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Sympathiquement renvoyé de la finance mondiale à faible responsabilité alors que la démission se profilait, très débrouillard mais pas très manuel, capable de gravir une montagne mais pas sportif, titulaire du permis de conduire sans savoir, vivez mes aventures baroques autour du monde!

ABC : Annapurna base camp - La Montee

Décembre est l'occasion de sortir sa plus belle vaisselle, son plus beau costume,

de frémir quant aux réjouissances dont les silhouettes se profilent,

de gater ses êtres chers.

Enfin ça c'est le tableau classique quand on est en France.

Pour moi, une grande partie de décembre, c'est 2 caleçons + 3 paires de chaussettes dont une pour dormir,

2 douches en 11 jours et des chambres à 5°C.

C'est pas les numéros du loto, c'est juste un aperçu chiffré de ce qui s'est passé pendant mon temps en dehors de Kathmandou.



Car il était temps. Ca ne pouvais plus durer éternellement. Il fallait que je me remettes à l'ouvrage et que je retrouve le gout de l'effort qui me caractérise depuis toujours.

Finis les petits restos de Kathmandou, les jours où je pouvais me drapper dans la nostalgie du genre "c'était trop bien ce passage par Paris!", il était temps de se remettre à nouveau en question, direction les montagnes Himalayennes pour un petit aperçu de ce que c'est vraiment la vie côté fatigue.


Le choix est large ici au rayon marche en altitude entre 1 et 30 jours.

Je m'oriente vers un choix classique pour l'endroit : le trek du camp de base de L'Annapurna. Il faut dire que je n'ai le LP Népal que depuis une semaine, que sa lecture n'a pas été mon occupation principale et que donc du côté des informations sur le pays, on est pas loin de la page blanche dans ma tête.

Durée prévue : 12 jours dont 10 jours de marche(s)

Equipier : un guide, Sudip, 22 ans, 1m65 pour 40kg tout mouillé qui portera son équipement mais pas le mien, faut pas déconner quand même.


Avant de partir, 1ère question, quoi prendre avec moi et combien?

Il faut dire que je n'ai pas de porteur et que donc chaque kilo compte. C'est là que les maniaques de la propretée montent aux crénaux.

2 T-shirt, 1 pantalon, 2 polaires, 1 duvet. Seul confort autorisé, le MP3 et son chargeur, car quand la musique est bonne...

Je n'ai même pas pris les jumelles achetées par l'ami Reno car même si elles ne pèsent que quelques centaines de grammes, si on multiplie ça par la nombre de fois où je vais devoir me hisser, j'économise quelques tonnes au final... Tout le non-vital est resté à Kathmandou.


2ème question : est-ce qu'on va voir des yacks? non.

3ème              : est-ce qu'on va marcher dans la neige? non.

4ème              : est-ce qu'il va faire froid? Pour un népalais des montagnes non.

5ème              : Quelle va être notre altitude maximum? environ 4200m.

6ème et dernière : est-ce que ça va être difficile? Pour un népalais des montagnes non.


Après les questions, Sudip me prévient entre autre de 3 choses :

  • On ne mange pas de viande en montagne pour ne pas être malade
  • On ne boit pas d'alcool pour ne pas être malade
  • On ne plaisante pas avec les autres guides qui pourrait avoir envie de se battre

Me voilà prévenu...


On est le 12 décembre à Pokhara, à 200km et six heures de route à l'ouest de Kathmandou. Le soleil est couché et on finit de dîner. Sudip regarde sa montre, lève les yeux au ciel et me dit qu'il faudrait mieux aller dormir. Je regarde ma montre, il est 20H10.

Attention le Braïce, il va être 20h10, tu es fou ou quoi d'être encore levé!!!! Va dormir, il est tard. Qu'est ce qu'on rigole!!!!


J'éteins la lumière à 22h30, en forme.

Réveil à 6h pareil.


