Sympathiquement renvoyé de la finance mondiale à faible responsabilité alors que la démission se profilait, très débrouillard mais pas très manuel, capable de gravir une montagne mais pas sportif, titulaire du permis de conduire sans savoir, vivez mes aventures baroques autour du monde!
Ca fait maintenant 3 jours et demi que je suis à Bangkok.
Comme un chien qui essaye d'attraper sa queue, je commence vraiment à tourner en rond.
En plus, cette fois, plus personne ne me retiens ici, Sylke, Steeve et Andy sont partis, Anna et Charlie sont toujours à Ko chang.
Ne me reste donc plus qu'à me tenir au programme, à me réveiller comme une fleur et partir en foret, Bangkok loin derrière dans le brouillard.
Comme la veille, le réveil est multiple jusqu'à 11h30. Seulement cette fois-ci, rien ne m'arrête.
Je file à la gare routière et enfin ça ressemble à la Thaïlande comme je me l'imagine. Je suis le seul farang (occidental) sur les lieux, ça sent la nourriture à tous les étages, c'est un gentil bordel.
Dans la gare routière, dans toutes les officines, tout est écrit en thaï, bonjour pour se repérer et trouver ma destination!!
Heureusement pour moi, alors que la gare dessert des grandes villes comme Chang Maï, un seul stand affiche un nom avec l'alphabet que nous connaissons : Pak Chong.
Ca tombe bien, c'est ma destination!!
Je m'acquitte donc de mon billet et attend mon bus.
Pendant ce temps, j'ai l'impression que tous les thaïs qui connaissent un peu d'anglais viennent me parler.
C'est courtois, intéressé dans le bon sens du terme, plaisant.
Je rencontre notamment une professeure, deux étudiants, un marchand, un couple de retraités, tout ce que le pays offre de diversité.
Une heure après, mon bus me prend, je suis à nouveau le seul touriste, grand bol d'air.
En trois heures de route, on atteint Pak Chong.
La petite ville par sa population est très étendue et il semblerait que tous les hotels du coin se situent au pourtour de la ville, ça va pas être évident de trouver lit à mon cul (comme chaussure à mon pied mais version litterie).
Dans le LP qui n'est pas très locace sur les lieux, ils n'indiquent qu'un seul endroit que je m'empresse d'appeler d'une cabine téléphonique. Mais manque de bol, "vous n'avez pas de réservation, réessayez demain".
Entre alors dans l'arène une petite bonne femme toute modeste derrière son stand de brochettes à 3 francs 6 sous.
Elle est la représentante officielle d'un lodge situé sur la route du parc national de Khao Yai, ma destination finale pour les prochains jours.
Sur ses "bons conseils", j'accepte le deal et une voiture vient me prendre.
Je ne suis pas perdu, c'est bien là l'essentiel.
J'arrive au "Khao Yai garden lodge" juste avant la nuit, juste trop tard pour pouvoir changer d'endroit.
Le prix de ma chambre est clairement surévalué, le restaurant est à quelques mètres de la route nationale et un client gueule à la réception qu'il veut son argent sur le champ, ça promet!
En tout cas, je ne compte rester qu'une nuit, je réserve un tour d'une journée dans le parc pour le lendemain dans l'optique d'y camper ensuite.
Un seul hic, la nuit est tombée maintenant sur les environs et la température peine à accrocher la barre symbolique des 10°.
Vous avez dit pays tropical?
Heureusement que le népal est passé par là et que j'ai pû m'endurcir la couenne.
Heureusement aussi que de ce fait, j'ai tous mes vêtements d'hiver avec moi à la différence des autres touristes de l'hotel qui se demandent s'ils ne sont pas à Paris Plage en janvier...
Je pars donc dans le parc bien équipé le lendemain matin à 8h sonnantes et trébuchantes.
On est installé à l'arrière d'un pick-up, le vent souffle, les dents claquent.
A 8h30, on entre dans le parc et après quelques centaines de mètres de routes à l'intérieur, un panneau le long de la route attire tous les regards : "attention, passage de cobras"!! Le ton est donné!!!
