un dingo, on voit qu'il maîtrise et les premiers 100 mètres ont dû lui percer les tympans, sa passagère étant bien en clin à lui remplir les 2 oreilles et à réveiller toute la région de cris sur-aigus.
La nouvelle chevauchée passe encore par des endroits encore inexploré et je ne me lasse toujours pas de conduire.
En route, alors que la voie fut dégagé, il fut décidé malgré les circonstances accablantes de laisser nos deux miss Daisy tenter l'expérience.
Rien à faire, même avec les doubles commandes, pas moyen de tourner le guidon ou de ne pas avoir des accoups à l'accélérations à se faire des coup du lapin-garou.
Après Quelques centaines de mètres de marche arrière pour se sortir du bas-côté le chauffeur a repris les rennes et miss Daisy sa chauffeuse.
Le rythme reprend à vive allure, Hörem est dans son élément et moi, je progresse les tifs au vent sans me ruiner.
Après ces 2 nouvelles heures, qui nous font 8, malgré tout, je quitte le loueur en lui disant "à demain" même si là, j'ai eu ma dose!

Temps est venu de chercher des vitamines à nouveau et j'ai tellement bien conduit que j'ai aussi droit à un déjeuner aux frais de la princesse. Malgré mon insistance pour payer mon dû, rien à faire, je ne parviendrais à aucun compromis d'autant que dès que je parle français, les 2 coréennes fondent comme neige au soleil.

Après cela, Hörem voulu retourner voir ses chevaux, il était déjà 15h30, et il avait raison le bougre!! Me retrouvant à nouveau invité parmi les équidés, la fin de journée fut une nouvelle fois idylique et la lumière magnifique tombant sur les cheminées calcaires de même.
Tout invite à la contemplation surtout quand on est du bon côté de la barrière avec la bière fraîche et le reste.
Seul le chien de berger d'Hörem courre après les cailloux ne parvenant cependant pas à me lasser de le voir excité comme un fou dès qu'il aperçoit quelqu'un se baisser pour attraper un projectile. Il a dû bien dormir ce soir là ce chien ci.
Sur le coup de 5h, Hörem dû rentrer à la pension alors que je restais encore un peu à regarder les chevaux dans la lumière déclinante. Les coréennes se joignirent à lui.
J'allais pouvoir rentrer de nouveau à pieds et tenter de prendre le chemin sinueux emprunté la veille.
Alors que je progressais le plus souvent en courant pour ne pas rentrer dans le noir complet, je pris en compte le fait que je n'avais pas de lampe et que mes lunettes de soleil à me mettre sur le nez, ce qui est plus compliqué lorsqu'on doit marcher sur des chemins escarpés à la lumière de la lune à moitié pas pleine.
J'allais donc le plus loin possible pour avoir les meilleurs points de vue pour une série de photos au soleil couchant mais assez près de la route pour pouvoir la retrouver.
Itinéraire sécurisé est père de toutes les nuits confortables.
En retournant vers la route, j'aperçu un spot déjà fréquenté mais dans le silence par quelques personnes, je décidais de m'y rendre pour profiter des derniers rayons.
Demain sera sans doute ma dernière journée dans le coin, profitons du spectacle au maximum.
Parmi les personnes qui se trouvaient là, Ramo' , un turc aperçu dans la montagne 3 jours plus tôt et qui m'avait déjà nourri à l'époque de raisin déniché dans la vallée.
Le genre de rencontre qui fait d'une journée une journée complête. Ramo' est coutumier de la vie dans la vallée, il vit de peu et se débrouille de tout. Il peut se nourrir ici été comme hiver connaissant la nature autour comme personne.
Ce soir-là, il sorti de son sac 2 petits croissants maisons fourrés à la carrotte, dessert imprévuet délicieux devant la lumière qui disparait.
ramo' me ramènera sur la route dans le noir et on rentrera l'un comme l'autre comblé de cette fin de journée.
La soirée sera tranquille près du poële rechauffant la pièce commune sous le ciel étoilé, pas dégueux pour lundi, comme ils disent...

En tout cas, ce séjour en Capadocce aura été de toutes les couleurs. Merci à la pension Rock Valley à Göreme pour son accueuil, et accessoirement pour le pain-perdu au petit dèj'.  

Mon rythme n'est plus aussi nocturne qu'avant et les réveils moins compliqués, demain ne sera que derniers regards sur cette terre creusée de mains d'hommes dans ces vallées millénaires.
Après-demain devrait aboutir en Syrie, il est temps de refaire chauffer le passeport.
Et de retrouver les douces soirées plus au sud.
L'arabe va remplacer le turc, le muezzin va remplacer le muezzin.

Je pourrais aller plus à l'est en Turquie pour voir et vivre encore plus de la Turquie mais il ne me reste "plus" que 6 semaines au Moyen-Orient, sachant que la Syrie, la Jordanie et surtout l'Egypte ont énormément à offrir. La route vers le sud est donc au programme pour être sûr de ne rien baclé, comme si cela était possible, par la suite.