Le seul petit point noir, c'est que je me suis un peu cassé le dos au lost resort. Comme j'allais là-bas avec l'intention d'y dormir, j'y ai pris tout mon lourd inventaire. Et alors que, avant de partir, il fallait donner mon gros sac au type sur le toit du car, je n'ai pas remarqué que j'étais au bout du trottoir et me suis plus ou moins photocopié sur le côté du car en portant mon sac au dessus de ma tête.

Il faut dire, pour ma défense, qu'il faisait encore nuit c'est à dire qu'il était atrocement tôt, et qu'à Kathmandou quand tu es sur le bord de la route, il faut faire attention à tout ce qui roule et que donc tu es distrait et donc tu te ruine un petit peu le dos.


Le point de départ du trek est à quelques kilomètres, une voiture passe par là.

On en sort, sac sur les épaules. Le mien fait dans les 8-10 kilos selon que je sois en T-shirt ou en tenue de combat contre le froid.

Et on est parti pour une looongue journée!! Et ben même pas, 3 heures de marche pour le 1er jour! Et du plat en plus! On longe une rivère, on croise des buffles et des chevaux, c'est mignon.

J'ai quand même le temps de me rendre compte que mon seul T-shirt à manches courtes est une éponge. Le problème c'est que à l'inverse d'une pub pour une lessive, le séchage risque d'être plus problématique encore que le lavage. C'est dire...

Sudip a le problème inverse, il ne transpire pas une goutte mais s'arrête 6 fois par jour pour pisser.


Ce 1er jour de marche s'arrête donc à midi... Triste...

On est dans un "lodge" de montagne. Une pièce commune, des chambres aux cloisons poreuses, l'électricité, de la nourriture chaude avec du choix, une douche chaude en option, une vue sur les montagnes dont on va finir par se rapprocher, tout y est pour que ça fonctionne.

Avec Sudip, on commence à jouer aux dés que j'avais pris aussi soin de prendre.

De la première à la dernière partie qu'on jouera ensemble (et il y en a eu beaucoup), le type défie toutes les lois mathématiques. Le royaume des propabilités vacille sur son trone, il a une chance incroyable littéralement. Et parfois j'ai plus envie de jouer tellement c'est répétitif et désespérant.


Cette après-midi là, je me paye aussi le luxe de faire une sieste. Ce sera la dernière...



Au matin du 2ème jour, on change de braquet.

Je découvre les escaliers à la népalaise.

Le truc c'est que dans les montagnes françaises, on fait des chemins qui épousent la forme de la montagne et grimpent en lacet. Et bien ici, c'est tout l'inverse, plus on peut attaquer la pente à la perpendiculaire, mieux on se porte. Enfin je parle pour eux parce pour moi... Les marches sont aussi particulières parce qu'elles sont toutes particulières; des hautes, des basses, des courtes, des longues, des plates, des accidentées, des concaves, des convexes, des pierres, des racines, il y a en pour tous les gouts, c'est à vous dégouter de pas être un oiseau!

La première montée du matin dure 1h30 non stop.

Le début est difficile jusqu'à l'apparition de sacrosaint second souffle que je remercie au passage. ensuite tout n'est qu'une question de rythme, de respiration. C'est la musique de l'air, et une fois que j'ai trouvé ma cadence, j'enchaine à cent à l'heure.

A chaque coup de mou, j'ai ma botte secrète. J'imagine que je suis poursuivi par Mme Lumiore, mon ancienne chef parfaitement intraitable (NDLR : une fois de plus, toute ressemblance avec Mme Lemière n'est que pure coïncidence), qui a dans les mains des dizaines de travaux indispensables à me confier. Ca aide à avancer, c'est moi qui vous le dit!!

Une autre chose aide à avancer en cas de fatigue, c'est de voir les népalais porter des charges aussi lourdes qu'eux sur les mêmes sentiers que moi. Ca rend humble aussi quand on arrive en haut, car eux aussi y arrive et faut voir comment.


C'est le moment de sortir mon anecdote illustratrice.

Il arrive que des touristes engagent des porteurs mal-intentionnés qui profitent d'une bonne montée pour commencer à courir et disparaitre avec tes bagages, bien incapable que tu es de le rattraper. J'imagine la sensation de voir mon sac partir avec tout dedans, voyant simplement deux petites jambes maigrelettes qui s'agitent en dessous.