Un autre viendra peu de temps après : "attention, passage d'éléphants". Y'a de la vie derrière les buissons, c'est certain.
On avance lentement à l'intérieur du parc, toujours en voiture sur une route à faire palir d'envie les népalais, à l'affut du moindre son, du moindre indice de passage d'un éléphant sauvage.
A un moment, au milieu de la route, tronent quatre belles boulettes encore chaude aux dires du guide, ce sont des crottes, et vue la taille, pas de doutes, c'est pas un nain qui a pondu ça!!!
On part donc à la recherche de l'éléphant responsable de cette souillure. Et à pieds cette fois!! Tant mieux parce que la voiture dans un parc naturel, ça me hérisse le poil!
On marche donc avec la dizaine de personnes qui ont réservés le tour à travers la forêt. Pas de sentier ici, le jeu consiste à se frayer un chemin à travers les arbres, les lianes et tout ce qui compose ce foutoir végétal qu'est la forêt ici. Rien à voir avec Fontainebleau, je vous assure!!
Sur le chemin, d'autres crottes, l'animal est en forme.
Le guide nous prévient cependant et c'est à n'y rien comprendre quand on cherche un éléphant, que si on le trouve, il va falloir courir dans l'autre sens car ces bestiaux peuvent se montrer particulièrements agressifs. Et quand un éléphant est agressif, il ne s'embarrasse pas de suivre un chemin, il fonce tête baissée à travers la végétation, plus court moyen pour vous piétiner de plus belle.
Et bien ,malgré nos efforts, nos oreilles tendues, notre odorat de fin limier, on est revenu bredouille de notre quête du pachiderme. Pas moyen de mettre la main sur cet animal qu'il est bien difficile pourtant de dissimuler, eu égard à un postérieur gros comme le Loir-et-Cher.
On retourne donc à la route et à la voiture...
En retrouvant l'asphalte et en attendant notre véhicule, les oiseaux virevoltent tout près. Un oiseau que je remarque en une fraction de seconde alors qu'il passe à moins d'un mètre de moi, fait un drole de bruit alors qu'il devrait être déjà loin. Une sorte de "pouf".
L'oiseau en question, une petite chouette, s'est pris le pare-brise d'une voiture qui passait à côté de nous. Bien joué chauffeur!!!!
L'animal est seulement amoché. Plus de peur que de mal sauf pour le guide qui l'a pris dans sa main et qui s'est fait picorer les doigts pendant un long moment le temps que tout le monde puisse prendre une photo. La bestiole a ensuite été relachée suffisament en état pour pouvoir voleter jusqu'à une branche j'imagine pour reprendre ses esprits après un choc qui m'aurait surement laissé sur le carreau.
Pendant ce lapse de temps, notre voiture nous a rejoint, on repart.
Le long de la route, on croise des dizaines de singes qui préfèrent passer leur journée ici, plutôt qu'à se balancer de branches en branches. C'est à n'y rien comprendre mais c'est comme ça...
On redescend de la voiture après quelques kilomètres pour entamer une vrai marche dans la forêt en suivant un sentier dont je me demande si ça en mérite le nom tant celui-ci est jonché d'arbres couchés, déracinés dont il faut parfois plusieurs dizaines de mètres pour en faire le tour.
Au détour du chemin noyé de verdure, on s'arrête aux pieds d'un ficus. Le même que celui qui se trouve peut-être dans votre appartement sauf que celui-ci est là depuis plus de 500 ans.
L'arbre est colossale, venu d'un autre temps.
Il ne possède non pas un tronc mais des dizaines qui s'entremellent, et dont il faudrait peut-être trente personnes pour en faire le tour en se donnant la main.
L'arbre est tellement alambiqué qu'il est possible de le grimper sur au moins 15 mètres (5 étages) pour redescendre à l'intérieur du tronc formé de dizaines de branches. C'est surnaturel comme cet arbre est un authentique labyrinthe et son escalade est un défi autant qu'un authentique plaisir. Il faut se contortionner autant que lui pour en venir à bout.
La marche au total prend 3 heures de temps dont 30 minutes auprès de l'élégant multi-centenaire.
