Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 12:37
Comme trois points en suspension, je suis dans une perplexitude folle.
L'appareil photo manque à l'appel de la revue de paquetage et ce n'est pas réjouissant.
Comment est-ce que j'ai pu passer en six mois de temps de celui qui a la tête bien perchée sur les épaules à celui qui sans le vouloir sème à tout vent l'ensemble de ses affaires? Je continue pourtant à employer la même routine qui consiste à toujours vérifier que je n'oublie rien derrière moi mais force est de constater que ça ne suffit plus. Peut-être va-t-il falloir que j'emploie la manière forte qui consisterait à nouer chacune de mes affaires à une cordelette que j'attacherait aussi à ma cheville ou à mon poignet!
Mais on en est pas encore là, pour l'appareil photo, il reste une infime chance...

La première des choses pour dissiper les doutes est de se lever aux aurores pour demander au plus tôt aux tenanciers de la GH s'il n'ont pas récupéré mon précieux bien. En plus, ça tombe bien, la responsabilité du réveil matinal ne m'incombe pas complètement puisqu'avec Jo et Dani, on avait déjà prévu de lever le camp rapidement de Sapa étant donné qu'on a près de 200km de route de montagne à dévaler en ce jour du 19 avril.
On parvient donc à émerger avant 7h. Dans la même seconde, je suis déjà à la réception la bave au lèvre tant j'ai la rage. Là, toute la famille est déjà sur le qui-vive, tous répartis dans cette pièce qui leur sert de salon en train de prendre la pose.
En train de prendre la pose car le père de famille tient entre ses mains l'objet de mon désir et prend des centaines de photos de sa femme et de ses enfants. Fais comme chez toi mon gars, c'est à moi que ça fait plaisir. Le stress laisse la place au soulagement. Je récupère l'appareil et poursuit la scéance photo avec toute la famille dans le cadre avant de décharger toutes les photos sur leur ordinateur. Tout le monde il est beau, tout le monde il est content!!

Et pendant ce temps, Jo et Dani ont été super efficaces et sont déjà dans les starting blocks pour le grand départ du jour à tel point qu'ils m'enjoignent déjà de me presser car la bécane n'attend pas. Il n'en fallait pas plus pour que je stresse à nouveau, il est 7h15 et apparemment, je suis en retard!! Je boucle donc mon sac en quatrième vitesse en gromelant car il faut quand même pas déconner...
Telle une tornade, je quitte la chambre mon paquetage sur le dos. Les moteurs de Dani et Jo tournent déjà. La route n'attend plus, nous sommes partis.
Première étape du jour : Bac Ha. C'est à une cinquantaine de kilomètres et c'est là qu'on prévoit de prendre le petit déjeuner, car comme on est dimanche, c'est là-bas jour de marché. Et le marché local de Bac Ha, ça promet car toutes les tribus des alentours viennent y faire leur shopping hebdomadaire dans une féérie de couleur.

On y arrive peu après 9h. On parque les motos dans un parking où on nous remet à chacun un numéro sur un bout de carton correspondant à notre emplacement. Ensuite, guidés par nos estomacs réclamant leur dû après deux heures de conduite, on rejoint le marché où comme prévu, en plus de s'en mettre plein la panse, nos yeux ne savent plus où donner de la tête tant ça explose de couleurs de toutes parts.
Tous les locaux, malgré le fait qu'il fait déjà dans les 30°, sont habillés de dizaines de pièces de vêtements de toutes les couleurs. Et comme chaque tribu a sa propre tenue, c'est un festival de mode folklorique qui n'a rien à envier à la semaine de la mode parisienne.
On reste à déambuler dans les allées pendant plus d'une heure à se repaître de patisseries locales et de fruits juteux, à prendre les plus beaux clichés possibles, chacun vacant à sa guise pour plus de liberté. On se retrouve ensuite vers 10h30 pour reprendre le chemin du parking, tous charmés par cette expérience en terre paysanne bigarrée.
En cours de route, on passe devant un temple construit à flanc de colline. C'est tellement beau qu'on s'accorde un nouveau petit intermède le temps d'en faire le tour. On grimpe donc la colline jusqu'à se retrouver dans la batisse qui surplombe toutes les autres. La vue est spectaculaire et l'ambiance qui émane du lieu est d'une sérénité folle. On est tellement charmé qu'on commence à tous les trois s'assoir. Le piège. Cinq minutes plus tard, la position assise s'est mue en position allongée. Cinq minutes plus tard, on s'est tous laissé aller à plonger dans un sommeil aussi soudain que merveilleux.
Moins d'une heure après, Jo est le premier à ouvrir les yeux et s'empresse de battre le rappel rappelant qu'on est pas venu ici pour faire les clochards mais reconnaissant aussi sans mal que ça en valait la peine.

