Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sympathiquement renvoyé de la finance mondiale à faible responsabilité alors que la démission se profilait, très débrouillard mais pas très manuel, capable de gravir une montagne mais pas sportif, titulaire du permis de conduire sans savoir, vivez mes aventures baroques autour du monde!

Etre une légende à Hoi An, y'a pire

Au revoir la moiteur, à plus tard la chaleur, salut la fournaise, avec Dani on quitte Hué pour Hoi An.
Hoi An est située sur une banquise majestueusement entourée de longs glaciers. Les ours polaires s'y croisent souvent au lever du soleil et la viande de phoque en est la spécialité culinaire locale. J'exagère? Un peu mais c'est que ça fait envie de pouvoir combattre le froid en empilant consciencieusement les couches de vêtements chauds et de boire des boissons chaudes pour combattre les angelures et les maux de gorge.
Au lieu de ça, j'ai chaud en permanence, je reste chaque fois quelques minutes de plus dans les magasins d'alimentation pour profiter de la clim et je rêve de me faire faire un tatouage arborant un grand ventilateur sur toute la surface de mon dos...
Saloperies de pays tropicaux...


Le 24 avril, mon dieu ça commence à dater, je me lève en tambourinant. On part d'Hué avec Dani et comme il est 7h30 du matin et que Simon dort sur ses deux oreilles, j'en profite pour l'en sortir, petite vengeance mesquine en réponse directe à ses claquements de portes de la veille quand je me remettais d'une nuit de quatre heures en faisant une courte sieste.

Le bus pour Hoi An prend la tangeante à 8h. Le simple fait de rejoindre son point de départ à pieds depuis notre hotel, soit dix minutes de marches avec paquetage complet, suffit à me rendre dégoulinant. 8h = 30°, qui se plaint de la canicule en France? Profitez-en, c'est l'été!!

A l'arrivée, deux heures plus tard, alors que nous sommes encore dans le bus, une femme de la compagnie de transport monte et entame un discours visant l'ensemble des passagers. Il y a un deal entre la compagnie et un hotel quatre étoiles devant lequel on est garé. A l'intérieur, piscine, chambre climatisée et tout le tintouin pour cinq dollars la nuit. Moi, ça m'enchante. Une piscine, la clim', c'est comme un rêve qui devient réalité, on touche au lyrisme.
Mais pour Dani, c'est encore trop cher. J'ai beau essayé de le convaincre par tous les moyens, il est incorruptible.
Au lieu de ça, Dani veut suivre une indication qui lui avait été donnée plus tôt à propos d'un autre hotel à priori moins cher et tout aussi sympathique. Quant à moi, même si je suis un peu bougon de mettre fait renvoyer dans mes 22 mètres quant au choix de l'hotel, je me dis que s'il est convaincu, après tout, ça peut valoir le coup.
On commence donc à marcher.
Un peu, beaucoup, à la folie. En fait, on traverse toute la ville, ça nous prend trois quarts d'heure. Je ne suis plus bougon, je suis hyper bougon!!! Car au final, on va peut-être gagner un dollar par nuit mais ça nous coute nos deux jambes, trois litres de sueur qu'il va falloir combler et l'assurance qu'il va aussi falloir se retaper les 45 minutes de marche dans l'autre sens quand il va être temps de quitter Hoi An. Ca fait beaucoup!! En plus, en arrivant à l'hotel, ça ne ressemble à rien, on a beau dire aux employés qu'on est venu sur une recommandation d'un autre hotel, ils se foutent de nous comme de leurs plus vieilles chaussettes, en plus les chambres n'ont ni piscine, ni clim, ni wifi, ni salle de bain privée et on se voit demander le même prix qu'à l'établissement qu'on s'est vu présenter en arrivant en ville. Tout est réuni pour qu'on s'épanouisse sous le soleil de cette journée très bien commencée!

