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Sympathiquement renvoyé de la finance mondiale à faible responsabilité alors que la démission se profilait, très débrouillard mais pas très manuel, capable de gravir une montagne mais pas sportif, titulaire du permis de conduire sans savoir, vivez mes aventures baroques autour du monde!

Au sortir de la couette, bienvenue chez les viets

A l'heure des grandes migrations, les animaux, attirés comme des aimants par un instinct infaillible, en oublient de compter et de se plaindre des kilomètres parcourus.
Moi qui ne suis pas un goéland, quand j'en suis à mon troisième jour consécutif de transport intensif, l'idée commence à faire son chemin. Qui plus est, aujourd'hui 2 avril, j'abandonne le bateau et son doux balancement pour me jeter à la gueule d'un minibus exigu et bondé. Si j'ajoute à cela qu'il faut entreprendre cette nouvelle journée au lever du soleil, c'est du pain bénit pour la longue complainte qui s'avance à grands pas.

Le réveil est en effet branché à 5h40 ce qui au bout du compte ne me fait pas plus de cinq heures de sommeil. C'est donc les paupières lourdement chargée qu'il faudrait que je me charge d'ouvrir les yeux à l'écoute d'une sonnerie délicieusement forte. Seulement, la sonnerie, soit elle ne s'est pas manifestée, soit je l'ai occultée de main de maître du sommeil tardif car c'est à 5h47 précise que je suis tiré du lit par un forcené qui frappe à la porte à l'en sortir de ses gonds.
En fait de forcené, entre les tambourinages, je parviens à percevoir la voix de Nathalie qui hurle l'urgence dans laquelle je me suis mis à ne pas me manifester plus tôt. Et comme ce n'est pas un gros viking, ça pourrait être bien pire, je le concède...
En quelques fractions de seconde, me voilà donc à battre des records d'efficacité, contraint de rattraper mon retard matinal. En moins de temps qu'il en faut pour l'écrire, je suis habillé, mon sac est bouclé et les résidus nocturnes qui s'amoncelaient à la commissure de mes yeux sont enlevés. J'ai beau ne pas être tout à fait frais, un tel rythme au réveil est parfait pour créer l'illusion d'un quelconque dynamisme.

Après cinq minutes de cette course folle, nous voilà tous dans le bac chargé de nous faire rejoindre la rive ouest de la rivière et ainsi nous mettre sur la route, le nez face au Vietnam à quelques dizaines de kilomètres près. Se trouvent en ma compagnie, les deux couples de la veille qui n'en sont pas : le couple franco-belge Nat et Jo, et le couple 100% national Manschaft Marius et Dani.
Chacun trouve sa place comme il peut dans le minibus. Celui-ci est lesté de centaines de kilos de sacs de riz dont le plancher est recouvert, de dizaines de pots en terre divers et variés, d'un bazar ambulant transporté par les locaux jusqu'à l'autre côté de la frontière. Et il y en a autant sur le toit qu'à l'intérieur. Ca au moins, on est sûr qu'on ne va pas s'envoler!

A 6h tapantes, comme prévu, la première est enclanchée, le cirque ambulant se meut.
Pour nous, c'est un peu éprouvant car personne, notamment Team Germany, ne fait moins d'1m70, ce qui serait beaucoup plus commode étant donné l'espace restreint dont on dispose pour se plier en quatre. Le sentiment est renfocé par la route en elle-même qui n'épargne personne. C'est véritablement un festival de virages serrés qui se suivent les uns derrières les autres. La chaussée est en plus gorgée de flotte du fait de la pluie de ces dernières 48 heures à tel point que parfois il faut qu'on traverse de véritables torrents qui manquent à chaque fois de nous emporter tant on dérape dedans.
Tout ça l'un dans l'autre fait qu'au final, on ne dépasse jamais les 30km/h rendant le supplice un peu plus long encore.

On atteint finalement la frontière à midi. Ca fait six heures qu'on est parti et on a dû parcourir dans les 80 kilomètres, vive le tortillard express!!!

