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Sympathiquement renvoyé de la finance mondiale à faible responsabilité alors que la démission se profilait, très débrouillard mais pas très manuel, capable de gravir une montagne mais pas sportif, titulaire du permis de conduire sans savoir, vivez mes aventures baroques autour du monde!

C'était ça l'an 2000

Salut mes p'tits sédentaires, ou plutôt si vous avez de la chance, devrais-je vous appeler mes p'tits vacanciers.

En effet, le mois de juillet est déjà bien avancé, et aout, le meilleur mois pour rester à Paris, souvent synonyme d'exode massif doublé d'une chasse au spot pour poser sa serviette sur le sable chaud dans des senteurs de chichis, se profile à l'horizon.
L'été est donc là, vos fesses sont délicatement installées sur la plage, des naïades ou des maitres-nageurs (selon les gouts) s'ébrouent aux alentours, les caleçons sont longs et les strings rentrants, chaque pore de votre peau s'ennivre de ce parfum de vacances dès qu'il peut respirer entre deux applications de crème solaire.
Vous aviez tout préparé, vous êtes bien...

Manque juste une chose.

Non ce n'est pas la glacière de cent litres dont votre voisin déjà imbibé de rosé ( pas la pellicule d'eau au petit matin, ici c'est plutot la barrique de vin sous le soleil de midi ) se sert pour se faire un bain de pieds et mycoses. Ce n'est pas non plus le paravent aux couleurs de Winnie l'ourson servant à protéger la famille Bittenbois de la brise marine obstruant du même coup tout point de vue sur la mer. Et ce n'est pas non plus la stéréo que d'autres utilisent à toute pompe pour partager leur amour de la Tektonik et des tubes de l'été.

Ce qu'il vous manque, c'est un beau roman, c'est une belle histoire, c'est une romance d'aujourd'hui.

Le seul hic est que vous êtes là, lunettes de soleil de rigueur en attendant La vague, le corps enduit tel le pacha, la mer à quelques mètres mais votre bouquin est resté à Paname entre le guéridon et la bonnetière.
C'est la tuile qui fait équipe avec l'ennui, et à 2 contre 1, c'est sans espoirs.
Je m'en vais donc vous compter une histoire car je ne peux décemment pas vous laisser dans un tel état de désoeuvrement alors que la béatitude estivale était à deux pas de vous toucher du doigt. Ce serait limite non-assistance à personne enserviettées. C'est un risque que je ne suis pas près à prendre...
Je ne peux d'autant pas vous laisser sans histoire que je compte sur vous, lorsque ce sera mon tour d'être avec ma glacière, ma serviette, mon paravent, mon guettoblaster, pour me raconter ce qui se passe de votre côté du globe.

L'(in)action de notre feuilleton de l'été démarre au début de ce siècle, les estomacs sont gonflés d'huitres, foies gras et autres chapons, on entend encore résonner au loin les derniers échos d'un feu d'artifice synonyme de passage à l'an 2000. L'atmosphère est électrique et le bug tant redouté reviendra nous hanter dans mille ans, enfin j'imagine.
Tout le monde a donc le coeur léger.

Tout le monde? Non.

Un irréductible gaulois à la silouhette gracile et dont les mains trahissent une méconnaissance coupable du travail de la terre et du bricolage est dans ses pensées.
Au menu de la réflexion, le service militaire en Picardie fait office de plat de résistance.
Et de l'avis de tous, ce n'est pas une recette dont notre héros est particulièrement friand. Risque de vomissement voire d'allergie élévé.
Mais comme le mélodieux appel du clairon n'a pû être esquivé, le brave s'y est résigné, le départ pour Noyon "Ville Lumière" est programmé au 1er février.
Février, quelle meilleure période pour découvrir les bienfaits de la marche à allure forcée avec plus que le poids de son corps sur le dos, un fusil-mitrailleur en bandoulière et des rangers en lieu et place de vos tongs?
N'est-il pas préférable si on doit rester eveillé une nuit durant dans un trou creusé dans la foret picarde, de le faire par -8°C ?
N'est-il pas?