Au retour au parking, Jo donne son ticket numéroté, suivi de Dani qui l'imite. Moi, je regarde dans mes poches, dans mon sac, dans mon casque, rien, plus de ticket. Mais ça ne peut pas être un drame, je sais où est ma moto, et l'absence de mon bout de carton ne peut en aucun cas être considéré par qui que ce soit comme la fin du monde. Et comme je me trompait!! Je fais signe au préposé car mon ticket a pris la poudre d'escampette. Le drame!! Là-dessus, je vois que mon interlocuteur se décompose comme si j'avais perdu son fils, sa bataille, fallait pas qu'elle s'en aille!! Et puis, il retrouve vite ses marques et me demande de dédomager le parking pour la perte de mon ticket pour un prix qui pourrait aisément me permettre de devenir acquéreur de toute la parcelle qu'occupe le parking! Le type me prend vraiment pour un neuneu!! En lieu et place de lui donner les millions qu'il réclame, je sors de mon sac un petit bout de papier sur lequel j'écris conciencieusement le numéro dont je me souviens encore, 157,  et lui donne, accompagné d'un petit billet bien loin de ce qu'il demande.
Sur ce, mon petit bonhomme devient tout rouge et commence à s'énerver pour de vrai! Il me menace de représailles, note mon numéro de plaque d'immatriculation et disparait dans un nuage de poussière en tournant les talons. Comme il a quand même pris la peine de prendre mon petit billet, je ne vais pas attendre qu'il revienne et nous considère quitte. Je monte sur ma moto, démarre et disparais à mon tour dans une nuage de poussière. Il était temps, il est midi.

A partir de maintenant, plus question de s'arrêter. On a encore dans les 160km de route ce qui ne serait rien si on était en Europe mais ici, c'est le bout du monde!!
En chemin, Dani et Jo m'agace un petit peu. Ils conduisent un peu n'importe comment. En gros, dès que j'en double un ou les deux, ceux-ci font tout pour repasser devant dans des manoeuvres pas très catholiques ce qui fait que je suis tout le temps derrière à bouffer la poussière qu'ils soulèvent et leurs gazs d'échappement. En plus, dès qu'ils sont devant, ils se remettent à conduire comme des grands-pères ce qui est bien frustrant quand tu es derrière à poireauter en sachant que si je les double, ils vont se transformer à nouveau en bête sauvage et tenter tout ce qui est possible pour repasser devant.
Il faut donc faire une mise au point, ça ne peut plus durer. Aujourd'hui est notre dernier jour de roulage sans la perspective d'arriver à Hanoï le soir même. C'est donc sensé être une journée de plaisir routier ce que je ne peux pas satisfaire au rythme où vont les choses. On convient donc que je passe devant et que les irresponsables de la route me laisse un peu d'avance pour que je puisses profiter de ces derniers tours de roues campagnards.
On retrouve ainsi plus ou moins la configuration qu'on avait lors de la montée du Tran Ton Pass, le col juste avant Sapa. Et comme à cette occasion, je n'ai qu'une envie : tracer la route sans me soucier de rien hormi le fait qu'il serait dommage que je vois les autres dans mes rétroviseurs après quelques kilomètres. J'enchaine donc les virages et les courbes avec assurance et détermination. 120km de bonheur intégral après lesquels je me décide enfin à les attendre pour qu'on termine cette journée ensemble. Il est 17h.
Ils arrivent quinze minutes plus tard, tous fous car ils sont tombés quelques kilomètres plus tôt sur un accident qui a vu une moto passer sous un camion. Moi, je n'ai rien vu de tel donc ça doit être tout frais. A la vue de l'accident, Jo et Dani ont tout de suite pensé que ça pouvait être moi sous le camion et ils sont bien soulagés quand ils me rejoignent enfin!
On double alors cet instant de soulagement en ingurgitant quelques boissons fraiches et en laissant reposer nos postérieurs qui hurlent à la mort, torturés par des heures de conduite sur nos selles qui nous paraissent de bois.