Le poste frontière, un grand batiment qui n'a rien à voir avec la cahute entre le Cambodge et le Laos, est posé en haut d'une courte montagne qui domine les autres montagnes environantes. C'est majestueux, torturé, en un mot, superbe, l'endroit idéal pour prendre un cliché sensationnel. Mais rien ne presse, il faut tout d'abord présenter nos passeports aux autorités compétentes ce qui prend à tout casser 1/4 d'heure. Je ne ma fait même pas emmerder pour mon passeport éponge encore trempé et dégoulinant de la veille.
Et bien durant ces 15 minutes, c'est bien simple, le baromètre a dû faire de la voltige, on est passé littéralement d'un soleil radieux à une purée de poids à ne pas voir sa main au bout de son bras. Les nuages opaques ont recouverts les alentours à la vitesse d'un cheval au galop sachant que pour le cas présent, c'est tout sauf une expression! On les a vu arriver et c'est à se croire dans un film d'épouvante ou dans un livre de Stephen King.
Résultat des courses, la photo panoramique qui aurait fait si bien dans l'album n'est plus qu'un doux rêve.
En voiture Simone! Circulez, y'a rien à voir!!!

On est donc maintenant au Vietnam ce qui est une vraie différence. De ce côté là de la frontière, à mesure que l'on redescent dans la vallée et que le ciel se dégage enfin, on note que la route est délicieusement asphaltée, qu'il y a des usines plus importantes que l'ensemble de l'industrie laossienne pour casser un peu le paysage verdoyant fait de rizières au vert transcendant.
C'est d'ailleurs à ce moment là que je refais tout mon système de valeur concernant ma couleur préférée. C'est nouveau, ça vient de sortir mais pas de doute, c'est maintenant le vert-rizière qui s'impose et ce, impossible de le savoir avant; autant le nord du Laos est accidenté au point qu'il y serait suicidaire de s'acharner à faire pousser du riz, autant le nord du Vietnam laisse la place à d'immenses langues de terre au vert immaculé. Il y a pas de justice pour les laos mais c'est comme ça.
C'est donc les yeux grands ouverts qu'on finit le trajet qui nous mène à Dien Bien Phu, bien connue des français pour avoir été de théâtre d'un bottage de culs comme on en fait plus depuis, merci bien!! D'ailleurs, quand on arrive en ville, on découvre le long d'une colline un escalier collossale qui mène au sommet où trone une statue démesurément grande qui rappelle à tous l'ampleur de la déculottée.
On sait donc dors et déjà que le vietnamien en général est pas peu fier, doux euphémisme, d'avoir coup sur coup renvoyé à leurs foyers les forces françaises et les forces américaines qui leur ont succédées. On peut donc l'imaginer coriace le bougre!

A Dien Bien Phu, pour nous qui ne sommes pas des foudres de guerre, il n'y a pas grand chose à faire ou à voir si ce n'est le théâtre des opérations ce qui n'est pas notre préoccupation première. Ce qui nous importe maintenant qu'on est là, c'est de repartir aussi sec avec en vue, Hanoï située encore plus à l'est. Mais comme c'est à encore douze heures de bus, on va déjà s'attacher à poser nos affaires pour la nuit.
Douze heures!!! Oh my god!!
On déniche donc un petit hotel à quelques encablures de la gare routière dont on sait déjà que ce sera notre point de sortie du lendemain matin avant de penser à prendre une douche et à se remplir la panse dans un café qui affiche des tables à l'effigie de Britney Spears!! Nom d'un chien, tu parles d'un pays communiste!!
Ensuite c'est quartier libre pour tout le monde. Internet pour les uns, ronflage pour les autres, tout le monde est content.

On se retrouve ensuite tous à la tombée de la nuit pour manger à nouveau avant de reprendre le rythme internet et sieste. Au menu, tout est très normal sauf pour Nat la végétarienne qui se voit servir une soupe plus dégoulinante que liquide dont elle ne pourra finalement manger qu'une cuillère et encore... A la table d'à côté, des locaux mangent et se marrent et alors que je passe près d'eux pour X raisons, je suis cordialement invité au pot de l'amitié. Sympa comme tout avec le plein de sourires!