Voilà, je me suis encore déchiré à te chanter mes tribulations. Quand je vais me lever de ce clavier je marcherais comme un centenaire, mais comme toujours, que de souvenirs, de rencontres, de couleurs.
S'il te chante à ton tour d'entonner un commentaire, j'ai toujours de la place pour te lire que ce soit une ligne ou une encyclopédie.
Si tu connais les coins que je vais arpenter à l'avenir, je prends aussi les bons plans.
Tu commence à connaître maintenant, "à fleur de terre" est une maison bleue, adossée à la colline, on y vient à pieds, on ne frappe pas, ceux qui vivent là ont jeté la clé.


Grosses bises





PS : j'ai encore passé des heures à écrire, excuse-nous Bernard (Pivot)!!!!!!!! Pas de re-lecture = fautes au kilo

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commentaires

B
Bon ben avec tout ça, t'as raté le classico mon Retailleau, OM-PSG !!! Et un classique sans mon Brice, y a comme un hic, même si ça reste classe. Bon, c'est sûr que trouver une téloche diffusant Canal+ aux confins du cul de la turquie constituait une mission plus que périlleuse, à l'image du déplacement des parisiens qui rendaient visite au vélodrôme à des olympiens invaincus depuis le début de la siaons et qui pouvaient prendre la tête du championnat s'ils battaient le PSG ! Et bien non, la tête, il l'ont perdu, comme le match : 2-4 !!! Tu as bien lu mais l'eusses-tu cru ??? Et la nouvelle star des doublés contre l'OM (après Ronaldinho et Pauleta) s'appelle Hoareau. Grâce à lui, la nouvelle devise (perso, je vise deux) de l'OM n'est plus "Droit au but" mais "Hoareau, but". <br /> Arrf, tu es bien loin de tout ça (et plus près de la furia galatasaray-onnante ou kayzer(sozë)ispor-tequoi, mais en même temps, il fallait que je te debrieffe de ce match hébouriffant ! je t'envoie l'équipe en PDF sur ton mail... Tu peux aussi lire le résumé du match : http://fr.youtube.com/watch?v=zoP_u5dob38<br /> + une analyse très poussée d'un consultant haut de gamme : <br /> http://fr.youtube.com/watch?v=blE83lD0Nlo<br /> <br /> Bref, c'était trop bonnard (avec un "D" et non un "T" comme la tanche marseillaise)...<br /> Et on en redemande !!!<br /> Et plutôt 2 fois qu'une, comme dirait le gynéco lors de la première écho !<br /> - 2 comme un doublé (je commençais à me dire que j'étais le seul à pouvoir en réaliser cette année...)<br /> - 2 comme le nombre de points qui nous séparent désormais de l'OM (pour Lyon, c'est 2 fois plus, on n'est qu'à 4 points !)<br /> - 2 comme le nombre de victoires d'affilées en championnat pour le PSG (événement (je pèse mes mots !) suffisamment rare pour être mentionné)<br /> - 2 comme 2 meilleurs buteurs ex-aequo en L1 : Benzema et.... Hoareau. Qui confirme match après match et qui pour son 1er classico a remisé au placard la baseline de l'OM, "Droit au but", pour la remplacer pour "Hoareau but"<br /> - 2 enfin, comme le nombre de fois où j'ai regardé le match !!! (que j'avais enregistré pour bénéficier de plus de souplesse dans ma soirée)<br /> Oui, je suis drogué et c'est au PSG que je carbure !<br /> Bon quant à nous, nos 2 p'tits bouts ne sont toujours pas nés. Donc pendant que t'es en cappadocce, pour moi, ce n'est pas encore le cap à dos !<br /> Un doublé de bizz à mon oisif migrateur préféré
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R
Je viens de rever en ta compagnie......il est 3 h du matin.<br /> Je t'embrasse très fort avec les petits bras......comme dit ta maman.<br /> Ta petite Mamie de Condé.
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V
Salut Bibi, Eh oui ta cousine de province a enfin trouvé le temps de t'écrire après avoir révée pendant une heure en lisant tes aventures...félicitation pour ces magnifiques récits, en trois mots "que du bonheur"...surtout continue à nous faire rêver et à bientôt dans un petit coin de paradis ! grosses bises. Eve et sa p'tite famille
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C
Salut le Cow-Boy des Capadocces !<br /> Petit commentaire (vite fait) pour t'annoncer la naissance de Bastien, Julie à accouché du petit bonhomme Jeudi en fin d'aprés-midi, voilà, un nouveau venu dans la famille !<br /> <br /> Sinon tu n'as toujours pas agrémenté tes LONGS (ahaha, je suis en forme ce soir) articles de photos...je vois que tu ne tiens pas compte des commentaires de tes fidèles lecteurs...<br /> <br /> (petit doigt en l'air)<br /> <br /> (Brice, hors de lui, brise son clavier sur une chaise, la tension est à son comble...)
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M
Alors on est arrivé en Syrie. Je suis impatiente de suivre les aventures même si je regrette dèjà la Cappadoce
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