Et puis on repart. Seulement une trentaine de minutes nous séparent de Yen Bai où on passe la nuit. On a pas de mal à y trouver un hotel car ils sont nombreux à l'inverse des touristes qui sont introuvables à cette période creuse de l'année. Aidés des frères négociateurs Dani et Jo, on obtient même un tarif préférenciel qui incluera le prix du dîner qui au final s'avère superflu puisqu'immangeable.
Au retour en chambre, je veux recharger la batterie de mon appareil photo et la remplacer par ma deuxième batterie que j'ai toujours en réserve et qui doit être pleine. Je me mets donc à la recherche du chargeur et de la batterie. Je vide à nouveau mon sac pour me rendre compte au final que dans la précipitation qui m'a été imposée ce matin, je les ai oubliés tous les deux... Ambiance...
Le résultat, c'est que je n'ai plus assez d'énergie pour prendre de nouvelles photos jusqu'au retour à Hanoï et que je vais devoir m'acquitter d'un achat que je n'avais pas vu venir. Ambiance...
Du fait donc, d'une part, de cette nouvelle tragique qui n'incite pas à la fête, et d'autre part, qu'on tombe comme des mouches terrassés par cette journée à vive allure sur la route, on s'endort tôt ce qui change et n'est pas, pour une fois, pour me déplaire.


Le 20 avril, c'est le retour à la civilisation pour peu qu'on considère Hanoï et son traffic comme un endroit civilisé. Au menu des réjouissances : 200km pour passer de routes désertes à des avenues bondées.
On reste donc en ordre serré, histoire de ne pas se perdre de vue dans tout ce bordel. En effet, au fur et à mesure, les camions et leur conduite kamikaze, les voitures et leur conduite suicidaire, les motos et leur conduite hasardeuse se multiplient.
Les trente derniers kilomètres se font sur une large autoroute où, portés par une assurance construite ces douze derniers jours, on se révèle les rois du slalom. On avance donc bon train sauf quand Jo tombe en panne d'essence. Une première fois où il prendra de l'essence dans mon réservoir. Puis une deuxième fois dix minutes plus tard où on perd Dani dans l'opération étant donné qu'il conduisait devant. Ce n'est en plus pas l'endroit idéal puisqu'on est installé en double file le long d'une autoroute à cinq voies!! Bonjour les vapeurs toxiques et bon courage pour trouver une pompe!! On décide alors que Jo reste à sa moto pendant que je vais essayer de remplir un bidon d'essence et trouver Dani au milieu des milliers de deux roues qui nous entourent. Peine perdue : Dani est introuvable et j'ai beau faire pas loin de dix bornes, impossible de trouver une pompe. Je retourne donc auprès de Jo qui m'attend sagement contraint et forcé. A son tour de tenter sa chance sur ma moto en espérant qu'il ne tombe pas encore en panne. Moi, cette fois-ci, je reste auprès de sa monture à sec et sors mon I-pod. Dans l'attente, je suis rejoints par un viet qui passait par là et qui est d'abord bien enclin à me faire la conversation puis qui, une fois que je lui mets mes écouteurs sur les oreilles pour ne pas avoir à prétendre que je suis super content d'être bloqué le long de l'autoroute, ne veut plus les lacher et me propose de m'échanger tout jusqu'à son slip pour qu'il s'en porte acquéreur. Vivement qu'on rentre à Hanoï et à notre hotel!! Sérieusement, vivement!!!!!
Et comme ça fait au total la quatrième fois que Jo tombe en panne d'essence et que ça ne nous est jamais arrivé ni à Dani, ni à moi, il va être temps pour lui de payer sa tournée car il ne faut quand même pas abuser!!!
Il finit enfin par revenir après un lapse de temps qui m'a paru une éternité. Et comble de bonheur et de démerde, il a trouvé de l'essence et Dani qui s'était lui aussi mis à notre recherche.

