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Sympathiquement renvoyé de la finance mondiale à faible responsabilité alors que la démission se profilait, très débrouillard mais pas très manuel, capable de gravir une montagne mais pas sportif, titulaire du permis de conduire sans savoir, vivez mes aventures baroques autour du monde!

De Hanoï à Sonla, quand je ne cale pas

Pas facile de se remettre à l'écriture, d'autant plus que je sors de 39 de fièvre...
Heureusement que je te parles d'un temps où tout allait comme on mange des Ovomaltines sous le soleil du Vietnam, enfin quand il brille...

C'est le 11 avril, jour à marquer d'une pierre blanche que je n'espère pas tombale, jour à se mettre sur son 31 si on était pas sûr qu'il soit déjà tout sale au coucher du soleil. Aujourd'hui, comme il était prévu déjà la veille, on part en mission motorisée vers le nord vietnamien le coeur bien accroché et la confiance un brin douteuse. C'est mon baptème de conduite en mode vitesses et embrayage et à voir mon passé de voltigeur en mode automatique, ça promets déjà!! Gare à vous 'tites nenfants, veaux, vaches, cochons, le cavalier boiteux arrive!! Tous aux abris!!

Mais avant ça, il va falloir se lancer.
Nous sommes toujours quatre à Hanoï, Marius est parti la veille et c'est aujourd'hui le tour de Nat de nous dire au revoir. C'est à 7h que la journée commence, les coqs ont déjà poussé leur premier râle ce à quoi on est déjà habitué. Ce qui sort plus de l'ordinaire, c'est que de l'autre côté du mur de notre chambre, le mur le plus prêt de nos têtes bien sûr, c'est un concert de marteau et de perceuse qui débute. C'est assez assourdissant pour qu'on se demande tous si les ouvriers ne vont pas passer à travers le mur pour nous apporter un petit déjeuner garni de pépites de ciment.
Moi perso, c'est seulement à 8h que je me fais cette réflexion car c'est seulement à ce moment que la case "ils en font un boucan!" se coche dans ma tête. Avant je dormais au grand étonnement du reste de la chambrée... Ils devraient déjà s'être rendus compte depuis le temps mais bref... On a tous les yeux ouverts pour ce qui devrait être pour Dani, Jo et moi, notre dernier réveil à Hanoï avant le prochain, une grosse dizaine de jours plus tard. Et quand on dit réveil à Hanoï, qu'est ce qu'on dit aussi? Mau? Mauso? Mausolée d'Ho Chi Minh bien sur!!
Après tous nos rendez-vous manqués, ce salHo n'a plus le choix, il devra nous ouvrir la porte étant donné qu'on connait toutes règles entravant une éventuelle visite. En plus, on lui fait le privilège de lui dédier la première étape de notre parcours moto, alors si avec tout ça il est pas content!!!

Il faut d'abord s'occuper d'aller chercher les motos... Retenant de nos erreurs passées à se perdre dans un verre d'eau, on s'équipe chacun d'une carte de visite contenant le nom de l'hotel et son adresse afin d'être vraiment sur de ne pas passer la journée à retomber sur nos pattes. Une petite collation plus tard, nous voilà rendus au garage et comme tout est déjà règlé, il n'y a plus qu'à enfourcher et fendre la bise! Fendre la bise? T'en a de bonnes toi!!
Notre première obligation, en plus de respecter le code de la route et de ne pas se foutre en l'air, est d'aller remplir nos réservoir d'essence. On tente donc de partir en formation serrée dans cette fourmillière qu'on appelle la rue. C'est déjà peine perdue. Aujourd'hui pour Bibi, passer la première est plus difficile que de botter le cul des allemands en 39, c'est mission impossible! Une fois, deux fois, trois fois, les autres sont déjà loins que je m'énerve déjà. Et puis je transpire aussi dans ce cocktail de coups de talon matinés d'énervement. Stressssssss!!!!!!!!
Voyant le tableau, un des garagistes vient me sortir de là et démarre la moto lui même. Je lui propose de nous suivre sur tout le périple pour me prêter assistance à chaque arrêt contraint et forcé, et lui, ça le fait bien marrer d'un rire ni contraint ni forcé!
Je suis donc finalement en première, en route mauvaise troupe!
Il va maintenant s'agir de retrouver les deux compères, direction la station service. Passage de seconde. Surréaliste!! Du premier coup!!! Champagne! Ou pas... Je conduis, je peux pas tout faire et puis on est au Vietnam, pas confortablement blotti à vos côté avec un Nicolas en bas de la rue.