Au final, on reprend nos sacs et on continue les recherches en sachant que maintenant qu'on a déjà bien crapahuté, c'est à mon tour de jouer les difficiles. Au point où on en est, pas question d'accepter n'importe quoi vu les efforts et les privations qu'on a consenties pour en arriver là. Après avoir refusé deux ou trois nouvelles tentatives, on échoit dans un bel établissement où on a une chambre à trois dollars la nuit ce qui contentera tout le monde en tous points, à l'exception du fait qu'on a trois lits dans la chambre car il a été convenu que Simon nous y rejoigne en fin d'après-midi.
On est jamais tranquille!!
Enfin on pourra quand même profiter d'une après-midi découverte de Hoi An sans le boulet canadien dont je dis finalement ce que je pense à Dani. D'ailleurs, c'est marrant, Dani, il en pense la même chose!!!! On s'étonne donc du fait qu'on croyait chacun que l'autre s'était pris d'amitié pour le boy scout alors qu'il n'en est rien!! C'est rigolo mise à part qu'on va se le traîner un peu plus.

Mais chaque chose en son temps, pour le moment il s'agit de partir à la découverte de Hoi An, enfin...
Hoi An est comme Hué une ancienne ville impériale. Elle est un peu plus petite que sa voisine et se distingue surtout de celle-ci grace à son centre ville libéré de tous moyens de transport à moteur et étalant de toutes parts des trésors architecturaux à la mode coloniale à l'origine du classement de ce même centre ville dans la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.
Quand on s'y promène, on y est donc entouré que de marcheurs, de cyclistes, de pousseurs de chariots et de chapeaux coniques. Même les scooters n'y ont pas droit de citer, à moins que les conducteurs ne se résolvent à couper le moteur et à pousser leur deux roues tant bien que mal. C'est calme, reposant, et ça pourrait très bien illustrer ce à quoi ressemblait le Vietnam il y a cent ans si on parvient à faire abstraction des boutiques de souvenirs et autres bars / restaurants vendeurs de hamburgers.
Résultat, on est tout de suite charmé, c'est en terme urbain ce qu'on a vu de plus beau dans le pays.
L'après-midi est donc idyllique, douce, reposante.

Mais tout ceci à une fin quand il faut aller chercher Simon à sa décente du bus comme il était convenu; on a beau ne pas l'aimer, on est pas des chiens. Surtout Dani en fait, puisque c'est lui qui se charge de cette corvée comme pour se faire pardonner les errances auxquelles il m'a confronté en arrivant en ville. Merci monsieur!!!
Moi j'en profite pour prolonger un peu la ballade avant de rentrer me mettre au frais sous l'unique ventilateur de la chambre, astucieusement placé au dessus de mon lit.
A 19h, ils me rejoignent. Simon avait plus d'une heure de retard, Dani l'adore plus que jamais...

Le soir, on dîne sur les rives du fleuve qui traverse langoureusement le centre ville. La nourriture est meilleure que tout ce à quoi on a gouté au Vietnam, la ville cumule les bons points.
Puis, comme on a tous passé une journée pas trop fatiguante, on s'accorde un détour sur le chemin du retour à l'hotel en partant à la recherche du King Kong Bar, haut-lieu de beuveries pour les touristes de passage. Après avoir longé le marché, malheureusement fermé pour cause d'horaire nocturne, il faut bien qu'ils dorment, traversé le fleuve, on arrive enfin au but. Le bistrot débite de la musique rock, une table de billard au tapis maculé de dessins plus ou moins fins déposés par les clients trone au centre de la pièce, tout autour, ça boit, ça rit. Il ne va pas falloir faire trop d'efforts pour se mettre dans l'ambiance.
En commençant par un rhum puis par un deuxième et ainsi de suite, ça va en fait tout seul. On discute avec un grand nombre d'autres touristes. Avec Dani, on s'associe pour botter les fesses de quelques joueurs de billard avant de nous-même nous faire ridiculiser par deux vietnamiennes qui pourrait jouer les yeux fermés.
Tout se passe dans un très bon esprit, les canons s'enchainent et la salle en est pleine ce qui ne gache rien en terme de plaisir des yeux.