Si on ajoute à cela les réveils à six heures du matin à coup de néons dans le museau à même la rétine,                                     les j-ai-trois-minutes-pour-me-laver-brosser-les-dents-raser-faire-mes-besoins-                                                               et-mon-lit-au-carré-sans-couette,
                                   les saluts militaires adressés plein de dignité à des spécimens à deux neurones et à deux                                            grammes dans le sang,
                                   les il-faut-que-je-fasses-la-vaisselle-pour-six-cents-gusses au bas mot,
                                   les la-route-n-est-pas-sûre-entre-la-gare-et-le-régiment à tel point que des militaires se font                                          passer à tabac par la jeunesse noyonaise et autres gens du voyage organisés à la sortie de                                     la ville, puis expédition vengeresse dans les trois jours et ainsi de suite sur la route de la                                     muerte,
                                   les on-est-dans-un-rapport-de-cent-bidasses-pour-une-fille,
tu fais le calcul, et tu remarques que le Brice va s'y sentir comme un coq en pâte (de velours), dans un gant de fer avec des pointes dessus.

En plus, dix mois c'est même pas long et pis on s'y fait des couilles en or; imitation or en fait, plaqué-toc avec des reflets kakis, c'est très très chic.
Bibi part donc à la guerre, une guerre psychologique sans pitié où seuls ceux qui veulent survivre survivent et ce, sans séquelles en principe .
Je dis en principe parce que Bibi porte déjà le poids d'une séquelle, une grosse, celle de l'exemption ratée.
Car Bibi, débrouillard comme pas deux, comptait bien pour son service militaire commencer par une leçon d'esquive du moins en ce qui concerne le domaine militaire.
En fait cela se présente sous la forme d'un piston généralissime, avec les étoiles de concert.
Le genre de piston qui vous fait penser que vous dormirez souvent dans votre lit, que ça va être intéressant, que la guerre c'est les autres. En plus, la présentation étoilée donnait plus dans l'aspect boisé du domaine et dans la qualité du centre équestre que dans le grand écart facial à effectuer pour y vivre dix mois.
J'y partais donc un peu la fleur au fusil, remerciant à tout va mon parrain militaire, jusqu'à me rendre compte que j'étais, à Noyon, juste assez loin pour ne pas pouvoir rentrer quotidiennement, j'insiste là-dessus mais ça fait une grosse différence!

Une grosse différence car au régiment, les conditions de vie sont celles-ci :

Quand on se réveille, on met son treillis.

Quand on travaille dans un bureau, on met ses rangers.

Quand on veut se libérer l'esprit à l'aide de quelques notes de musique, on écoute FUGUE F.M (for real), la radio musicale des jeunes picards.

Quand on trouve que dormir dans une piaule de quatre personnes c'est encore trop de confort, on a raison car on est dans un dortoir avec 13 autres conscrits qui puent qui pètent qui prennent leur cul pour des trompettes.

Quand on a soif avant neuf heures du matin, autant prendre de l'avance, l'apéro n'est plus très loin.
- "Gégé, une pinte!!"
- "et une pinte, une!"

Quand on a prévu de rentrer comme tous les week-ends chez soi, que vendredi matin est bien entamé, et qu'en plus lundi c'est férié, finalement on monte la garde dans un chenil pendant trois jours.

Quand un militaire de carrière ne s'embarrasse pas de connaitre ou de lire ton nom sur ton vert poitraille, il t'appelle par le premier truc qui lui passe par la tête, en l'occurence "Eh lunettes!!" ; là tu inspires à fond pour ne pas lui sauter dessus et donc te faire casser la gueule. Tu prends ta plus belle voix de fosset et tu lui réponds sobrement "A vos ordres sergent!" .