Le chant des oiseaux nous entoure comme les papillons qui virevoltent par dizaines.
Parfois un singe se laisse surprendre en haut d'un arbre mais il faut bien dire qu'il est beaucoup plus simple de les observer le long de la route (sic).
A 13h, le chemin sort de la foret jusqu'à un parking qui jouxte un restaurant, le contraste est saisissant et peu reluisant, sauf que j'ai faim alors quelque part, ça tombe bien!! La nourriture est abondante et s'absorbe d'autant mieux qu'elle n'est pas faîte que de piments rouges!
A quelques minutes à pieds de là se déverse une cascade bien connue des fans de cinéma grand public. C'est là qu'à été tournée une scène de "La Plage" avec Léo Di Caprio, Guillaume Canet et notre Virginie Ledoyen nationale (rrrhhhh). Dans le film, les trois héros se jettent du haut de la chute d'eau. Je gard cette image en tête depuis un bon moment, me disant que cela serait sans doute possible pour moi aussi.
Seulement, il y a deux hics.
D'une part, il est interdit de nager autour de la cascade. Mon maillot de bain restera au sec.
D'autre part, les rochers affleurent à la surface en contrebas de la chute. Impossible de sauter même si on échappe au vertige, c'est du suicide. Ils sont fortiches ces ricains...
Cette petite déception passée, il faut quand même dire que la cascade est assez jolie puisque cinégénique. L'eau tombe à pic sur près de 20 mètres et atterrit dans un grand bassin entouré de gros rochers. Y'a pas à dire, ça a de la gueule.
Cette petite pause passée, il est temps de remonter en voiture et de consacrer à nouveau la fin de journée à la recherche des éléphants.
Même scénario que ce matin de bout en bout. Les crottes sont là mais pas leur "géniteur".
J'ai l'impression de chasser le dahut et que les employés du parc s'évertuent à lacher des crottes sur la route pour entretenir le suspense.
On aura beau se donner à fond, pas d'éléphant à se mettre sous l'objectif. Tant pis, ce sera pour plus tard, j'espère...
Mon séjour dans le parc ne s'arrête pas là.
En effet, sur les coups de 18h, le 4X4 s'arrête sur une aire de camping, c'est là que le groupe se divise en deux catégories : ceux qui ont un emploi du temps chargé, et ceux qui butinent jusqu'au printemps.
Dans cette dernière catégorie, nous ne sommes que deux, Rachel, une américaine de 23 ans enseignant l'anglais à Bangkok depuis 7 mois et temporairement en week-end et moi.
Par mesure d'économie, on partagera donc une tente, quelques repas, de belles ballades et rien de plus...
En parlant de repas, ce sera sans doute pour le lendemain car il est 18h30 quand on finit d'installer la tente et le restaurant du camping a déjà fini de servir les estomacs affamés (sic). Pour ce soir, on devra donc se rabattre sur de pauvres paquets de chips et sur des bouteilles d'eau en duc de guise de repas.
Et là vous me dîtes : "de l'eau, il est malade c'est pas possible".
C'est ce que je croyais moi aussi...
Mais alors qu'on retourne à la tente avec nos courses pour le dîner, Rachel croise un type qui s'attarde sur sa veste. Elle arbore l'écusson de son université : "La Crosse".
C'est une université minuscule comparée à d'autres universités américaines et le type en question en est lui aussi issu. Coïncidence!!
Le type est en week-end lui aussi avec 5 autres jeunes américains tous enseignant l'anglais autour de Bangkok.
On est invité à les rejoindre à leur tente et à partager leur trésor de guerre : Moultes bouteilles de whisky.
Et bien, c'est pas tombé dans la glotte d'un sobre.
La soirée est donc rieuse au possible et on conviendra de passer la journée suivante ensemble si on a pas gelé d'ici là! En effet, il fait 8° dans le parc et comme au Népal, je dors habillé dans mon sac de couchage. J'ai l'habitude, tout roule. Par contre, je n'ai pas l'habitude de dormir à même le sol, ça vous brise un Braïce!