J'arrive à la station service. Les deux gars sont en train de tenter de faire le plein. Je dis bien tenté car il faut faire comprendre à l'employé local que la mécanique russe de nos machines a besoin d'un mélange d'huile et d'essence pour fonctionner. Bon courage!! Après moultes tentatives d'explications doublés de mîme, c'est quand même fait. Ne reste plus qu'à rejoindre l'hotel, prendre nos sacs et faire nos adieux à Nat qui nous y attend déjà, depuis le temps que je galère. La liaison est une nouvelle fois pavée de bonnes intentions mais y'a pas à dire, sur une échelle de pilotage de zéro à dix, je pars des zones négatives!!
En gros, c'est la merde pour passer les vitesses, pour rétrograder, pour ne pas caler, pour tout ce qui fait de la conduite une activité dont il faut un permis pour la pratiquer.
Les autres sont donc constamment en train de m'attendre étant donné qu'en plus, j'arriverais à me perdre dans mon propre chez-moi si ce n'était pas un 20m².

On arrive quand même à l'hotel. Et on est encore à peu près dans les temps pour l'oncle Ho, c'est donc qu'on avance quand même. Nat est là toute triste, il faut dire que ça fait plusieurs mois qu'elle voyage avec Jo et qu'elle va redécouvrir le voyage en solo jusqu'à son retour en France prévu peu de temps après. On commence donc les embrassades quand, exactement au même moment, le tonnerre déchire la quiétude toute relative des environs. Les embrassades continuent les yeux un peu plus tournés vers le ciel, quand une première goutte s'abat sur le sol. Il est en fait impossible de déterminer laquelle est la première goutte tant c'est une purge qui tombe sur la ville sans coup férir. Nos motos sont là, garées à l'extérieur, Ho Chi Minh un peu plus loin à rire de nous, et nous, on se demande ce qu'on a fait pour mériter ça. Innimaginable
de prendre la route dans ces conditions dantesques, on se retrouve suspendu au bon vouloir de Dame Nature.

Après une heure, c'est toujours le même cirque. Ho chi Minh m'a tuer...
Après une heure trente enfin, c'est l'accalmie et le retour des embrassades, cette fois-ci c'est la bonne, pas question de rater cette fenêtre d'éclaircies. Chacun se promet de ne pas se perdre de vue, on récupère nos sacs et on se vise les fesses sur la selle. Finies les répétitions, place au road-trip dans toute sa démesure, "A la Che" comme dit Jo.
On part donc à la traversée d'Hanoï de part en part. Notre itinéraire urbain se fait sur de larges avenues ponctuées de feux tricolores. Une fois sur cinq, je calle car ma moto ne supporte pas que je lache les commandes au point mort comme elle le devrait pourtant. Ca pourrait ne pas être gênant outre mesure mais lorsque cela se produit au passage au feu vert et qu'ils sont plusieurs centaines derrière à klaxonner, c'est la zénitude qui se fait la malle.
Revers de la médaille, quand tout tourne rond parce que ça arrive plus de fois que tu ne dois le penser, c'est un bonheur de se laisser porter par le flot des deux roues qui fourmillent. On trouve facilement notre bon de sortie d'Hanoï, il ne pleut plus et comme la route est asphaltée, même si c'est mouillé, c'est encore pas trop gênant.

Enfin, vers 13h, on quitte enfin le centre-ville même si le traffic ne se clarsème pas pour autant. Il n'y a plus de feux, plus de raisons de s'arrêter tous les cinq cents mètres.
Mais pour les remplacer, un autre challenge se profile, tous les camions qu'on ne voit pas en ville, on les voit ici; et les camions au Vietnam, c'est ce qui se fait de plus rapide et de plus irresponsable entre tous les véhicules. Ca double même quand il y a du monde en face, à toi de trouver une place où passer. Ca conduit à gauche même s'il faut conduire à droite. Ca accélère dans les flaques même si tu passes à côté. C'est le mastodonte dans toute sa splendeur au milieu des frêles mobylettes qui continuent de pulluler de partout.