On est donc enfin tous les trois, tous avec assez d'essence pour rentrer, il était temps!

On retourne à l'hotel pour poser nos sacs avant de rejoindre enfin le garage pour rendre les motos. Pour moi, ça se fera en deux temps car j'ai laissé dans mon sac la clé du cadenas!! Il faut donc que je retourne à l'hotel tout seul avec la crainte évidente de me perdre comme ça s'est déjà produit tant de fois...
Heureusement, cette fois-ci quand même, je suis en moto ce qui prend beaucoup moins de temps qu'à pieds pour faire le tour de toutes les rues du quartier afin de boucler ma quête de cadenas.
De retour au garage, je peux enfin dire que ça y est, on l'a fait!!!

Je me souviens encore que douze jours auparavant, j'étais un vrai bleu-bite de la conduite...
Mais maintenant, à force de percévérance, de pilotage sur des chemins pas vraiment prévus pour nos gros cubes routières, de circuler dans des rues aussi bondées que celles d'Hanoï, je peux aisément ajouter une nouvelle ligne à mon CV de voyageur.
A la rubrique "peux conduire", la mention "moto" trone maintenant en lettres capitales!!
Je suis vivant et les embrayages n'ont plus de secrets pour moi pour peu qu'on ne me fasse pas démarrer sur une piste noire dans le sens de la montée, ou qu'on ne me fasse pas franchir une mer de pierres. Un vrai pro du bitume que je suis devenu, qui l'eut cru????

Quand on retourne enfin définitivement à la chambre, il est temps pour nous de faire le bilan de cette boucle, temps fort parmi les temps forts de mon voyage.
Ca se passe en deux phases comme autant de concours.
Le premier est un concours de marques de T-shirt. Dani, l'allemand à la peau de porcelaine gagne haut la main. Ses bras sont d'un bon teint hallé ce qui contraste avec son buste qui est d'un blanc immaculé.
Le deuxième concours est un concours de brulures. A travers l'asie du Sud-est, quand on regarde les jambes des touristes, on peut sans faillir reconnaitre ceux qui ont fait l'expérience de la moto puisque tous ceux-là ont une marque rouge sur la jambe droite qui correspond à la ligne d'impact avec le pot d'échappement brulant qui se trouve aussi de ce coté. Et là encore, Dani gagne haut la main chaud la jambe. 8 par 4cm, voilà l'étendu des dégats sur son mollets ce qui nous bat à plate couture Jo et moi. Félicitations Daniel, C'est une vraie razzia sur les médailles d'or!!

Et qui dit médailles et podium, dit aussi sabrage de champagne et arrosage de la foule en délire. Sachant qu'en plus, Jo rentre en Belgique le lendemain, ça promet d'en envoyer sévère du côté du zinc!!
Dans les faits, on quittera l'hotel sur les coups de 20h pour une soirée que j'imagine quand même assez tranquille étant donné qu'on est quand même bien cassé. Peine perdue, c'est à 4h du mat' que ça se finit pour moi qui suis le premier à rentrer.
Sur le retour, je passe devant une authentique boulangerie ouverte 24h/24 et me fais fort de les dévaliser.
Je suis rejoints à l'hotel par les deux affreux trente minutes plus tard. Tout le monde a un sacré bon coup dans le nez et une fringalle à ne pas mettre un poulet dehors. On se fait donc une orgie de patisserie jusqu'à 5h30, heure à laquelle on tombe de fatigue avec Dani.
Jo, quant à lui, attendra 6h du matin sans dormir et la navette qui l'amène à l'aéroport.
En partant, il nous réveille mais on est pas vraiment étanche pour des aux-revoirs à la hauteur des quelques semaines que l'on a passées ensembles.
Qu'à cela ne tienne, à la prochaine, c'est tout ce qu'on peut se souhaiter.