Avant ça, au cours de la soirée, je ne compte même plus les visites de biches qui passent de tentes en tentes pour guetter s'il n'y a pas de la nourriture à dérober. Et à chaque fois, la magie opère, je nage dans un bonheur nommé Mère Nature.
Samedi 17, le réveil est matinal. Dès que quelqu'un est réveillé dans le camping tout le monde est réveillé.
Les campeurs sont à 95% thaïlandais et ils font ronronner le moteur de leur voiture dès le réveil, sans doute pour se réchauffer. Ca vous sort de l'hibernation aussi sec!
Un avantage quand même à se lever tôt, on va enfin pouvoir manger.
On file avec Rachel au restaucamp et on commande la seule nourriture disponible : du riz mixé avec de l'omelette, des légumes... Et des épices au kilo!!!!
Je n'ai que très rarement mangé quelque chose d'aussi fort.
Pour tout dire, je n'ai que très peu mangé tout court. C'est immangeable malgré la faim pour mon palais délicat plus habitué au nutella qu'au chocolat noir à 95% de cacao.
Heureusement ou pas, on peut encore acheter des chips...
Au cours de ce bref petit encas, le reste des américains nous rejoignent, il est 9h quand on se met en route.
Le but est de retrouver un sentier et de s'y ballader à la rencontre de tout ce qui voudra bien se présenter à nous.
Le seul problème, c'est que le sentier est à plusieurs kilomètres, qu'on est huit et que pour faire du stop, ça va pas être pratique...
Cela dit, tous les thaïs ou presque présents dans le parc conduisent de gros pick-up.
C'est donc finalement sans trop de difficultés qu'on arrive à se faire prendre, tous ensemble à l'arrière d'une de ces énormes voitures.
On commence la randonnée.
Le rythme est rapide et le moral est bon.
Ca sent bon l'aventure. D'ailleurs, chaque fois qu'on en a l'occasion, on préfère suivre la rivière en sautant de rocher en rocher plutôt que de suivre le sentier.
C'est en plus de l'aventure, le meilleur moyen de ne pas rater les cascades qui s'égrènent tout le long du cours d'eau.
C'est aussi le meilleur moyen d'apercevoir un crocodile se dorant au soleil sur l'autre rive. Frissons garantis, et si il avait été de notre côté?
En tout cas, maintenant c'est sûr, je ne suis pas prêt de me baigner dans cette eau pourtant accueuillante vue la chaleur qui croit au rythme du soleil qui monte dans le ciel.
A un autre moment, on aperçoit un gros lézard à l'estomac gonflé. Sans doute n'a-t-il pas mangé au restaurant du camping...
Il fait plus d'un mètre de long et pareil que pour le crocodile, ça ne donne pas envie de s'adonner à la brasse coulée.
Après 4 heures de marche, les moins vaillants en ont pleins les pattes alors que notre chemin débouche sur le même restaurant que celui où on a mangé la veille pour le déjeuner. C'est le moment de se repaître!!!!
Et comme la cascade dîte de "La Plage" est toujours là, on en profîte pour s'y reposer un moment.
C'est là que le groupe du jour se disloque. Les loques retournent au camping pour une sieste. Les autres dont Rachel et moi faisons partie décident de longer la rivière en aval de la chute d'eau.
On est repartie pour l'aventure.
Tant qu'on peut avancer, on poursuit. Et si on est bloqué, on rebrousse chemin.
Les paysages sublimes se succèdent, on ne croisera personne tout le long du cours d'eau.
On est les seuls humains à avoir choisi cette option, et on s'en félicite! Je dis humain car on recroisera d'autres animaux comme des singes, papillons, oiseaux, araignées et un autre gros lézard.
Vu que celui-ci est comme celui du matin en position sommeil au soleil, j'essaye de m'en approcher le plus possible pour avoir le bon cliché.
Dix mètres, cinq mètres, trois mètres... (c'est très proche, mesurez!!) Et tout à coup, le lézard se réveille et dans la seconde se met à courir littéralement dans ma direction. Il est pas content le pépère et il le fait savoir. C'est que ça court vite ces bestiaux là!!!! Pas aussi vite que moi quand même; pris de panique autant que de surprise, je me lance dans un sprint qui ne laisse, tant mieux pour mes mollets, aucune chance à mon agresseur de saurien.