Ca en dit long sur la résistance des types et sur celle de gens comme toi et moi!



Au soir du 2ème jour, on est à 2800m sachant qu'on est parti la veille d'environ 1000m d'altitude.

Malgré les apparences, le moral et la forme sont au beau fixe.

Je commence à rencontrer un peu les mêmes têtes sur le trek même si le soir, dans le lodge, on est tous seuls ou presque. Il semblerait que la semaine précédente, tout était à peu près plein, et vu le nombre de lodges sur le chemin, ça fait du monde!! Encore de la chance. On est les premiers en basse saison, j'ai pas 10 paires de fesses devant moi quand je monte les marches, le ciel est toujours bleu, les levés et couchés de soleil avec les montagnes innondées de couleurs. Déjà que j'ai pas l'habitude de me plaindre mais là, on touche au sublime!


Dans le village où nous sommes, perchés à plusieurs heures de marches d'une route, il y a une table de billard.

Il a fallut 7 hommes pour la porter jusqu'à son bar d'attache. Le moins que l'on puisse faire pour honorer tout ce labeur c'est de faire une petite partie avec Sudip. Le tapis a beau être doublement crevé sur 20cm, les poches ont beau ne plus tenir, c'est un plaisir rare.

Plaisir qui s'accompagnera d'un verre de rakshi, rempli à s'en mettre partout, acheté dans un clin d'oeil par Sudip. C'est vachement sympa sauf que le rakshi en question est à la limite du tord-boyaux et que je cherche encore le gout du fruit. Impossible de finir le verre, j'ai l'impression de boire de la terre.

On arrêtera de jouer avec le soleil qui se couche, il n'y a pas d'électricité dans la "salle de billard".

Qui plus est, une coupure de courant plonge tout le village dans le noir. Je finis de dîner à 18h et vais me coucher dans la foulée. En plus, j'suis même pas fatigué.



3ème jour, avant j'étais pas fatigué, soit mais ce matin, le baromètre vire temporairement de bord.

On doit se réveiller, faire la course avec le soleil et une heure de grimpette pour en admirer le lever sur le sommet de Poon Hill à 3200m avec une vue sur les Annapurnas qui sont plusieurs en fait. Ca nous fait 400m à avaler sachant que la tour Eiffel mesure il me semble dans les 340m, mais sans nos sacs à dos qui restent au lodge.

Malgré ces kilos en moins à charrier, on fait 5 pauses sur l'ascension, je me décompose lentement dans le froid. C'est d'autant plus énervant que Poon Hill (3200m) est une "colline". Au Népal, pour qu'une colline devienne montagne, elle doit culminer à au moins 5000 et sembler inaccessible à tout être vivant à moins d'être un aigle à quatre ailes.

Au sommet de Poon Hill, c'est splendide!! Y'en a dans tous les sens, ça fait relativiser la dureté de la montée. Je vous en laisse témoin en photos et en vidéo.

Retour au lodge sans pause, petit déjeuner reconstituant.

La journée de marche se passe magnifiquement malgré les difficultés. Je me rends compte qu'ici, on compte les distances en heures de marche et à chaque fois on part en retard et on arrive en avance!!

Le soir, nous arrivons avec Sudip tellement en avance qu'il fait encore suffisamment doux pour que je me paye le luxe d'une douche. Ca ne changera pas grand chose à la couleur de mes chaussettes mais c'est bon pour le moral et pour l'hygiène. Encore du beau temps pour nous offrir un nouveau coucher de soleil puis plus tard et plus rare, un lever de lune sur le Machhapuchhare (7000m). Je découvre à l'occasion de nouveaux modes sur mon appareil photo, c'est Noël avant l'heure! (jettes un oeil aux photos de nuit)



4ème jour, 16 décembre, je récite ma partition sportive sans peine et me demande comment c'est possible. On commence vraiment à s'approcher des montagnes qu'on voit depuis le début, c'est grisant de voir qu'on progresse.