Autour de minuit, en discutant avec Steve et Ed de nos aventures respectives, les deux anglais nous apprennent "qu'il y a un bus gratuit pour la beach-party".
"La beach party"? Et oui car Hoi An centre n'est qu'à quelques kilomètres de la mer ourlée d'une plage dont le front est jonché d'autres bars à même le sable qui affrêtent chaque soir une navette gratuite pour que les fêtards puissent aller y faire une tournée ou deux.
Et comme tu le sais maintenant, ça ne me fait pas peur bien au contraire. Je ne mets pas longtemps à convaincre du bien fondé de l'opération Dani suivi comme il se doit de Simon dont on pourrait penser qu'il a peur de tout quand il est tout seul.

Avec Steve et Ed ainsi que quelques autres phénomènes nocturnes sur pattes, on retraverse la rivière pour se rendre au point de départ de la navette, lui même situé devant un nouveau bar également très accueuillant.
On apprend alors que la navette a un peu de retard. Il n'en fallait pas plus pour que, la marche aidant, on aille se raffraichir de nouveau le gosier. Qui plus est dans le bar, il y a en plus de la sempiternelle table de billard, deux babyfoots qui ne font pas tache. Impossible de passer à côté.
Seulement moi, mon truc c'est plutot les boules, la queue, les trous et les bandes, donc je laisse vite fait Dani pour me retrouver autour de la table de billard. Et ici, le billard, c'est du sérieux, on se croirait dans la Couleur de l'Argent. Chaque joueur prenant partie doit s'acquitter d'une somme avant d'entamer chaque partie, le total étant logiquement attribué au vainqueur.
Quand j'arrive à la table, sont en train de jouer un jeune touriste australien contre un viet dont tout laisse à penser qu'il boucle ses fins de mois voire peut-être même ses débuts, en plumant les gringos qui s'amènent à lui. En deux temps trois mouvements, l'australien prend une danse. On ne l'y reprendra plus. Au suivant. Et comme personne ne se presse, c'est donc mon tour... Chauffe Marcel, chauffe!
Dans ma tête, c'est comme une finale de championnat du monde. C'est ma première partie "payante" et le moins qu'on puisse dire, c'est que les 3-4 euros de mise me paraissent être un million de dollars. La partie ne dure que quelques minutes. Mon adversaire fait un bon départ mais à mi-partie, j'enchaine quatre ou cinq boules consécutives pour prendre un avantage que je conserve jusqu'au bout. Champion du monde!!! A moi le million de dollars!!!!!!
En face, le vietnamien est très remonté. Il marmone dans sa barbe et plus que de me proposer une revanche, il me l'impose presque, les veines de ses tempes menaçant d'exploser. Sur le côté, tous mes potes ont rejoint la table et m'encourage à lui faire regretter d'avoir un jour commencé à jouer au billard. Donc entre le surexcité que j'ai en face et mes potes à l'alcoolémie communicative, je n'ai guère le choix, je remets mon titre en jeu.
Deuxième partie, deuxième démonstration. Je prends rapidement la mesure de l'adversaire qui, voyant ça, commence un numéro à l'italienne. Il parle avec les mains, m'accuse même de tricher! Il n'en fallait pas plus pour que les esprits s'échauffent. Le viet n'en démort pas, je triche. Mes potes s'excitent à leur tour, le mec est un gros nase qui se défile en prétextant tout ce qui lui passe par la tête pour ne pas perdre la face.
Sur ce, le viet quitte rapidement la table tel un déserteur au beau milieu du champ de bataille. Dans sa fuite, il se retourne et bredouille dans un anglais loin d'être accadémique qu'il va, et d'une lui aussi chercher ses potes, et de deux me retrouver à la plage pour un règlement de compte dans les règles du lard. Une fois sorti, on est tous un peu perplexe quant à savoir si on va le revoir ou pas. Cela dit, on est maintenant un groupe d'une quinzaine de personnes bien décidées à faire la fête ou à en découdre. Quoi qu'il arrive je ne suis pas seul.
 
Et puis enfin, à 1h passée, notre chauffeur arrive.
Le minibus logiquement prévu pour contenir une quinzaine de passagers fait le plein d'une trentaines de personnes surchauffées. A l'intérieur, ça chante, ça crie, ça secoue le bus juste pour le plaisir, c'est annonciateur d'une soirée mémorable sans fin ou je ne m'y connais pas!!