Quand tu as fini ta pinte de huit heures trente et que tu réalises que tu as encore soif, si tu veux être un vrai militaire, recommandes-en deux tout de suite, là-bas ça s'appelle l'esprit d'initiative. La cohésion, c'est la tournée du patron.

Quand il est lundi soir et que ton doudou te manque déjà, et bien tu auras la patience d'attendre quatre jours de plus pour dormir dans ton plumart.

Quand tu veux regarder la télé pendant le déjeuner dans le réfectoire, ne change surtout pas la chaîne, si tous tes petits camarades sont devant "La Petite Maison Dans La Prairie" il doit bien y avoir une raison.

Quand tu prends le petit déjeuner, tu as encore la tête dans le scrotum, et qu'il te prend de vouloir te rallonger dans le calme pour quelques minutes, respecte tes colocataires qui regardent feu-le-morning-live à fond les ballons.
Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est la version sous acide de "Thé ou Café".


Luxe, calme, et volupté, tels ne sont donc pas les piliers sur lesquels ont été fondée cette institution révolue que l'on appelait  jadis le service militaire (NDLR : attention le service militaire ne s'appelle en aucun cas jadis, on y comprendrait rien) dont je vous parle ici avec une nostalgie feinte, ce qui ne veut pas dire non plus que votre serviteur ne s'y est débrouillé pour améliorer son quotidien.

Le pratique de la conduite automobile ne m'est plus si étrangère désormais. J'ai la carte rose!!! Celle qui permet à tous de rouler dans une voiture à 300km/h si on a l'argent, la voiture, l'intention d'aller en prison.
Moi pour éviter la police de la route, j'ai une méthode infaillible : je ne conduis pas.
En effet, grace à mes amis kakis, j'ai le DROIT de conduire mais il faut me rappeler la place des pédales avant que j'enclenche. Merci à eux en tout cas, j'ai la carte rose!! et convertie en permis internationale pour les besoins du voyage en plus. Même pas peur.
Vous peut-être...
Rassurez-vous quand même, ils ne m'ont pas fait passer le permis poids lourd, le brevet de pilote, le certificat de sous-marinier ou de parachutiste.
Ahh si. Parachutiste, ça oui.