De l'hotel, je vois d'au dessus un terrain de volley où les népalais jouent. Pas un ne mesure plus d'1m70 mais tous sautent par dessus le filet et balancent des smashs.

A la tombée de la nuit, on voit débarquer à notre nouvelle étape (Chomrong), un marcheur qui reviens du camp de base, ma destination. C'est un khénian mais pas du genre de ceux qui gagnent des médailles. Notre gars est épuisé, titube, boite des deux jambes, y'en a partout c'est une horreur!! Et en plus il a un porteur!!! On verra bien au matin pour découvrir ce qu'il l'a mis dans cette état.

Pour le dîner, Sudip me vend qu'ici, au lodge, on mange les meilleures pizzas de tout le trek!! J'en commande une, excellente! Excellente quand elle est chaude car quand dans la salle à manger il fait 8°, elle refroidit vite et après c'est mort. Le carosse redevient citrouille, le ciment sèche. Heureusement que j'ai du tilleul pour faire passer tout ça.



Le 5ème jour est le premier où on sait que l'on va prendre un chemin dans les 2 sens à quelques jours d'intervalle. C'est l'impasse jusqu'au base camp d'où on ne peut que faire demi tour et aussi l'occasion de ne croiser que les mêmes visages de grimpeurs jusqu'en haut.

Et on commence ce 5ème jour avec le pourquoi du comment sur la fatigue du khénian de la veille au soir. Chromrong est escalier-city, marchopolis dans toute sa splendeur!!! Dans notre sens, on descend pendant plus de 20 minutes non-stop à un bon rythme. Dans l'autre sens, c'est la tour de Babel!!!

Au retour, ça risque de promettre!


Au déjeuner, j'ai pas loin de moi un coréen qui à une goutte au nez qui fait du saut à l'élastique. Distingué!!!



Le matin du 6ème jour, alors que je me réveille et sors de ma chambre, je vois le même coréen s'engager sur le sentier et entamer sa journée de marche. Avec un porteur!!

Mon T-shirt à manches courtes est encore trempé de la veille et comme il est resté dehors et qu'il a gelé cette nuit, la douce sensation cotonneuse façon nounours Cajoline n'est plus qu'un lointain souvenir.

Théoriquement aujourd'hui doit être tranquille, 4 heures de marche. Et après juste 30 minutes, sur quoi on tombe? Tout un groupe de singes qu'on interrompt au milieu du sentier et qui auront vite fait de se cacher dans les arbres. Et bien prenons-les à leur propre jeu. Comme ce jour on a tout le temps devant nous, on s'arrête 1 heure de plus à se cacher puis à réapparaître furtivement pour voir les singes. Troooop bien!!

Et bien malgré cette pause, on est encore en avance à l'arrivée. Il est 13h et normalement la journée de marche est finie. C'est d'autant plus frustrant que ce matin, on a fait que monter et je n'ai pas l'impression de vraiment fatiguer . En plus, j'ai déjà doublé le coréen du matin!

On se fera 2 heures sup' pas payées jusqu'au camp de base du Machhapuchhare (MBC) qu'on a fini par rejoindre. Depuis le temps qu'on la voit cette magnifique montagne que l'on appelle aussi Fishtail (nageoire de poisson) pour sa forme. Le Long du sentier, on remarque les fondations d'un ancien lodge qui s'est fait réduire en sciure par un glissement de terrain comme on voit tout le long du trek des bouts de montagnes qui se sont écroulées jusqu'en bas. Là vraiment c'est pas de chance mais il y a pas non plus grand chose à faire...


Au camp de base, une fusée russe passe par là. Il est parti depuis 2 jours et sans avoir fait le même parcours, il a mangé autant d'escaliers que moi. 2 JOURS!!! La nuit tombe et qu'est ce qu'elle fait la fusée russe? Le chemin entre son point de départ et son point d'arrivée est coupé par des dizaines de foyers incendiers et qu'est ce qu'elle fait la fusée russe?

Elle prend sa lampe et elle fonce la fusée russe. Même pas le temps de prendre de photo de lui. D'ailleurs lui ne prend jamais aucune photo, ça fait baisser sa moyenne!!!!