On débarque finalement sur la plage autour de 2h. Les passagers du bus s'en extirpent dans le chaos le plus complet aidés en cela par la musique qui s'entend à des kilomètres; les portes, les fenêtres, le toit ouvrant, tout est bon et valable pour sortir et marcher sur le sable un verre à la main.
Sur place, tout a un gout de Thaïlande. Rien ne ressemble au Vietnam. Il y a la plage, quatre ou cinq bars ouverts sur celle-ci, et des boissons qui se boivent au seau avec une demi-douzaine de pailles plutôt qu'au verre. D'ailleurs ça tombe bien, comme on est une belle bande, c'est mieux que si on devait boire dans des dés à coudre.

Cette nuit, j'ai une pêche de tous les diables. L'ambiance est festive comme rarement et comme j'ai environ une douzaine de gardes du corps en attendant la suite, je me fais fort de toujours avoir un seau à la main d'une part pour m'abreuver, et d'autre part pour noyer les foies de mes apotres.
Une, deux, trois, quatre fois je retourne faire le plein.
Ca rigole de partout, ça crie, environ la moitié de la piste de danse connait mon prénom, je surfe la vague.

A trois heures environ, c'est l'heure du bain de minuit.
Dans un sprint dingue, en une minute on doit être une trentaine dans l'eau sans chemises, sans pantalons. C'est une claque raffraichissante qui nous prend tous. L'eau n'est pas très chaude ce qui explique qu'on est vite fait de retour sur la piste de danse.
En chemin, alors qu'on se rhabille, j'entends mon premier "T'es une légende mec"!! C'est Steve, l'anglais avec qui on passe la soirée depuis le King kong bar qui se lache.
Ensuite, croyez-le ou non, peut-être Steve a fait passer le mot, mais j'entends à trois autres reprises la même expression dans trois bouches différentes :
- T'es une légende!!
Comment veux-tu que j'aille me coucher là-dessus?

A quatre heures, Simon et Dani s'accordent pour prendre la dernière navette qui ramène les gens au centre-ville. Pour moi, impossible, je suis une légende.
Je ne peux décemment pas quitter le groupe et les groupies d'un soir. A la place, en plus de souhaiter une bonne nuit à Simi et Danon, on s'accorde une dernière tournée loin de la fureur et du bruit. La plage fait plusieurs kilomètres, ça ne devrait pas être trop dur.
Une fois les fesses posées sur le sable, difficile d'être trop pressé, je reste là en bonne compagnie jusqu'au lever du soleil sans baillements ni coups de barre.
Et puis c'est enfin l'heure de tirer le rideau, de dire au revoir à la scène et aux spotlights. A 6h15, on est plus que quatre sur la plage maintenant désertée. C'est exactement le nombre de personnes autorisées sur les deux moto-taxis qui attendent encore. A trois par moto en comptant le chauffeur, c'est cosi, on se tient chaud.

En rentrant, je m'allonge et me laisse glisser dans un sommeil réparateur comme on tombe dans un océan de coton.
Pour un passage au bar comme il était prévu, on peut dire que ça s'est bien prolongé. Je ne l'avais pas vu venir le coucher au lever du jour et pourtant il est là. La journée suivante risque d'être bien courte.