Volontaire pour passer une petite semaine sur une base aérienne, accompagné de quelques appelés (3) et une compagnie de jeune engagés célébrant la fin de leurs classes.
Pendant cette semaine on peut dire que la vie était bien douce au contraire de tous les engagés qui ne fétaient pas leurs classes dans la joie mais plutôt dans la souffrance, les corvées et le reste. Eux en plus, n'étaient pas volontaires pour sauter en parachute.
Je vous le rappelle, moi oui.
Résultat, sept sauts en trois jours.
Je vous passe les détails, peut-être y aura-t-il de nouvelles expériences pendant le voyage et le mieux qu'on puisse en dire est qu'il faut le dire à chaud.
L'adrénaline aidant, les sensations sont plus palpables et c'est plus facile à raconter si on vient juste de sauter.
Pour le peu que je m'en rappelle : WHAOWWWW!!!
La réunion d'avant premier saut
Le principe du parachute ventral en cas de problème avec le parachute principal (NDLR : mais vous êtes des malades!!!! )
Le pliage sans fin du parachute
Que chaque cordelette soit bien allignée avec sa voisine
Qu'il n'y ait pas de faux plis (si, ici c'est important)
La tension monte
On attend son tour, l'avion décolle avec 5-6 personnes à bord
Les premiers sauteurs partent et reviennent archi-contents pour certains, superflippés pour d'autres
La tension monte encore
C'est votre tour et l'avion qui vient d'atterrir vient en fait vous chercher
On vous appelle
Les places dans l'avion sont déterminées avant de monter, y'a pas d'hotesses,pas de casse-croute, pas d'alcool
Quand tu montes dans l'avion tu sais que tu vas pas ressortir comme une fleur, en posant délicatement le pied sur la passerelle d'usage
La tension fait de l'escalade
L'avion reprend sa route sur la piste pour le décollage
Il accélère
Personne n'a fermé la grande porte latérale de l'avion
La tension fait du trampoline
je comprends ou on m'explique que c'est fait exprès
L'avion décolle
Il monte rapidement
A un mètre de moi, un trou béant donnant sur le sol qui s'éloigne
Tout est normal, tout est normal
Faire bonne figure
La tension m'étrangle, je ne suis attaché à rien
Quand la surface est assez loin au gout de l'instructeur (largement assez), il vous intime l'ordre de vous attacher
Peux pas faire machine arrière
Pas envie de toute façon
Je clippe un mousqueton sur une barre de fer, ce mousqueton est relié au haut (oh, oh!) de mon parachute, doit tirer une corde quand je saute et doit permettre d'ouvrir automatiquement le parachute principal après trois bonnes heures de chute libre
L'instructeur me prie de me mettre en position
Là, il faut se mettre face au trou béant
Debout
En se tenant à une main dans un avion qui bouge
D'abord debout donc puis assis sur le rebord
Opération surnaturelle, en tant que passager occasionnel d'avion ligne, c'est pas banal
Les jambes ne flottent pas dans le vide, elles sont happées vers l'arrière de l'appareil du fait de la vitesse
Le bruit est infernal
Un rapide coup d'oeil vers mes pieds, pour eux c'est l'éclate totale
Je mets mes mains sur le rebord de l'avion de part et d'autres de mes fesses
Un rapide coup d'oeil vers l'instructeur qui me lance un signe de la tête
Il faut synchroniser ses bras, ses jambes pour se lancer et essayer de sortir le corps parallèle à l'avion dans le sens du-dit avion
En fait c'est la première fois, tu es tout seul, il faut penser à tous ces paramètres, mais en prenant en compte la masse d'émotions instantanées plus celles accumulées durant les quelques minutes précédentes, tu laisses tomber faisant confiance au système d'ouverture automatique
Même l'éventualité d'avoir recours au parachute bis s'est envolé
Il y a trop à vivre
Les sens sont sans dessus dessous
Les yeux grand ouvert, je dévalle une immensité, aucun autre corps solide à 1km en contrebas
Tout  n'est que vue et vent, c'est comme être porter par un courant d'air
Après trois secondes de ce manèges, la corde, de son coté, finit de se tendre
Le parachute s'ouvre en très peu de temps et comme il sors de mon sac à dos, c'est pas très discret
Ma chute est comme stoppée
Elle est ralentie
Le vacarme a laissé la place au silence
Je suis soudé à mon "sac à dos" et c'est tant mieux
Cette fois-ci, les jambes flottent dans le vide
Le sentiment d'inquiétude refait rapidement un passage
En levant la tête, on n'a d'yeux que pour le parachute généreusement gonflé et pour les poignées de guidage qui vous tendent les bras
A moi de tendre les miens, je saisis les poignées
En tirant à gauche, ça tourne à gauche
En tirant à droite, ça tourne à droite
Plus on tire, plus on tourne
Plus on tire, plus le parachute descend à côté de soi plutôt qu'au dessus
On profite de ces trois minutes de liberté totale au milieu de dix mois de soumission
Le paysage en dessous à beau être grisonnant, c'est le plus beau paysage du monde
Et je tourne
Et je tourne encore
Le sol se rapproche
J'oriente mon attérrissage en fonction du vent
Un dernier petit virage
Je tire sur les cordes pour assurer un contact en douceur
3,  2,  1,  Terre!
Le parachute atterrit à son tour
On se retourne sur le ciel, lieu du crime, crime de bonheur
On attend de croiser un premier regard pour partager ce moment
C'est un bidasse...
C'est pas grave, on peut quand même bien partager un Whaooo, Yeahhh ou autre onomatopée de circonstance
Quand est-ce qu'on recommence?
Dans quatre heures?
Quatre heures pour m'en remettre, c'est déjà ça
Que je plie mon parachute?
J'en ai bien pour quatre heures, et merde...
Mais WHAOUUUU!!!!!