A la sortie , il faut encore passé à la gare routière s'enquérir des horaires pour le petit matin. Et alors qu'on s'y trouve déjà, quelqu'un repère sur un toit un petit singe tout mignon qui n'a rien demandé à personne. Il aurait mieux fait de rester au lit celui là, c'est moi qui vous le dit...
Aussi sec, c'est l'agitation qui prend les vietnamiens qui, les uns après les autres, s'échinent à attraper la pauvre bête. Et après maintes tentatives, il y en a un qui pose la main sur le petit animal fragile. On est tous consterné. Dans la seconde, le singe est ficelé et son "maître" propose déjà de nous le vendre dans sa langue qui ne nous permet pas de savoir si c'est en souvenir ou en ragout. Peu importe, pas question de cautioner le geste, pas même question d'être aimable, on s'en va comme des tornades retrouver notre quotidien après plusieurs tentatives infructueuses de voir le singe libéré.

En ce qui me concerne, j'ai déjà bien pianoter l'après-midi et me contente d'accompagner Nat au cybercafé pour la rassurer dans cette ville à l'éclairage public intermitent. Au retour à l'hotel où feignantent la gente masculine, je ne vois pas une grande flaque de boue dans l'obscurité et me vautre dans les grandes largeurs pour ne pas perdre le rythme imposé par ma gaucherie!
J'ai bien fait de prendre une douche, j'ai plus qu'à y retourner avant de repartir une heure plus tard rechercher la belle.

C'est finalement à 23h que tout le monde se dit bonne nuit et regagne sa chambre. J'en profite pour me replonger quelques temps dans l'écriture avant d'être tirer de ma torpeur par Nat qui ne trouve pas le sommeil, toute faible qu'elle est à cause d'un mal mystérieux et soudain.
On discute finalement jusqu'à 2h du matin, c'est bon signe si on prend en compte le fait qu'elle est une beautée rieuse et rayonnante, c'est moins bon signe si on se focalise sur le réveil de 5h30. (sic)


Au petit petit petit matin du 3 avril, comble du comble, je me réveille le premier. J'ai presque envie de réclamer une médaille. C'est donc à moi qu'il échoit de réveiller les quatre autres sachant que c'est aujord'hui leur tour de ne pas entendre leur réveil.
Quel malin plaisir je prends alors à prendre leur porte pour un pushing ball!!! Pas question de rater le bus maintenant que je suis debout, faut pas déconner... Je profite donc de la responsabilité qui m'incombe pour faire tout ce qui est en mon pouvoir pour sonner la cavalerie. Une fois. Deux fois. Trois fois? Non, je suis assez convaincant finalement dans mon role d'épouvantail pour qu'à 5h45 tout le monde soit debout frais ou pas frais.
A 6h, nous sommes à la gare routière.
A 6h05, le minibus démarre, on peut se rendormir finalement en s'efforçant d'oublier qu'il n'y a que 20cm qui séparent le bout de nos sièges et celui de devant, que le chauffeur fait dépassements hasardeux sur dépassements suicidaires, que les boeufs traversent la route en pleins virages, que les pierres s'écrasent sur la voie depuis les falaises situées de chaque côté...

La pause déjeuner sera pour chacun l'occasion de se réveiller pleinement. On est arrêté dans une petite ville à mi-chemin entre Dien Bien Phu et Hanoï dans la cour intérieure d'un hotel sans prétention qui fait aussi restaurant.
Restaurant? Ce serait encore trop facile...
On peut plutôt parler de gourbi!! A la disposition de la cuisinière, de la viande qui n'y ressemble en rien, de la soupe dont on se demande si c'est pas des yeux dedans et du riz pour ajouter un peu de normalité à l'ensemble.
Je jète finalement et après mures réflexions mon dévolu sur la viande alors que les autres partent à la recherche d'une épicerie ou se contentent d'un simple riz nature. J'aurais dû faire la même. La prochaine fois, c'est sûr, je reste dormir dans le bus!!! Rien à becter dans l'assiette, c'est un ramassi d'os et de gras que je dois ingurgiter. N'y comptez même pas, j'ai beau me dire qu'il faut que je fasses l'effort, c'est insurmontable à l'heure du petit déjeuner à moins de tout vomir dans la foulée.
Au bout du compte, je fais finalement comme les autres et me contente de mon bol de riz, d'un peu de sauce au soja et de la boite de gateaux familiale trouver par Nat et Dani.
Et après ça, on sait déjà que Hanoï, méfie-toi, on arrive et on a faim comme quinze!!!