Une fois la fusée partie, il fait nuit noire, on est à 3800m et il fait froid à ne pas réussir à se réchauffer les orteils sous une énorme paire de chaussettes, un duvet équipé pour -5°, et une couverte supplémentaire.

Demain ne nous réserve qu'une petite journée : 2h de marche jusqu'au camp de base de l'Annapurna (ABC).

Il sera alors temps de profiter d'un spectacle naturelle hors du commun jusqu'à la redescente sur mes pas et par delà.



Il est alors temps pour toi de faire autre chose que de me lire déblatérer.

Merci d'être toujours là en tout cas.

Ca fait du bien de s'y remettre.




Demain, 29 décembre, je décolle pour la chaleur thailandaise. Sans doute cela sera-t-il plus pratique pour skyper mais pour l'écriture...

Allez, on l'encourage!!!!

Gros bisounapurna.

Et tout de suite, la suite.




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P
<br /> Bonjour, Brice,<br /> <br /> Je suis canadien français, donc Québécois. Je trouve particulièrement intéressant les récits de tes voyages. Tu sais tellement nous faire sentir tout ce que tu vis, avec une pointe d'humour et<br /> combien d'émotions ressenties. Mis à part, les petites fautes de français qu'on te pardonne volontier, et les accents parfois aigus, parfois graves qui manquent (mais pas les accents aigus et<br /> graves de ce que tu vis), tu sais nous amuser et nous captiver. Continue ton beau voyage et je continuerai à te lire jusqu'à la fin.<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Merci Paul et bienvenue dans mon monde que j'espere merveilleux!<br /> De la sueur et des crampes en echange de von plaisir, je signe tout de suite!<br /> A tout de suite peut-etre pour la descente depuis le camp de base.<br /> Du a du travail sur la planche presqu'autant que moi!<br /> A bientot Paulo<br /> J'attends tes impressions avec impatience!<br /> <br /> <br />
C
Comme c'est bon de te lire !<br /> Ca fait du bien à mes petits neurones qui fermentent dans le lait caillé de nos pitchounettes princesses !<br /> On pense bien à toi. Profites bien de ta longue escapade Thailandaise. Des gros bisous<br /> PS : alors, as-tu eu l'occasion de tester le L.52 lors de ton trek frisquet ?
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S
<br /> Le L52 est bien meilleur que les L5 c'est moi qui te le dis!!!<br /> Gros bisous ma douce que tu auras la joie non dissimulee je sais de faire a toute la famille.<br /> Excellente annee 2009, si elle est a la hauteur de 2008, il va vraiment falloir que je rentre plus tot pour assister a tout ca!!!!<br /> <br /> <br />
E
pareil que les autres, il ne me manque plus que les images...<br /> on te tient au courant pour la rougeole!!!<br /> des bisous mon coco!
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S
<br /> 2009 en bonne sante pour les ptits culs, ca parait etre un bon voeux!!!<br /> Gros bisous ma cocotte, tui me manques!<br /> <br /> <br />
J
Salut Brice!<br /> <br /> Ah souviens toi... les Pyramides!! exceptionnel!<br /> <br /> Voila tu as mon adresse email maintenant ou cas ou tu passais dans les parages de Dublin...
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S
<br /> Salut JC!!! Ca fait bien plaisir!!!!<br /> Et si tu passais par l'Asie du Sud-est, ca te ferait des vacances!!!<br /> <br /> <br />
R
Excellent mon p'tit gars, tu vas nous revenir avec des cuissots à faire palir Usain Bolt! Tu as raison de laisser de côté les mixtures alcoolisées des plateaux Himalayens! Ils ont bien mieux à t'offrir... Sawa di Kaap à la Thaïlande, et bon reveillon! Big bizzz
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S
<br /> je cserais bien curieux de le voir gravir des montagnes Usain Bolt.<br /> Estce que le coming out est maintenant d'actualite?<br /> Tu sais en tout cas ce que je vous souhaites pour cette nouvelle annee!!!<br /> Grosses bises les amours!!!<br /> <br /> <br />