Mais la vache, WHAOUUUU, le palpitant qui palpite c'est pour bibi!!!!
J'ai quand même eu ma photo, c'est l'essentiel. Pas moyen que je me rapproche une autre fois de la bête qui s'est bien faite comprendre dans l'opération.
On parviendra malgré l'embuscade à poursuivre notre chemin tortueux sur plusieurs centaines de mètres de défiance aux lois de la gravité jusqu'au moment fatidique où on ne peut plus avancer à moins de se mouiller les pieds. Et vu le bestiaire local, il est pas né celui dans le groupe qui tentera l'affaire!!!
On aura quand même vu quelques cascades dans l'opération et je ne parle pas du lézard de mauvais poil.
De retour sur nos pas, on retrouve le restaurant et son parking. Un auto-stop plus tard, il est 17h lorsqu'on rejoint notre camping qui s'est bien garni depuis le matin. Il faut dire qu'on est samedi et que tout le monde est au moins en week-end.
La veille, on avait pu jouer au frisbee sur des mètres et des mètres. Aujourd'hui, même les biches ne se montrent plus. Il semblerait que l'amicale des campeurs thaïlandais se soit donner le mot pour tous venir à Khao Yai ce week-end. Cela dit, pas plus d'inconvénients que ça, ils sont tous étonnés de notre présence quand on leur dit qu'on a marché toute la journée et se montrent particulièrement charmants et accueillants. Il faut dire que même dans un parc comme celui-ci, les thaïlandais ne sont pas adeptes de la marche et préfèrent visiter le parc en voiture. Je comprends mieux le fait qu'il y ait plus de routes que de sentiers maintenant!
Encore par rapport à la veille, il est 17h15 quand on se présente pour le dîner, c'est un peu tôt j'en conviens, mais si tu veux être sûr de manger... On a vu précédemment... Cette fois, il y a du choix et je ne suis pas obligé d'appeler les pompiers à la rescousse pour me sortir d'un piège culinaire à la façon pimentée!
Le repas englouti, riche mais fatigué de 7 heures de marche, je dis à Rachel que je vais me poser sur les coups de 18h.
Et bien, ça durera jusqu'au matin. Treize heures de sommeil, qui dit mieux?
Au réveil du dimanche, il est temps de penser à remballer les affaires, Rachel travaille le lendemain et rentre sur Bangkok dans la journée.
Je l'accompagne jusqu'à l'entrée du parc où je trouve un chauffeur pour me déposer à l'hotel où je dois prendre le reste de mes affaires restées sur place.
Je pourrais aussi bien rentrer à Bangkok aujourd'hui mais j'ai pas envie. Sale gosse...
Au contraire, à Pak Chong, la localité près du parc, un train vers Bangkok passe à peu près toutes les heures et s'arrête à Ayuthaya, l'ancienne capitale Thaï du XIVème au XVIIIème siècle. Ca promet question temple et question gastronomie!!
C'est donc mon programme pour les deux jours qui viennent, c'est à dire jusqu'à mardi où une fête monumentale est prévue à Bangkok puisque c'est le dernier soir pour Charlie et Anna qui sont dans le pays depuis maintenant deux mois et qui n'ont d'autre choix que d'aller travailler en Australie.
Et y'a pas à tortiller, j'en suis!!!!
Voilà voilà... Pour ceux qui était déçu de ne plus rien recevoir comme nouvelles fraiches, pour ceux qui trouvaient que mon voyage ralentissait un peu trop, j'espère que vous êtes réconciliés avec mon histoire.
En tout cas pour moi, les semaines ont beau passer à une vitesse supersonique, j'ai beau avoir du mal à savoir quel jour on est la plupart du temps, c'est toujours l'heure de vous dire que vous me manquez, que je suis désolé que le décallage horaire et le réseau internet ne nous permette pas de discuter plus souvent sur skype.
Je vous embrasse aussi fort que le lézard voulait m'attraper les chevilles. Et c'est pas du cinéma.