On repart donc le ventre vide pour six nouvelles heures de comatage profond. Dehors quand même, les paysages sublimes s'aplanissent pour laisser la place aux rizières en fleur, on est enfin plus tranquille...

On arrive à proximité d'Hanoï après avoir contemplé le coucher de soleil depuis le minibus. La circulation se densifie à chaque nouveau kilomètre parcouru jusqu'à nous dévoiler le visage réel du traffic urbain local. C'est l'apocalypse en version deux roues. Personne n'a l'air de conduire de voiture, les scooters et autres mobylettes se défient à chaque instant pour savoir qui des uns ou des autres aura une priorité toute relative. C'est pas la première fois que je le dis mais une nouvelle fois, je ne pense jamais avoir vu un bordel pareil!!! Y'en a pour ainsi dire partout sauf dans les arbres!!! Ca klaxonne, ça joue des coudes, ça joue avec la patience de chacun pare-chocs contre pare-chocs. Et avec tout ça, dans tout ce maelstrom, on pense légitimement ne jamais réussir à se frayer un chemin avec notre minibus qui joue le role de l'éléphant au royaume des souris.

Finalement, c'est à 19h, treize heures après le départ, qu'on est laché dans cette jungle motorisée. Et comme on voyage maintenant à cinq, on se dit qu'on est pas rendu pour trouver un tuk-tuk capable de tous nous transporter avec nos sacs qui ne dévoilent que nos jambes quand on est vu de dos.
C'est en fin de compte maintenant qu'on est vraiment au bout du rouleau que la chance nous sourit. A l'extérieur de la gare routière, on tombe nez à nez avec une sorte de Renault Espace locale qui est en plus un taxi tout ce qu'il y a de plus règlementaire!! Tout notre équipement est chargé, nos culs bien installés, le contact est enclenché direction le centre-ville. C'est une overdose de confort le temps de quelques secondes, le temps pour le chauffeur de brancher sa stéréo. Car le chauffeur en question a une installation sonore de premier ordre et des gouts musicaux de bas étages. L'homme a une collection complète de CD qui vous transforme Hanoï en Ibiza, le silence ou la conversation en vacarme sans nom, mes oreilles en douleur.
Et ça les fait marrer les franco-belgo-allemands, c'est déjà ça!! Même à mettre mes écouteurs et ma musique à fond les ballons, je suis parasité de décibels nuisibles à la nocivité certaine!! Vivement qu'on arrive, vraiment j'en peux plus!!!

Et c'est après une trentaine de minutes de ce manège infernal qu'on est enfin déposé devant la cathédrale de la ville qui finra par être notre point de repère pour les jours à venir. Chacun remet donc son sac sur ses épaules et on est lancé vers une quête de la meilleure guesthouse.

Une heure et demie!!!!!!!!!! Voilà le temps que ça nous prend pour dégotter la perle rare qui convienne à nous cinq sachant que pour ma part, la résignation est montée à tel point que j'ai abandonné tout commentaire depuis bien longtemps. Voilà ce que c'est les pires heures quand on voyage à plusieurs et que chacun à un avis sur le moindre détail, sur le moindre centime sur la facture.
En fin de compte, entre les hotels complets, trop chers, trop ci, pas assez ça, on s'installe dans une double chambre pour cinq avec un matelas par terre, un petit coin salon, une télé et une salle de bain privée. D'accord l'attente n'est finalement pas vaine, mais mon dieu qu'il en aura fallu des trésors de patience et des kilomètres à crapahuter!! Plus question que ça se reproduise, c'est moi qui vous le dit!!!

On s'installe donc dans notre nouveau chez-nous avant de nous retrouver taraudés par la faim d'une journée sans petit déjeuner et au déjeuner plus que douteux. Et cette fois-ci, plus question de faire des tours et des tours. On se retrouve dans une pizzeria style "all you can eat buffet" ou "buffet sans fin si t'as grand faim". C'est donc dans une orgie de nourriture qu'on finira la journée. On prendra juste le temps de jouer à la courte paille la place sur le matelas gonflable posé par terre.
Grand vainqueur : je te le donne en mille, même pas la peine de l'écrire... Damned!!!