 

 
 





 

Partager cet article
Repost0

commentaires

P
<br /> La caméra, retrouvée et non hallucinée par l'O-pomme, l'oubli du chargeur et de la batterie de rechange... tu devrais suivre ton conseil :attache-toi tout ce que tu as après la cheville ou<br /> engage-toi quelqu'un pour faire tes bagages. Je te suggère mon épouse; elle n'oublie jamais rien... malheureusement.<br /> <br /> <br />
Répondre
S
<br /> Tu l'avais vu venir que la caméra n'était pas perdue!<br /> Et je me tue à dire que ça n'arrivera plus!!<br /> <br /> <br />
A
Bonjour Brice,<br /> Je suis enfin allee sur ton blog ce matin et je suis tres impressionee par ton voyage, ta passion, tes photos, tes articles. Ton blog qui reflete ton voyage, toi et tes parcours sont magnifiques. Felicitations !!! En suivant ton itineraire au VN (mon pays natal), ca me donne la nostalgie, l'envie d'y retourner, d'y etre. Moi aussi, j'aime bcp voyager, errer mais on ne peut pas tout faire dans la vie. Alors Brice, profites pleinement de ton voyage. Gros bisous.<br /> Anh, une amie de ton pere.
Répondre
S
<br /> Merci Anh!!<br /> Je suis sincèrement ravi que tu ais pû retrouver les couleurs du Vietnam à travers le blog. Il faut dire que c'est tellement divers et coloré qu'il y a vraiment de quoi faire!!!<br /> Et je suis aussi sûr que tu pourrais y trouver ta place pour quelques semaines d'errance au gré du vent. Tu ne serais pas déçue!!<br /> Grosses bises<br /> <br /> <br />
M
Rebonjour mon ange Contente de te savoir en pleine forme Je pensais voir les photos du marché, j'en salivais à l'avance... Bon, c'est pas grave, je vais attendre patiemment. Bravo pour tes exploits en moto surtout qu'en je me rappelle l'état des pistes et la conduite tes camions dans ces pays...Enormes bisous
Répondre
S
<br /> Les photos du marché, toujours pas???<br /> Malgré le retard que j'accumule elles devraient pourtant être là!!<br /> Courage!!!!<br /> Enormes bisous<br /> <br /> <br />
D
Briiiiiiiiiice!!<br /> <br /> je viens de voir que tu debarques vers HK cette semaine!<br /> <br /> je t'envoies un email avec l'ensemble de mes coordonnes a pekin dans le cas ou je n'aurais pas recu a tps ton mail avec les coordonnes de ton avion ou si je ne peux pas venir te cherche a l'aeroport<br /> <br /> je t'attends avec impatience!
Répondre
S
<br /> Non seulement, je débarque à hong Kong mais toi aussi depuis, tu y a débarqué!!<br /> Comment vont les vacances?<br /> Et les exams?<br /> Et le visa?<br /> Je viens d'étendre le mien ce matin à Shangrila et j'espère bien pouvoir aller au Tibet la semaine prochaine après un trek de 8 jours autour de la Tiger Leaping Gorge!<br /> Quant à la clé...<br /> Je ne sais pas si tu vas être soulagé ou enragé d'apprendre que je l'ai retrouvé dans mon gros sac quinze jours après t'avoir quitté.<br /> J'ai le droit de dire bordel?<br /> BORDEL!!!!!!!<br /> <br /> <br />
S
Salut Bibi,<br /> j'ai commencé par les photos du marché de Bac Ha, celle de la vieille femme au parapluie noir devant les tissus multicolores fera partie du florilège. Aurais-tu perdu ton carton jaune pour ne pas l'avoir sorti au gardien du parking? De plus la couleur va bien dans ses contrées lointaines. Encore bravo pour ta maîtrise en science motocycliste! Une maîtrise en dix jours, c'est pas mal et qui plus est, dans la jungle circulatoire d'Hanoï...<br /> Par contre je m'inquiète un peu pour la fréquence de tes oublis. Est-ce le port du casque qui t'enserre les neurones au point d'en fusiller quelques uns ou l'abus de pâtisseries qui ramollit le cortex? Gros bisous. Papette
Répondre
S
<br /> Comme pourrait dire le célèbre humoriste Michel Leeb, le carton jaune au Vietnam c'est bien, mais ça ne tranche pas assez avec les vietnamiens pour qu'ils le remarquent.<br /> Carton rouge Michel Leeb!!!!<br /> <br /> <br />