Comme indiqué juste au dessus, le 25 avril, je ne suis en effet pas très efficace.
On va bien faire un tour en ville avec mon compère et notre croix québécoise à porter, mais ça tire de partout, ça baille, c'est un festival de fatigue. Qui plus est, je n'ai rien de particulier à acheter pas comme Dani qui veut des souvenirs et Simon qui veut se faire tailler un costume. Je rentre donc prématurément à la chambre, c'est pas la mort, il faut bien payer l'addition quand on passe une nuit comme la nuit dernière...
Les autres ne sont en plus pas bien longs à me rejoindre. On est tous dans un état d'esprit où on a pas envie d'envahir ne serait-ce qu'un carré de pelouse. Au terme d'un diner pris alors qu'il fait encore jour, c'est cette fois le retour en piaule définitif, moi étant défoncé et les deux autres ne l'étant pas moins avec en plus l'assurance de se lever aux aurores le lendemain pour aller visiter des ruines dont on m'a déjà prévenu qu'elles n'étaient pas plus spectaculaires ou plus dignes d'intéret que ça.
En ce qui me concerne, je préfère faire l'impasse sur les ruines ayant un problème avec le fait de me lever avant 7h du matin le lendemain d'un coucher à 7h du matin. Douze heures de décallage horaire à digérer en 24h, très peu pour moi.
A la place, alors que les autres ronflent déjà, j'en profite pour écrire de plus belle avant de tomber sur la télé de la chambre sur la diffusion d'un match de Man U. 0-2 à la mi-temps. 5-2 après 90 minutes, ils sont fous ces anglais!!! Et moi, je me couche encore bien tard.


Le 26 avril, je n'entend rien quand les autres se lèvent pour aller faire leur excursion. Il est 7h, c'est normal.
A la place, je les entends qui en rentrent. Il est 13h00, c'est normal itou.
C'est normal sauf qu'aujourd'hui c'est problème, on doit lever le camp ce soir de Hoi An et monter dans un bus pour 24h de route ou de déroute afin d'aller à Saigon le plus vite possible. Le problème donc, c'est qu'il faut quitter les lieux et qu'on est déjà en retard pour libérer la chambre. Théoriquement le "check-out", c'est à midi et il est finalement 14h quand on déboule avec nos sacs avec la tête enfarinée à la réception.
C'est moi qui m'occupe des négociations. Une roucoulade, un sourire, une révérence, plus de problèmes, la french touch dans toute sa démesure!! On se fait même garder nos sacs à la réception pendant qu'on s'accorde une dernière promenade dans les rues photogéniques de la ville pleine de charme. On est au rythme sans stress et sans voitures. On en profite pour des arrêts gastronomiques et des billards gratos pour lesquels on ne risque pas de se faire casser la gueule, c'est mieux même si on en sort pas plus riche.

En allant dans un dernier bar en fin d'après-midi dans l'espoir de retrouver quelques connaissances "légendaires" de l'avant-veille au soir, on quitte le centre-ville une dernière fois et de ce fait, on retrouve la circulation. Ca pourrait être un détail sans importance et ben non, en traversant un boulevard très fréquenté, Simon, qui ne fait rien comme tout le monde, trouve le moyen de se faire exploser la jambe par une moto qui transporte des jéricans de flotte. Le pauvre bougre a un mal de chien décuplé par le fait que le conducteur ne s'est ni arrêté ni même retourner.
C'est quand même pas de chance et encore moins si on prend en compte le fait que le type développe une diarrhée chronique en prenant ses médicaments contre le paludisme. En gros, il est vraiment pas aidé!!!

Au bar, on ne rencontre personne et de toute façon, il est déjà tard, c'est dans l'urgence qu'on se fait un dernier encas avant de retourner à l'hotel prendre notre bus qui arrive déjà. A l'intérieur, j'ai une couchette contre la fenêtre, Dani aussi sans avoir à se retrouver menacé de prendre un coup de pied retourné, tout le monde va pouvoir dormir en paix.
Donc, épisodiquement je dors et regarde des vidéos jusqu'à 1h, il est alors temps de se préparer pour une nuit réparatrice sachant qu'il n'y a pas grand chose de mieux à faire quand on est dans un bus pour 24h.
Je m'installe donc le plus confortablement possible, pose mes lunettes contre la fenêtre coulissante qui est bien entendu fermée et te souhaite une bonne nuit.

Saigon, me voilà, enfin si tout va bien...
 
