A la vue des innnnnnnombrables réactions à mon appel des deux pieds à vous connecter à ma paroisse et à m'envoyer un minuscule bonjour, j'ai moi aussi pris quelques libertés et me suis offert quelques jours sans internet ni écriture ce qui n'arrange en rien le retard qui prend des proportions pantagruélique mais fait du bien à mes doigts congestionnés de tant taper.
Je n'ai pas pu non plus me connecter à Facebook et ne peux toujours pas, ce qui cette fois n'est pas de ma faute, mais plutôt la réponse des chinois au feu de paille uighour dans le Xichang, même si ça, au bout du compte, n'aurait pas changé grand chose étant donné qu'à partir de maintenant, je boude... En effet, c'est bien la peine que je me décarcasse si, en retour, je n'ai rien d'autre que ton lointain souvenir.
C'est pourquoi, si tu veux du frais, du beau, du grandiose, il faut que tu mettes de l'essence dans le moteur, que tu m'envoyes des sourires par milliers, que tu me carresses en tout bien tout honneur dans le sens du poil. Je demande pas grand chose, quelques mots tout au plus, pour me permettre de voir que tu es toujours fidèle à l'appel, que tu es mon ami.
Le soleil se couche, la lumière s'allume,
Tu rentres lessivé, t'en as pleins les plumes.
Il est alors temps, comme à l'habitude,
Tu fais c'que tu veux, tu allumes le tube.
De la vie en noir, t'en as marre des blancs.
Tu passes à côté, c'est pire qu'au couvent.
Heureus'ment dans l'coin, y a c'que tu préfères,
R'garder la télé et ne plus rien faire.
Mais ouvre la fenêtre, regarde au dehors,
Le monde vit, ça bouge, pendant que tu dors.
Souris à la vie, ouvre tes bras tes yeux.
Vas donc faire un tour, t'es ton propre Dieu.
TF1 M6 sont les pires démons,
Aliénation massive, coupeurs d'ailes par millions.
Elimine un tel, qualifie un autre,
T'es sûr de ton choix, c'est pourtant pas l'notre.
Ouvre donc la porte, lève les yeux au ciel,
File voir la nature, c'est elle qui est belle.
Regarde le soleil, c'est pour toi qu'il brille,
Renaissance d'un roi, l'audimat vacille.