Après quatre heures de conduite, on s'est enfin extrait du bordel principal, ça sent bon, c'est plus vert que gris, c'est enfin la campagne. On en profite donc pour faire un premier arrêt pour débrieffer ces premiers tours de roues et que chacun raconte là où il a failli se prendre un bus, un camion ou un chien. C'est aussi l'occasion de faire retomber la concentration parce que quatre heures consécutives de slalom entre les accidents potentiels, ça vous froisse un cerveau!

Ensuite, on repart pour trois nouvelles heures.
C'est à mon tour de me créer des histoires à raconter quand le soir sera venu avec un veau sans doute bercé trop près du mur qui n'a rien trouvé d'autre à faire que de passer d'une position couchée à une position course effreinée quasimment sous mes roues. Il s'en est fallu d'un museau que je l'entrecote!!

A mesure que la journée défile, le paysage change passant des plaines, aux plateaux, aux montagnes. La configuration de la route change aussi parallèlement en étant maintenant à flanc de montagne jusqu'à dominer les nuages. Il fait même un peu frisquet. Les virages se suivent à rythme modéré, la conduite s'effectue à rythme soutenu.

Enfin, on arrive à Mai Chau, notre étape pour la nuit avant qu'on y voit plus rien. C'est l'occasion de prendre une énorme claque car Mai chau, c'est enorme de beauté. C'est niché au beau milieu des rizières d'un vert transcendant, entouré de sublimes montagnes. Ca vaut le déplacement qui valait déjà de lui-même.
L'occasion est trop belle de profiter du moment en buvant un coup en laissant reposer nos derrières meurtris par sept heures de selle rebondissante. On s'attèle à la tache jusqu'à ce qu'on y voit plus rien, puis on part à la recherche de la meilleure option couchette possible. C'est à nouveau l'occasion pour Jo et Dani d'hésiter et de faire jouer la concurrence à tout va pendant une heure mais je m'en fous, je suis VIVANT et la moto INTACTE!!
Les "que choisir" finissent par se mettre d'accord et on se retrouve à trois, à l'étage sans cloisons intérieurs, d'une grande maison sur pilotis, où la famille finit s'installer nos paillasses et notre dîner. Celui-ci nous sera livré "en chambre" peu de temps après. C'est copieux, goutus, parfait pour nos corps et nos esprits fourbus.

Et puis comme on en a jamais assez, on est ressorti boire un bière et faire quelques parties de billard sur une table qui passe sa vie dehors à la merci des intempéries. Jamais vu une table pareille, même au Népal pendant le trek à 2800m, c'était plus praticable malgré un tapis fendu sur un demi-mètre de long! La table est même tellement ravagée que c'est la raison pour laquelle on finit nos boissons rapidement et qu'on va se mettre au lit. Et j'ai beau être d'un naturel nocturne, comme je suis VIVANT, je m'en contente largement!!!


Le 12 avril, c'est la pluie qui sonne le réveil. Il est 9h et il pleut averse. Comme c'est toujours inconcevable de conduire dans ces circonstances où, même si on a pas d'accident on attrape quand même une pneumonie, on remet le départ à la fin de la mousson. Ca nous laisse tout loisir de déguster le petit déjeuner fait exclusivement de pain et d'oeuf et de se dire que la douche est en option puisqu'elle est de toute façon dehors sous les trombes d'eau qui s'abattent de manière anarchique et qu'elle est froide.