Tellement Whaouu que si vous pensiez vous en tirez en quelques lignes vous vous êtes mis le doigt dans l'oeil.
Heureusement que j'ai omis les détails...
Je vous épargne les six autres sauts, j'ai pas envie de vous perdre en route même s'il y avait matière à développement. Je sais, vous êtes pas des bêtes.

Vous voyez donc qu'on peut concilier dévotion à la nation et plaisir égoiste.

Enfin égoiste, c'était avant parce que maintenant je pense que vous êtes au courant!!
Je ne pouvais pas cacher toute cette bravitude.
Tellement plein de bravitude qu'on m'a fait défiler (moi, entres autres...) en costume kaki d'apparat me privant d'un autre week-end pour la fête nationale.
Imaginez donc la fierté qui vous habite lorsqu'on défile le 14 juillet dans le centre-ville de Beauvais toutes breloques dehors, la foule au balcon envoyant des fleurs sur nos corps d'éphèbes.
Le maire de Beauvais nous a même remerciés d'être venus.

Je ne connaissait pas Beauvais, c'est très joli, un centre historique de carte postale, mais vue mon expérience, laissez-moi vous dire que découvrir Beauvais, ça développe le gout du voyage!
D'ailleurs ça vous dirait si je faisais le tour de Beauvais en deux ans plutôt que le tour du monde?

Vous n'y perdriez pas beaucoup au change; à Beauvais il y a presque tout sur place, presque la mer, presque la montagne, presque la campagne.

Et on pourrait renommer le blog afleurdebiere.over-blog.com.






Fin du chapitre 1 / 3165.

Merci de l'attention.
Si t'as encore des forces, laisse un commentaire.
Si t'as plus de force, tu m'feras 50 pompes, et après corvée de ch...
Qu'est ce qu'on dit?
a vo ordr sengen...
J'ai rien entendu!!
A VOS ORDRES SERGENT!!!!
Mieux soldat!

Si tu habites Beauvais ou Noyon, wesh represent'.
Si tu kiffes le 30 septembre, wesh represent'.
Si tu vas à Rio, Dario represent'.




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M
Moi je saute en parapluie ; est-ce que j'en fais tout un fromage ?
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Z
Brice dans une caserne… <br /> C'est un peu comme Sacha Guitry dans une réunion de chiennes de garde, ou comme Arlette Chabot en couverture de Jeune et Jolie ! <br /> Mais finalement, c'est un peu comme Brice dans une banque ! <br /> En tout cas, cette petite lecture du matin m'a mis en joie.
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S
<br /> Moi, j'avais "comme Marilyn Manson au club Dorrrrrrrothée", merci pour le post zazou<br /> <br /> <br />
L
Non mais c'est quoi ce ton moqueur et persifleur sur une institution, hélas supprimée, qui a fait de vous un homme, un vrai! J'vais vous envoyer à Carcassonne prendre du plomb dans la tête, moi, ou alors, espèce de petit salopard, vous inviter à passer un W-E à Toul chez le Général Bigeard, lequel, à 92 ans, saura vous remettre sur le bon chemin, nom d'un clairon! Allez ro(a)mpez! <br /> <br /> Noyonnaises et Noyonnais, Beauvaisiennes et Beauvausien, excusez cet ingrat buveur de pintes, qui n'a pas su voir en Picardie la beauté de ses maisons en brique et de ses champs de betteraves!<br /> <br /> Mais tout n'est pas perdu pour ce garçon, il lui reste sa faculté de nous émerveiller au travers ce ces récits de voyage. Les meilleurs articles seront d'ailleurs publiés dans la Revue des Armées, foie de morue, euhhhh, foi de Morin.
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