 

 
 




 
Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
P
<br /> Salut à toi, légende des boules, des queues et du billard. Il te faut toujours de ces histoires qui nous chamboulent et dont on espère une fin heureuse. Et puis, il y a toujours ce pôvre québécois<br /> Simon dans les parages. L'emmenez-vous avec vous à Saïgon? Saïmon à Sigon!!!<br /> <br /> <br />
Répondre
S
<br /> Simon dans le grand nord canadien!!!<br /> <br /> <br />
B
Je reprend la lecture après quelques semaines d'absence. Faut bien que les retraités prennent aussi des vacances ET AU CHAUD AVEC BEAUCOUP DE SOLEIL. Tu verras quand tu vas revenir, la banlieue parisienne ne change pas, flotte et pas très chaud en été. Je constate que le 25 et le 26 ont été des journées "chargées" dans tous les sens du terme. En plus j'ai pensé que tu commençais à décrire un début d'orgie : la salle pleine de "canons", toi qui ne pense qu'aux boules , à la queue, aux trous, aux bandes. M'étonne pas que tu transpires.<br /> <br /> Au fait avais tu emmener l'appareil photos, tu sais celui qui s'égare ? Bon je continue à lire les autres journées. Continues, fais attention à ton foie, ton aventure n'est pas terminée, il y a encore des kilomètres, légende ou pas légende.
Répondre
S
<br /> C'est le retour du Bernard l'hermite "au chaud avec beaucoup de soleil"!<br /> T'es revenu avec de l'inspiration, dis moi!!!<br /> Je ne sais pas ce que tu as fait de tes vacances mais j'ai bien l'impression que ça t'ait monté à la tête! Ca ne m'étonnerait pas non plus que tu transpires!<br /> Alors non, ce n'était pas une orgie.<br /> Et non non plus, je n'avais pas l'appareil photo. Si je l'avais eu de toutes les façon, je ne pense pas que les clichés euent été particulièrement réussis!<br /> Merci de prendre soin de mon foie.<br /> Merci d'être toujours fidèle et tout en verve.<br /> grosses bises<br /> <br /> <br />
S
Et ben ça y'est, notre jeune globe-trotter a chopé les abeilles, le voilà reconverti en Tom Cruise dans les bouges de Hoi An. La "légende" des trous, des boules et de la queue! Sûr que ton professionnel de Viet devait les avoir les boules, à se mordre la queue (question de souplesse) et se morfondre dans un trou. Bravo champion, il ne te reste plus qu'à trouver ton Paul Newman pour faire enfler ton compte en banque. Prometteur.<br /> En ce qui me concerne, à ton retour, je te défie au babyfoot; il paraît que j'ai encore de beaux restes (n'est-ce pas Stéphane?). <br /> Quant au boulet canadien, j'espère que tu ne lui as pas donné ta carte comme au fameux JP. C'est vrai cependant qu'il les cumule : se faire exploser par une moto remplie de jerricans.....de flotte!!! Ca s'appelle un poissard. A fuir. <br /> Ce matin fut de bonne augure : deux quotidiens (ou presque) à lire, mon Libé (deux pages sur la 6ème victoire de RF à Wimbledon, 16-14 au dernier set!!!) et ton article. Y'a des semaines comme ça qui commencent vraiment bien. Gros bisous. Papette.
Répondre
S
<br /> T'es mal tombé!<br /> A la sortie des soeurs Rosalie, il n'y a jamais eu de babyfoot!! Résultat, mon éducation s'est découverte une nouvelle lacune.<br /> Mon truc, c'est pingpong et billard! On ne peut pas tout faire... même en étant souple...<br /> Gros bisous aussi<br /> <br /> <br />
M
2 articles en une journée, tu devrais faire attention, il va y avoir accoutumance...<br /> Est-ce que le champion accepterait de me signer un autographe?... J'espère pour vous que Simon n'est pas monté dans le bus... Gros bisous
Répondre
S
<br /> Deux articles en une journée? J'espère que tu n'y as pas pris gout...<br /> En effet depuis, devant l'affluence décroissante rencontrée par ma paroisse, je me suis octroyé quelques jours de vacances!!<br /> ensuite, je m'y suis remis mais comme rien de plus ne venait, je me garde mes nouveaux articles sous le coude bien à l'abri du soleil et de la poussière.<br /> Désolé pour l'attente, les lectures prochaines n'en seront que meilleures!!<br /> Grosses bises<br /> <br /> <br />