A 10h30 enfin, on peut se mettre tous cylindres dehors. Pour Dani et moi, ça prend dix minutes sans raisons valables hormi le fait que nos bécanes ne veulent rien savoir, les feignasses! On serpente ensuite au milieu des rizières un peu au petit bonheur la chance à la recherche des meilleurs points de vue en essayant au maximum d'éviter les chemins boueux. Une fois quand même, il faut qu'on franchisse un courte côte maus une côte abrupte. Jo se lance avec succès. Dani s'élance à son tour, c'est cahun-caha mais ça passe. Pour moi, bien sur, c'est la tuile, je reste bloqué au milieu. Comme la moto est quand même bien lourde et la pente bien pentue, je ne m'imagine pas la descendre en marche arrière sans la prendre sur la figure. Et pour la finir en marche avant, il faudrait déjà que j'apprennes à faire un démarrage en côte!!
Je suis donc super mal barré quand une vieille femme sort de sa maison à quelques mètres de là sans doute alerté par les rires des zouaves germano-belges. Je la vois retrousser ses manches alors qu'elle se tient debout derrière moi en équilibre précaire. Tout en gestes, elle me fait signe que tout va bien se passer, qu'il suffit que j'enclenche et qu'elle s'occupe du reste. Et en effet, ce petit bout de force de la nature m'a littéralement issé hors de mon misérabilisme. Dans un sourire emprunt de respect, je lui fais ma plus belle révérance avant de filer dans un nuage de fumée.

Jusqu'à la fin de la matinée, on reste donc autour de Mai Chau à profiter, à glisser. Je suis content chaque fois qu'une difficulté est derrière nous. C'est l'expérience qui rentre et le souvenir des chutes laossiennes qui s'éloignent...
Puis on finit par retrouver la route goudronnée, toujours entre montagnes et rizières.
A l'heure du déjeuner, on traverse un village où on convient de s'arrêter pour reprendre des forces. Seulement, c'est vraiment rural, extrèmement difficile de se faire comprendre, quasiment impossible de trouver à manger. On déniche quand même d'abord une petite boutique où on ne vend, bizarrement, que des yahourts. Difficile de se satisfaire de ça même si c'est bon. On déniche alors encore un nouvel endroit qui ne mérite même pas de porter le nom de gargotte. La seule chose qu'on arrive à se faire proposer, c'est de la peau de poulet et du gras de poulet, heureusement avec du riz pour aider à faire descendre le tout. Espérons que pour le dîner, on parviennent à trouver quelque chose d'un peu plus digeste...

Toute l'après-midi ou presque se fait sous un soleil radieux. La route est faite de larges courbes qu'on peut prendre à vive allure au milieu d'un traffic nul. C'est le paradis de la conduite! Au final, on passe six nouvelles heures sur nos chevaux mécaniques jusqu'à l'arrivée à Son La qui se fait sur une cinq voie complètement déserte, ridicule, à fond de quatrième pour finir de tester la mécanique. Nos fesses auraient, comme la veille, bien besoin d'un massage. Nos estomacs auraient bien envie d'être maintenant remplis de belle manière.
On part donc depuis notre nouvel hotel à la découverte de la ville et à la recherche d'un énième restaurant. Seulement, là où se situe notre GH, il n'y a rien autour et comme des idiots, on a tellement faim et on pense tellement trouver de quoi festoyer dans un court rayon, qu'on en oublie de prendre nos bécanes. Après 20 minutes de marche, on passe devant un premier établissement. C'est un restaurant, à n'en pas douter. Il est ouvert pour sûr. On entre. On demande à voir le menu. C'est peine perdue, il n'y a rien à manger, et quand je dis rien, c'est nada, peau d'balle, nib, que dalle, zéro, quéquette...
Les gens qui se trouvent là à ne rien faire nous disent quand même qu'on peut s'adresser de l'autre côté de la rue. On traverse.
- Vous avez à manger? Manger? Non? Quoi en face? Qu'on aille demander en face? Sûr?
On passe alors 5 minutes à traverser la rue, les vietnamiens à se refourguer la responsabilité de nourrir nos estomacs affamés, sans compter que un kilomètre à pieds, ça use, ça use...
Peine perdue, on poursuit. Peine perdue, on désèspère.
Vingt nouvelles minutes pendant lesquelles on s'éloigne encore de l'hotel. Puis à l'horizon, de la lumière. Quoi? Une superette!!!!
On fait donc le plein comme si le scénario devait se reproduire pendant dix jours!! Gateaux, noisettes, pain, vache qui rit, tout le paquetage du parfait Troupe de Marine en campagne!! On est donc super content, même si on se dit quand même que Son La est au moins dix fois plus grand que Mai Chau et qu'il et inconcevable qu'on y trouve que du paté pour chien!
On continue donc à marcher, j'en ai pleins les pattes.
ET ENFIN, après plus d'une heure d'atermoiments, l'oasis au milieu du désert, le centre ville autour duquel on a finalement fait que tourner!! Et qui dit centre-ville, dit restaurant. Et qui dit restorant, dit double ration de spaguettis bolognaises pour tout le monde, ça devrait nous calmer!! Et oui, c'est vrai! Ca calme!!
On est tellement calmé qu'on rentre à l'hotel en taxi pour s'éviter une nouvelle transumance, avec sous le bras, notre trésor de guerre, des cocheneries à grignotter jusqu'à plus soif.
Il est minuit quand on ferme les écoutilles en n'oubliant pas que ça fait maintenant deux jours qu'on est parti et qu'on est toujours VIVANT!!