On rentre donc enfin à la GH pour se coller à l'horizontal.
Juste le temps de profiter du wifi et de me rendre compte en chargeant des photos sur le blog que l'archos déconne de plus en plus, on passe tous l'arme à gauche rapidement terrassés par cette journée sans fin et la digestion qui s'occupe de nous achever.

Hier était un nouveau pays, aujourd'hui est une nouvelle ville, demain un autre jour.
Bonne nuit, bon appétit si vous êtes à table, et si vous voulez mon avis, évitez la soupe...


Grosses bises depuis sous les couvietures.
Prenez soin de vous autant que je prends soin de dormir.

 
 
 





 
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P
<br /> Tu t'assagies, mon Bryce; tu t'assagies ou tu vieillis. La maturité te gagne. Tu te couches plus tôt, te lève plus tôt, mange la nourriture du pays, dont tu te plains d'ailleurs, et te plains du<br /> lit. Imagine ce que ce serait, si tu devais le partager avec une copine. Lol. Bonjour, Vietnam.<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Je suis dans l'obligation de te démentir mon Paulo!!<br /> En moyenne, sur les deux dernières semaines, j'ai dû apercevoir une dizaine de fois 3h sur l'horloge que je n'ai pas avant d'enfin éteindre la lumière!!!<br /> J'ai beau tenté d'inverser la tendance, c'est chaque fois peine perdue et je retombe dans mes travers sans raison particulière.<br /> Le proverbe dit que le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt, c'est pas vrai!!!!<br /> Pour le reste, d'accord, tu as plutôt raison si ce n'est que la nourriture dont tu parles au Vietnam ne mérite qu'à peine cette appellation!!<br /> Quant au lit, j'imagine chaque fois que je m'y étale si je devais le partager avec une copine... Et chaque soir, c'est tant pis...<br /> Bonjour, Canada.<br /> <br /> <br />
S
NMPP, ça veut dire Nuits Mémorables Parfaitement Picolées.
Répondre
S
A mon avis, je sens que le Vietnam ça va être un peu croquignolet. En tout cas, dans cette fourmilière motorisée, j'espère que tu ne vas pas aller jusqu'à en louer une et leur montrer les progrès que tu as fait sur une bécane. Déjà que tu te vautres dans les flaques d'eau...<br /> Continue de nous régaler, mon Brice! Même s'il y a du retard dans les publications, on va dire que c'est la faute des NMPP locales.<br /> Gros bisous de métropole où, contrairement à tes contrées lointaines, il ne drache pas mais fait un beau soleil dont Gaël M. va profiter pour aller en demi finale (il joue cet après-midi contre RF, l'affable Suisse). Papette.
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S
<br /> Tu la vois venir la bécane?<br /> Gare à tes fesses, population vietnamienne!! Dès que j'en ai fini de la Baie d'Halong, ça va chauffer pour ton cul!!!! Ou mon cul, faut voir...<br /> <br /> Je me dépèche de rattraper le retard mais c'est pas évident de pondre une dissertation de quatre heures par jour.<br /> C'est ça que ça veut dire NNMP ou bien?<br /> <br /> J'y file maintenant que la Monf' a perdu...<br /> sniff<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
G
Dien Bien Phu : résumer le sacrifice de nos braves soldats à un simple bottage de culs, j'en ai des fourmis dans les jambes de botter le vôtre, mon p'tit gars, et de vous mettre quinze jours de mitard à déguster la cuisine vietnamienne. Non mais....
Répondre
S
<br /> Mais il va pas bien le général!!!<br /> Quelle brillante idée d'avoir placer le plus gros des troupes dans une cuvette entourée de toutes parts par des collines comme des balcons pour les gars d'en face!!<br /> Non mais alors!!!<br /> Et est-ce que je te demande à quel point tu t'es sali les mains pendant la guerre d'Algérie?!?<br /> Des fois, mon général, il y a de la daube qu'il vaut mieux pas la remuer...<br /> Rompez!!<br /> Non mais des fois j'te jure...<br /> Ramenez-moi Ronan Pensec!!!!<br /> <br /> <br />