 




 
 
  

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P
<br /> Bravo pour ton apprentissage de la conduite d'une moto de cet acabit!!! À apprendre trop facilement, on ne retient rien. Que c'est beau le Vietnam rural. Merci pour toutes ces belles images.<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Près d'un an plus tard, je suis intimement convaincu que je n'ai pas retenu grand chose n'ayant pas renouvelé l'expérience.<br /> Vivement que je réaprennes dans la joie et dans la bonne humeur!<br /> Et merci, pas à Hanoi<br /> <br /> <br />
R
Et oui, moi aussi, j'avais remarqué que tu n'avais pas le look "harley", ce n'était que de l'humour...<br /> Bravo pour tes photos Bisous
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M
Je viens de me faire une séance photos "vietnam", quel plaisir... Bravo pour ton look "motard" Bisous
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S
<br /> Le "look motard"?<br /> Qu'est ce que c'est que cette histoire?<br /> J'ai quatre T-shirts, deux pantalons, un short, un maillot de bain. J'avais pas vu le look motard, il a dû se glisser dans le sac sans que je fasses gaffe...<br /> Je vais quand même jeter un oeil des fois que j'ai les bottes qui trainent!<br /> <br /> <br />
M
Bonjour mon ange Bravo pour tes exploit motorisés sans bobo même si tu as tenté d'embrasser un traktopelle. Je pense que tu as eu les yeux plus gros que le ventre.. Au fait, avez tu mis ta chemise blanche pour ce périple... Comment va ta santé Réponds vite Enormes bisous
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S
<br /> Suite aux gadins du Laos qui s'était passés avec classe dans ma chemise de soie blanche, je m'étais dit que pour conjurer le sort, il valait mieux la jouer profil bas dans des tenues un peu plus<br /> adaptée...<br /> Et ça marche, même le tractopelle m'a vu!!<br /> ENORMES BISOUS<br /> <br /> <br />
R
Qu'il est bon de retrouver la plume virevoltante du Braïce en goguette pétrolette! Et oui, le 2 roues en Asie, c'est pas de tout repos. Quand chaque feu rouge se transforme en départ de l'enduro du Touquet, il faut avoir le cœur bien accroché! Mais je sais que tu l'as, la preuve, il était écorché à Koh Chang, il est plein de vie quelques mois plus tard! Petite précision, depuis mai 2007, Nicolas n'est plus seulement pinardier au coin de la rue, il est omniscient, omniprésent,et tiens, il contrôle même ce que je suis en train d'écrire... Ahhhhhhhhh que tu fais bien d'aller voir ailleurs si l'herbe était plus verte ;o)<br /> Big bizzzz mon ami, mon esprit t'accompagne à l'occasion de mon dernier jeudi de non père ;o)
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S
<br /> "MON DERNIER JEUDI DE NON PERE"??????<br /> Autant dire que les jours qui viennent vont te voir transformé, métamorphosé, muté en un être enfin responsable, loin des chansons paillardes, loin des "allez, un chti dernier pour la route", des<br /> "celui là vous m'en direz des nouvelles".<br /> Félicitations par millions à toi et à Anne-Lyse qui fait quand même tout le travail depuis que tu as éhontément planté ta graine un soir d'automne dernier.<br /> Fais lui des millions de poutoux avant de reprendre le rythme de la respiration canine pour lui montrer la voie sur le lit de la délivrance pendant qu'elle te tient la main à t'éclater les<br /> phalanges.<br /> J'te fais des bises grosses comme si j'étais enceinte des presques quinze ans qu'on se connait.<br /> A bientôt mon poto papounet<br /> <br /> <br />